Selon la DREES, à fin 2022, 691.210 personnes percevaient l’allocation supplémentaire du minimum vieillesse (ASV) ou l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) soit une hausse de 4,1% de plus qu’en 2021.
Rappelons que pendant une dizaine d’années, en gros jusqu’en 2017, le nombre de bénéficiaires était resté assez stable, entre 550.000 et 575.000 après avoir fortement diminué entre la fin des années 1960 et le début des années 2000 en raison de l’amélioration du niveau des pensions.
Pour autant, depuis, le nombre d’allocataires est reparti à la hausse, en particulier sous l’effet du plan de revalorisation de 100 euros en trois ans du minimum vieillesse (la dernière revalorisation exceptionnelle datant du 1er janvier 2020).
Ainsi, toujours selon la DREES, la progression enregistrée en 2022, tout comme celle en 2021 d’ailleurs, reste « un peu plus modérée que celles des deux années précédentes ». De fait, le minimum vieillesse a été revalorisé de 0,4% en janvier 2021 (comme les pensions de retraite), puis de 5,1% en 2022, soit +1,1% en janvier et +4% en juillet.
A fin 2022, les allocataires percevaient en moyenne 440 euros mensuels pour l’ASV et 490 euros pour l’Aspa (l’ASV étant l’ancienne prestation, encore servie à 131 860 bénéficiaires, et l’Aspa la nouvelle, entrée en vigueur en 2007).
D’autre part, plus de la moitié (51%) est une femme seule (célibataire, veuve ou divorcée) et les personnes isolées représentent plus des trois-quarts (76% des allocataires). A noter également que les allocataires du minimum vieillesse sont en proportion plus nombreux dans les DROM (hors Mayotte), en Corse, dans le sud de la France et en Seine-Saint-Denis.
Fin 2022, 66.690 nouveaux allocataires touchaient l’Aspa soit 11% de plus qu’en 2021. Précisons que cette hausse touche toutes les tranches d’âge et de montant (bien qu’un peu plus prononcée pour les personnes entre 70 et 80 ans). Parmi les nouveaux allocataires, plus du tiers (36%) a moins de 65 ans et se trouve donc dans une situation particulière : inaptitude au travail, ex-invalidité, handicap, ancien combattant, etc.
Ces résultats seront analysés de façon plus détaillée dans l’édition 2024 du Panorama Les retraités et les retraites, à paraître à l’automne 2024.
*Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques
Rappelons que pendant une dizaine d’années, en gros jusqu’en 2017, le nombre de bénéficiaires était resté assez stable, entre 550.000 et 575.000 après avoir fortement diminué entre la fin des années 1960 et le début des années 2000 en raison de l’amélioration du niveau des pensions.
Pour autant, depuis, le nombre d’allocataires est reparti à la hausse, en particulier sous l’effet du plan de revalorisation de 100 euros en trois ans du minimum vieillesse (la dernière revalorisation exceptionnelle datant du 1er janvier 2020).
Ainsi, toujours selon la DREES, la progression enregistrée en 2022, tout comme celle en 2021 d’ailleurs, reste « un peu plus modérée que celles des deux années précédentes ». De fait, le minimum vieillesse a été revalorisé de 0,4% en janvier 2021 (comme les pensions de retraite), puis de 5,1% en 2022, soit +1,1% en janvier et +4% en juillet.
A fin 2022, les allocataires percevaient en moyenne 440 euros mensuels pour l’ASV et 490 euros pour l’Aspa (l’ASV étant l’ancienne prestation, encore servie à 131 860 bénéficiaires, et l’Aspa la nouvelle, entrée en vigueur en 2007).
D’autre part, plus de la moitié (51%) est une femme seule (célibataire, veuve ou divorcée) et les personnes isolées représentent plus des trois-quarts (76% des allocataires). A noter également que les allocataires du minimum vieillesse sont en proportion plus nombreux dans les DROM (hors Mayotte), en Corse, dans le sud de la France et en Seine-Saint-Denis.
Fin 2022, 66.690 nouveaux allocataires touchaient l’Aspa soit 11% de plus qu’en 2021. Précisons que cette hausse touche toutes les tranches d’âge et de montant (bien qu’un peu plus prononcée pour les personnes entre 70 et 80 ans). Parmi les nouveaux allocataires, plus du tiers (36%) a moins de 65 ans et se trouve donc dans une situation particulière : inaptitude au travail, ex-invalidité, handicap, ancien combattant, etc.
Ces résultats seront analysés de façon plus détaillée dans l’édition 2024 du Panorama Les retraités et les retraites, à paraître à l’automne 2024.
*Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques