Des taxes confiscatoires inventées par des administrations technocratiques, des véhicules électriques dont l’utilité sera remise en question lors de grands déplacements.
Des bornes de recharge insuffisantes et souvent en panne, des interdictions de rouler dans les 45 Zones à Faible Emission d’ici 2024 pour les vignettes 3 et 2 expliquent l’attentisme justifié des acheteurs.
Voilà ci-dessous les derniers chiffres des immatriculations de véhicules neufs qui confirment l’état d’esprit des clients de l’automobile.
Joël Chassaing-Cuvillier
Le marché des voitures particulières neuves de février 2022 s’inscrit de nouveau en recul, à – 13% par rapport au même mois de l’année précédente. Il s’agit de la neuvième baisse mensuelle consécutive depuis juin 2021.
Les préoccupations liées au pouvoir d’achat profitent aux ventes de modèles à carburants alternatifs (bioéthanol, GPL…), tandis que les motorisations électrifiées (hybrides et électriques) continuent de progresser au détriment de l’essence et surtout du diesel.
AAA DATA, enregistre 115 386 immatriculations de voitures neuves sur le mois écoulé, contre 132.637 en février 2021 et 172.438 sur le même mois de 2019, dernière année pleine avant la crise sanitaire.
Avec 218.285 voitures depuis le début de l’année, la baisse atteint 15,7% par rapport à la même période de 2021 et 33,4% comparée aux deux premiers mois de l’année 2019, dernière année pleine avant la crise sanitaire.
Même le marché de l’occasion, pourtant en hausse sur 2021, montre des signes de faiblesse à – 9,6% en février. Cependant, alors que le Salon International de l’Agriculture s’est tenu à Paris du 26 février au 6 mars, le marché des tracteurs agricoles se montre très dynamique depuis plusieurs années.
La demande s’oriente vers les carburants alternatifs et les motorisations électrifiées
Alors que la chute des motorisations essence (- 24%) et plus encore diesel (- 39%) se poursuit en février, les électriques font un bond de 60% pour atteindre 12% de part de marché.
Les hybrides (y compris rechargeables) gagnent 7% et représentent près d’une vente sur trois (28%), largement devant le diesel (18%). Sur des volumes plus faibles (5% du marché), la plus forte hausse concerne les modèles à carburants alternatifs : + 88%.
Il s’agit pour l’essentiel de GPL, mais aussi de bioéthanol, issu en majorité de la filière agricole. Ces carburants bénéficient en effet d’une fiscalité avantageuse et donc d’un prix au litre bien plus faible que celui de l’essence ou du gazole.
Les ventes de voitures d’occasion s’essoufflent également
Après une année 2021 record, le marché de l’occasion montre lui aussi des signes d’essoufflement, puisqu’il recule pour le troisième mois consécutif, à – 9,6% en février, soit 448.345 transactions. Ce sont de nouveau les modèles les plus récents de moins de 5 ans qui chutent le plus (-15%). Mais les modèles les plus âgés, de 10 ans et plus, qui représentent près de la moitié de ventes d’occasion (46%), sont eux aussi en baisse (- 4,7%).
Des bornes de recharge insuffisantes et souvent en panne, des interdictions de rouler dans les 45 Zones à Faible Emission d’ici 2024 pour les vignettes 3 et 2 expliquent l’attentisme justifié des acheteurs.
Voilà ci-dessous les derniers chiffres des immatriculations de véhicules neufs qui confirment l’état d’esprit des clients de l’automobile.
Joël Chassaing-Cuvillier
Le marché des voitures particulières neuves de février 2022 s’inscrit de nouveau en recul, à – 13% par rapport au même mois de l’année précédente. Il s’agit de la neuvième baisse mensuelle consécutive depuis juin 2021.
Les préoccupations liées au pouvoir d’achat profitent aux ventes de modèles à carburants alternatifs (bioéthanol, GPL…), tandis que les motorisations électrifiées (hybrides et électriques) continuent de progresser au détriment de l’essence et surtout du diesel.
AAA DATA, enregistre 115 386 immatriculations de voitures neuves sur le mois écoulé, contre 132.637 en février 2021 et 172.438 sur le même mois de 2019, dernière année pleine avant la crise sanitaire.
Avec 218.285 voitures depuis le début de l’année, la baisse atteint 15,7% par rapport à la même période de 2021 et 33,4% comparée aux deux premiers mois de l’année 2019, dernière année pleine avant la crise sanitaire.
Même le marché de l’occasion, pourtant en hausse sur 2021, montre des signes de faiblesse à – 9,6% en février. Cependant, alors que le Salon International de l’Agriculture s’est tenu à Paris du 26 février au 6 mars, le marché des tracteurs agricoles se montre très dynamique depuis plusieurs années.
La demande s’oriente vers les carburants alternatifs et les motorisations électrifiées
Alors que la chute des motorisations essence (- 24%) et plus encore diesel (- 39%) se poursuit en février, les électriques font un bond de 60% pour atteindre 12% de part de marché.
Les hybrides (y compris rechargeables) gagnent 7% et représentent près d’une vente sur trois (28%), largement devant le diesel (18%). Sur des volumes plus faibles (5% du marché), la plus forte hausse concerne les modèles à carburants alternatifs : + 88%.
Il s’agit pour l’essentiel de GPL, mais aussi de bioéthanol, issu en majorité de la filière agricole. Ces carburants bénéficient en effet d’une fiscalité avantageuse et donc d’un prix au litre bien plus faible que celui de l’essence ou du gazole.
Les ventes de voitures d’occasion s’essoufflent également
Après une année 2021 record, le marché de l’occasion montre lui aussi des signes d’essoufflement, puisqu’il recule pour le troisième mois consécutif, à – 9,6% en février, soit 448.345 transactions. Ce sont de nouveau les modèles les plus récents de moins de 5 ans qui chutent le plus (-15%). Mais les modèles les plus âgés, de 10 ans et plus, qui représentent près de la moitié de ventes d’occasion (46%), sont eux aussi en baisse (- 4,7%).