Ce nouvel ouvrage s’adresse donc à toutes les femmes (et notamment les femmes seniors de 50 à 74 ans) qui se posent des questions sur le dépistage du cancer du sein ou qui envisagent de le réaliser à leur initiative ou celle de leur médecin.
Il a été conçu par une spécialiste de la question, Cécile Bour, médecin radiologue dans la région de Metz qui préside l’association Cancer rose, à partir des questions de patientes. Il vise à fournir les informations nécessaires pour aider chaque femme à mieux comprendre les enjeux de ce dépistage, à connaître ses inconvénients et à en discuter avec son médecin.
On le sait, depuis des années, notamment au mois d’octobre à l’occasion d’Octobre rose (le mois contre le cancer du sein) les femmes sont sensibilisées aux bénéfices du dépistage du cancer du sein par les médias, l‘Assurance maladie, les médecins… Mais au final, combien savent que passer une mammo tous les deux ans comporte aussi des risques ?
Il existe en effet de nombreux risques, à commencer par celui du surdiagnostic qui peut conduire à des examens et des traitements inutiles et angoissants. A cela il convient d’ajouter d’autres conséquences qui peuvent être lourdes pour la santé des femmes : les fausses alertes, l’exposition aux radiations, les effets secondaires des traitements…
Ces risques sont tels que la question du dépistage fait aujourd’hui l’objet d’une vive controverse au cœur de la communauté scientifique. Un débat dont les femmes sont tenues à l’écart. « Parce qu’on ne leur a jamais exposé les données de façon équilibrée, certaines lectrices vont certainement découvrir seulement maintenant que la pertinence du dépistage du cancer du sein est contestée sur le plan scientifique », précise le Dr Cécile Bour.
Et d’ajouter : « mes propres expériences en tant que radiologue et les discussions dans l’intimité des
consultations m’ont fait clairement apparaître à quel point, pour une femme, la décision de se
faire dépister ou non ne peut se prendre de manière tranchée, mais qu’elle est le résultat d’un
cheminement. Encore faut-il que chaque femme soit dûment informée, ce qui est une question
d’équité et d’éthique. »
Pour rappel, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France et constitue chez elles la principale cause de mortalité due à cette maladie.
L'INCa estime que 80 % des cancers du sein surviennent après l'âge de 50 ans. C'est à partir de cet âge qu'un dépistage répété régulièrement est le plus efficace afin d'augmenter les chances de guérison en cas de maladie.
Il a été conçu par une spécialiste de la question, Cécile Bour, médecin radiologue dans la région de Metz qui préside l’association Cancer rose, à partir des questions de patientes. Il vise à fournir les informations nécessaires pour aider chaque femme à mieux comprendre les enjeux de ce dépistage, à connaître ses inconvénients et à en discuter avec son médecin.
On le sait, depuis des années, notamment au mois d’octobre à l’occasion d’Octobre rose (le mois contre le cancer du sein) les femmes sont sensibilisées aux bénéfices du dépistage du cancer du sein par les médias, l‘Assurance maladie, les médecins… Mais au final, combien savent que passer une mammo tous les deux ans comporte aussi des risques ?
Il existe en effet de nombreux risques, à commencer par celui du surdiagnostic qui peut conduire à des examens et des traitements inutiles et angoissants. A cela il convient d’ajouter d’autres conséquences qui peuvent être lourdes pour la santé des femmes : les fausses alertes, l’exposition aux radiations, les effets secondaires des traitements…
Ces risques sont tels que la question du dépistage fait aujourd’hui l’objet d’une vive controverse au cœur de la communauté scientifique. Un débat dont les femmes sont tenues à l’écart. « Parce qu’on ne leur a jamais exposé les données de façon équilibrée, certaines lectrices vont certainement découvrir seulement maintenant que la pertinence du dépistage du cancer du sein est contestée sur le plan scientifique », précise le Dr Cécile Bour.
Et d’ajouter : « mes propres expériences en tant que radiologue et les discussions dans l’intimité des
consultations m’ont fait clairement apparaître à quel point, pour une femme, la décision de se
faire dépister ou non ne peut se prendre de manière tranchée, mais qu’elle est le résultat d’un
cheminement. Encore faut-il que chaque femme soit dûment informée, ce qui est une question
d’équité et d’éthique. »
Pour rappel, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France et constitue chez elles la principale cause de mortalité due à cette maladie.
L'INCa estime que 80 % des cancers du sein surviennent après l'âge de 50 ans. C'est à partir de cet âge qu'un dépistage répété régulièrement est le plus efficace afin d'augmenter les chances de guérison en cas de maladie.