Marie-Francine, votre cinquième film à la réalisation, pourrait bien être votre première vraie comédie romantique. Vous assumez ?
Personnellement, je n’aime pas tant que ça les comédies romantiques, mais quand le film a été fini je me suis dit : « Eh oui, c’est une comédie romantique », ce qui n’apparaissait pas si clairement à l’écriture. C’est seulement en l’ayant terminé que j’ai vu que c’en était une. Et oui, j’assume pleinement ! Mais c’est une comédie romantique sans bonnet, je ne sais pas si vous avez remarqué, il y en a toujours sur la tête des héros des comédies romantiques. Il faut dire que les héros de ces films sont, de manière générale, suffisamment beaux pour les porter sans être ridicules.
On sait que vous observez beaucoup les gens pour créer vos personnages. Marie-Francine, c’est quelqu’un que vous avez rencontré ?
J’ai une amie qui s’appelle Marie-Francine, mais elle ne ressemble pas du tout au personnage du film... à part c’est vrai qu’elle a grandi dans le 16ème et qu’elle a une sœur jumelle – mais qui s’appelle Marie-Joëlle, et pas Marie-Noëlle ! En fait c’est son prénom qui m’amusait. Et, il y a cinq ou six ans, au hasard d’une conversation, elle m’a parlé de sa femme de ménage vietnamienne qui vit dans le même immeuble, qui venait d’avoir un bébé qu’elle avait appelé… Marie-Francine.
J’ai eu un fou rire pendant 5 minutes. Et c’est parti de là, de ce prénom très désuet, qui raconte déjà quelque chose. Je regarde beaucoup la signification des prénoms dans des livres, sur internet, pour les spectacles comme pour les films, pour savoir à quelles époques on les donne, combien il y en a… J’ai donc découvert qu’il y a 14 Marie-Francine en France... dont deux qui vivent dans le même immeuble !
D’où vient l’idée du choc des générations avec le retour en enfance forcé de Marie-Francine, obligée de revenir vivre chez ses parents ?
En fait, je voulais parler d’un couple de « mi-seniors », auxquels j’avais envie de faire connaître un amour tardif, mais à qui, pour la comédie, il fallait mettre des bâtons dans les roues. Comment fait-on, quand on a 50 ans et qu’on ne sait pas où aller, pour abriter un amour naissant ? À un moment du film ils vont de café en café, mais ils ferment tous les uns après les autres. Ils se retrouvent finalement avec un couple de touristes qui leur proposent un plan à quatre alors qu’ils ne se sont même pas encore embrassés !
Il y a toujours quelque chose de drôle dans les débuts d’un couple, on en est tous à regarder le passeport ou le permis de conduire de l’autre, ce sont des petits moments de maladresse, de mini mensonges, comme la scène avec le citron où lui n’ose pas parler de sa situation, où elle ment sur son prénom ou raconte que ses parents ne sont jamais là... Ils se cachent comme des ados. Je trouvais amusant que l’un comme l’autre aient raté des marches et se retrouvent dans des situations personnelles similaires, même si leurs parents sont très différents. Tout les oppose : leurs milieux, leurs horaires, leurs métiers. C’est leur chute personnelle par le passé qui les relie.
Le moteur du film, c’est le basculement de la vie. Comment tout peut changer en quelques instants, en mal comme en bien. Dans le film, le bonheur est littéralement au coin de la rue.
Exactement. Je ne voulais pas m’étendre sur la « chute » initiale de Marie-Francine, et d’ailleurs Miguel arrive très vite, au bout de vingt minutes de film. Ça va vite parce que je voulais que les événements s’enchaînent de façon abrupte, presque violente, comme souvent dans la vie. Et la chute des personnages n’était pas le sujet. Le sujet, c’était l’après, la reconstruction.
Les parents de Marie-Francine sont un miroir dans lequel elle ne veut pas se réfléchir. Il y a beaucoup de finesse dans leur description.
Marie-Francine n’a rien vu venir dans sa vie d’avant : elle n’a pas vu ses filles grandir, elle n’a pas vu son mari s’éloigner... et à 50 ans on est moins connecté qu’à 20 ans... ou qu’à 80. Allez à la Fnac le samedi matin, vous n’y verrez que des seniors – voire même très seniors – qui s’achètent des ordinateurs !
La mère, « Dadick », est tout le temps sur son ordinateur, elle s’achète des trucs, elle revend, c’est une vraie activité. Je voulais que les parents soient plus connectés que leur fille, comme le sont, logiquement, les filles de Marie-Francine, qui vont essayer de caser leur mère sur Meetic. Les parents ont une vie plus confortable, plus rassurante que celle de leur fille. Pour eux, Marie-Francine est à la fois une enfant et a un peu le même âge qu’eux, ils pensent qu’on peut lui trouver un fiancé comme ça, que tout est simple vu depuis leur petit monde.
Comme Armelle dans Palais Royal !, Marie-Francine est télécommandée toute une partie de sa vie, jusqu’au moment où l’une comme l’autre reprend la totalité de son existence en main. À leur manière, ce sont des films féministes. Ça vous va ?
Ça me va très bien. Mais Marie-Francine, au moment où elle est quittée par Emmanuel, réagit violemment : elle retire toutes les photos d’elle dans l’appartement conjugal, elle est radicale : elle quitte même ses filles. Elle tombe de l’armoire mais elle est surtout en colère. Elle ne supplie pas Emmanuel de rester, elle ne s’écroule pas, elle va de l’avant. Alors elle n’a plus d’autre choix que de prendre sa vie en main, mais c’est une vraie chance pour elle finalement.
La première scène que j’ai écrite, c’est d’ailleurs la scène de sa crise, où elle se révolte face aux parents. Pour moi, elle n’a jamais piqué de crise de sa vie, et à 50 ans, enfin, tout sort. Evidemment, plus c’est tard, plus c’est violent. Marie-Francine, c’est l’histoire d’un grand réveil tardif. C’est une femme de 50 ans qui n’a peut-être jamais eu 14 ans, mais qui tout à coup a 14 ans parce qu’elle tombe amoureuse et que la vie lui arrive en pleine figure.
Pourquoi avoir fait de Miguel, l’amant romantique par excellence, un fils d’immigrés portugais ? Pour jouer sur le contraste des classes sociales ?
Le film ne raconte pas une histoire de classes. Miguel, avant de travailler sous les ordres d’un autre, avait son propre restaurant qui cartonnait, c’était un chef, et socialement, un chef, c’est un cadre, c’est quelqu’un qui a accompli une ascension. Donc il a été du même niveau social, voire même supérieur, à celui de Marie-Francine. Ils se rencontrent alors qu’ils sont revenus à « égalité ». Ils ont chacun leur blouse de travail, lui de cuistot, elle de gérante de boutique d’e-cigarettes... Ça abolit les frontières, on est dans la neutralité du lieu de travail, au niveau du sol, dans le quotidien le plus simple, où on va acheter ses cigarettes dans le magasin d’à côté. S’ils étaient chacun restés dans leur milieu jamais ils n’auraient eu la chance de se rencontrer.
On pense à Tanguy bien sûr, même si Marie-Francine est une Tanguy malgré elle, ou à La Vie est un long fleuve tranquille, pour Hélène Vincent dans un rôle de bourgeoise.
Je me sens très proche de l’univers d’Etienne et d’Etienne dans la vie d’ailleurs. Hélène avait au départ un peu peur du rôle de Dadick, car elle trouvait qu’il était trop proche de Marielle Le Quesnoy, alors que, pour moi ce n’est pas le cas. Dans La Vie est un long fleuve tranquille, la mère est dépassée par les événements, alors qu’ici elle maîtrise tout à fait son quotidien, sa « petite entreprise », elle n’est jamais submergée.
J’avais aussi beaucoup aimée Hélène dans J’embrasse pas de Téchiné, mais c’est en la voyant dans Quelques heures de printemps de Stéphane Brizé que j’ai vraiment eu envie de travailler avec elle. Elle a une grande fantaisie, c’est très réjouissant à voir, on sent qu’elle aime jouer, elle se lance à fond. À l’écriture, avec Sabine (Haudepin) c’était un peu notre chouchoute. La comédie vient d’eux totalement, c’est eux qui font que le film est drôle, si il l’est…
Denis Podalydès hérite du rôle du gentil salaud, le mari inconstant... Vous lui faites quand même tout faire !
Denis m’a dit avoir accepté de faire le film pour pouvoir dire : « Prends pas le métro, c’est ballot ! ». J’étais hyper surprise et contente, bien sûr, qu’il accepte de jouer ce second rôle. Surtout que j’avais ajouté ce mini bout de phrase dans mon lit la veille de lui envoyer le scénario. Ce n’est pas la première fois qu’on se retrouve : avant il y a eu Palais Royal !, Neuilly... sa mère, Adieu Berthe. Quand j’y pense, j’adore le voir avec la lourde tâche d’annoncer les mauvaises nouvelles, ça lui va bien.
Dans Palais Royal, il devait annoncer au Prince que son père (le Roi) était mort, il entrait dans notre chambre d’hôtel, la nuit, et disait lâchement « Ton père a eu un gros problème de santé dans un hélicoptère ». Quelques années plus tard, il vient, en quelque sorte lancer l’histoire, jouer le messager funeste du début de la chute de Marie- Francine, avec le même air accablé qui lui va si bien.
Il a eu peu de scènes mais peut-être les plus difficiles à jouer, et où, très vite on pouvait passer de l’autre côté, dans le ridicule ou le pathos. Grace à lui, on reste dans le jeu, c’est léger, enfantin.
Marie-Francine en salles le 31 mai 2017
De et avec Valérie Lemercier, Patrick Timsit, Hélène Vincent, Philippe Laudenbach et Denis Podalydes.
Personnellement, je n’aime pas tant que ça les comédies romantiques, mais quand le film a été fini je me suis dit : « Eh oui, c’est une comédie romantique », ce qui n’apparaissait pas si clairement à l’écriture. C’est seulement en l’ayant terminé que j’ai vu que c’en était une. Et oui, j’assume pleinement ! Mais c’est une comédie romantique sans bonnet, je ne sais pas si vous avez remarqué, il y en a toujours sur la tête des héros des comédies romantiques. Il faut dire que les héros de ces films sont, de manière générale, suffisamment beaux pour les porter sans être ridicules.
On sait que vous observez beaucoup les gens pour créer vos personnages. Marie-Francine, c’est quelqu’un que vous avez rencontré ?
J’ai une amie qui s’appelle Marie-Francine, mais elle ne ressemble pas du tout au personnage du film... à part c’est vrai qu’elle a grandi dans le 16ème et qu’elle a une sœur jumelle – mais qui s’appelle Marie-Joëlle, et pas Marie-Noëlle ! En fait c’est son prénom qui m’amusait. Et, il y a cinq ou six ans, au hasard d’une conversation, elle m’a parlé de sa femme de ménage vietnamienne qui vit dans le même immeuble, qui venait d’avoir un bébé qu’elle avait appelé… Marie-Francine.
J’ai eu un fou rire pendant 5 minutes. Et c’est parti de là, de ce prénom très désuet, qui raconte déjà quelque chose. Je regarde beaucoup la signification des prénoms dans des livres, sur internet, pour les spectacles comme pour les films, pour savoir à quelles époques on les donne, combien il y en a… J’ai donc découvert qu’il y a 14 Marie-Francine en France... dont deux qui vivent dans le même immeuble !
D’où vient l’idée du choc des générations avec le retour en enfance forcé de Marie-Francine, obligée de revenir vivre chez ses parents ?
En fait, je voulais parler d’un couple de « mi-seniors », auxquels j’avais envie de faire connaître un amour tardif, mais à qui, pour la comédie, il fallait mettre des bâtons dans les roues. Comment fait-on, quand on a 50 ans et qu’on ne sait pas où aller, pour abriter un amour naissant ? À un moment du film ils vont de café en café, mais ils ferment tous les uns après les autres. Ils se retrouvent finalement avec un couple de touristes qui leur proposent un plan à quatre alors qu’ils ne se sont même pas encore embrassés !
Il y a toujours quelque chose de drôle dans les débuts d’un couple, on en est tous à regarder le passeport ou le permis de conduire de l’autre, ce sont des petits moments de maladresse, de mini mensonges, comme la scène avec le citron où lui n’ose pas parler de sa situation, où elle ment sur son prénom ou raconte que ses parents ne sont jamais là... Ils se cachent comme des ados. Je trouvais amusant que l’un comme l’autre aient raté des marches et se retrouvent dans des situations personnelles similaires, même si leurs parents sont très différents. Tout les oppose : leurs milieux, leurs horaires, leurs métiers. C’est leur chute personnelle par le passé qui les relie.
Le moteur du film, c’est le basculement de la vie. Comment tout peut changer en quelques instants, en mal comme en bien. Dans le film, le bonheur est littéralement au coin de la rue.
Exactement. Je ne voulais pas m’étendre sur la « chute » initiale de Marie-Francine, et d’ailleurs Miguel arrive très vite, au bout de vingt minutes de film. Ça va vite parce que je voulais que les événements s’enchaînent de façon abrupte, presque violente, comme souvent dans la vie. Et la chute des personnages n’était pas le sujet. Le sujet, c’était l’après, la reconstruction.
Les parents de Marie-Francine sont un miroir dans lequel elle ne veut pas se réfléchir. Il y a beaucoup de finesse dans leur description.
Marie-Francine n’a rien vu venir dans sa vie d’avant : elle n’a pas vu ses filles grandir, elle n’a pas vu son mari s’éloigner... et à 50 ans on est moins connecté qu’à 20 ans... ou qu’à 80. Allez à la Fnac le samedi matin, vous n’y verrez que des seniors – voire même très seniors – qui s’achètent des ordinateurs !
La mère, « Dadick », est tout le temps sur son ordinateur, elle s’achète des trucs, elle revend, c’est une vraie activité. Je voulais que les parents soient plus connectés que leur fille, comme le sont, logiquement, les filles de Marie-Francine, qui vont essayer de caser leur mère sur Meetic. Les parents ont une vie plus confortable, plus rassurante que celle de leur fille. Pour eux, Marie-Francine est à la fois une enfant et a un peu le même âge qu’eux, ils pensent qu’on peut lui trouver un fiancé comme ça, que tout est simple vu depuis leur petit monde.
Comme Armelle dans Palais Royal !, Marie-Francine est télécommandée toute une partie de sa vie, jusqu’au moment où l’une comme l’autre reprend la totalité de son existence en main. À leur manière, ce sont des films féministes. Ça vous va ?
Ça me va très bien. Mais Marie-Francine, au moment où elle est quittée par Emmanuel, réagit violemment : elle retire toutes les photos d’elle dans l’appartement conjugal, elle est radicale : elle quitte même ses filles. Elle tombe de l’armoire mais elle est surtout en colère. Elle ne supplie pas Emmanuel de rester, elle ne s’écroule pas, elle va de l’avant. Alors elle n’a plus d’autre choix que de prendre sa vie en main, mais c’est une vraie chance pour elle finalement.
La première scène que j’ai écrite, c’est d’ailleurs la scène de sa crise, où elle se révolte face aux parents. Pour moi, elle n’a jamais piqué de crise de sa vie, et à 50 ans, enfin, tout sort. Evidemment, plus c’est tard, plus c’est violent. Marie-Francine, c’est l’histoire d’un grand réveil tardif. C’est une femme de 50 ans qui n’a peut-être jamais eu 14 ans, mais qui tout à coup a 14 ans parce qu’elle tombe amoureuse et que la vie lui arrive en pleine figure.
Pourquoi avoir fait de Miguel, l’amant romantique par excellence, un fils d’immigrés portugais ? Pour jouer sur le contraste des classes sociales ?
Le film ne raconte pas une histoire de classes. Miguel, avant de travailler sous les ordres d’un autre, avait son propre restaurant qui cartonnait, c’était un chef, et socialement, un chef, c’est un cadre, c’est quelqu’un qui a accompli une ascension. Donc il a été du même niveau social, voire même supérieur, à celui de Marie-Francine. Ils se rencontrent alors qu’ils sont revenus à « égalité ». Ils ont chacun leur blouse de travail, lui de cuistot, elle de gérante de boutique d’e-cigarettes... Ça abolit les frontières, on est dans la neutralité du lieu de travail, au niveau du sol, dans le quotidien le plus simple, où on va acheter ses cigarettes dans le magasin d’à côté. S’ils étaient chacun restés dans leur milieu jamais ils n’auraient eu la chance de se rencontrer.
On pense à Tanguy bien sûr, même si Marie-Francine est une Tanguy malgré elle, ou à La Vie est un long fleuve tranquille, pour Hélène Vincent dans un rôle de bourgeoise.
Je me sens très proche de l’univers d’Etienne et d’Etienne dans la vie d’ailleurs. Hélène avait au départ un peu peur du rôle de Dadick, car elle trouvait qu’il était trop proche de Marielle Le Quesnoy, alors que, pour moi ce n’est pas le cas. Dans La Vie est un long fleuve tranquille, la mère est dépassée par les événements, alors qu’ici elle maîtrise tout à fait son quotidien, sa « petite entreprise », elle n’est jamais submergée.
J’avais aussi beaucoup aimée Hélène dans J’embrasse pas de Téchiné, mais c’est en la voyant dans Quelques heures de printemps de Stéphane Brizé que j’ai vraiment eu envie de travailler avec elle. Elle a une grande fantaisie, c’est très réjouissant à voir, on sent qu’elle aime jouer, elle se lance à fond. À l’écriture, avec Sabine (Haudepin) c’était un peu notre chouchoute. La comédie vient d’eux totalement, c’est eux qui font que le film est drôle, si il l’est…
Denis Podalydès hérite du rôle du gentil salaud, le mari inconstant... Vous lui faites quand même tout faire !
Denis m’a dit avoir accepté de faire le film pour pouvoir dire : « Prends pas le métro, c’est ballot ! ». J’étais hyper surprise et contente, bien sûr, qu’il accepte de jouer ce second rôle. Surtout que j’avais ajouté ce mini bout de phrase dans mon lit la veille de lui envoyer le scénario. Ce n’est pas la première fois qu’on se retrouve : avant il y a eu Palais Royal !, Neuilly... sa mère, Adieu Berthe. Quand j’y pense, j’adore le voir avec la lourde tâche d’annoncer les mauvaises nouvelles, ça lui va bien.
Dans Palais Royal, il devait annoncer au Prince que son père (le Roi) était mort, il entrait dans notre chambre d’hôtel, la nuit, et disait lâchement « Ton père a eu un gros problème de santé dans un hélicoptère ». Quelques années plus tard, il vient, en quelque sorte lancer l’histoire, jouer le messager funeste du début de la chute de Marie- Francine, avec le même air accablé qui lui va si bien.
Il a eu peu de scènes mais peut-être les plus difficiles à jouer, et où, très vite on pouvait passer de l’autre côté, dans le ridicule ou le pathos. Grace à lui, on reste dans le jeu, c’est léger, enfantin.
Marie-Francine en salles le 31 mai 2017
De et avec Valérie Lemercier, Patrick Timsit, Hélène Vincent, Philippe Laudenbach et Denis Podalydes.