Sans trop de surprise, cette enquête révèle que la présidentielle reste l'élection phare du pays… Mais elle souligne aussi que les seniors ont le sentiment de ne pas compter aux yeux des politiques et que les élus de proximité sont ceux qui inspirent le plus confiance...
Pour les 50 ans et plus, électeurs assidus et motivés (en 2017, selon l'Insee, le taux de participation des 50-74 ans aux deux tours de la présidentielle oscillait entre 79 et 80%, contre 65% chez les moins de 40 ans), la prochaine élection est un rendez-vous majeur pour l'avenir du pays : 87% l'assurent.
A ce titre, précisons qu’Emmanuel Macron n’a toujours pas déclaré sa candidature. Mais ceci est une autre histoire.
Cette conscience semble encore plus forte chez les plus âgés. En effet, selon ce sondage, elle est affirmée par 95% des 75 ans et plus ! Cependant, les Français âgés de 50 ans et plus ont clairement le sentiment de ne pas être pris en considération par les politiques : en tant que citoyen (71%) d’une part et encore moins en tant que seniors (80%) !
« On raccroche là aux débats sur la société de défiance, le divorce entre la France d'en bas et celle d'en haut », constate Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop.
Dans ce contexte général du creusement d'un fossé entre la population et les dirigeants, les 50 ans et plus disent qu'ils sont encore moins écoutés en tant que seniors…
Et Jérôme Fouquet d’ajouter : « L'augmentation de la CSG au début du quinquennat, les revalorisations a minima des pensions ont laissé des traces. Les retraités ont le sentiment de ne pas peser et de n'être pas entendus, d'être une variable d'ajustement. »
Quelles sont leurs priorités ? Sans trop de surprise, la santé, pour plus de 80%, talonnée par la sécurité (l’insécurité est devenue insupportable pour les ainés dans de nombreuses grandes villes et quartiers) et la lutte contre le terrorisme.
Viennent ensuite, à 70%, l'éducation, les salaires et le pouvoir d'achat, suivis (à 65%) par la lutte contre le chômage et celle contre le Covid. En revanche, la protection de l'environnement ne concerne qu'un senior sur deux.
Au-delà de toute considération politique, il est intéressant de noter que les électeurs européens sont de plus en plus âgés. Ainsi, en France, en Italie comme en Espagne, un quart des électeurs est âgé de 65 ans et plus… Une situation qui va se renforcer dans les années à venir d’ailleurs.
Pour les 50 ans et plus, électeurs assidus et motivés (en 2017, selon l'Insee, le taux de participation des 50-74 ans aux deux tours de la présidentielle oscillait entre 79 et 80%, contre 65% chez les moins de 40 ans), la prochaine élection est un rendez-vous majeur pour l'avenir du pays : 87% l'assurent.
A ce titre, précisons qu’Emmanuel Macron n’a toujours pas déclaré sa candidature. Mais ceci est une autre histoire.
Cette conscience semble encore plus forte chez les plus âgés. En effet, selon ce sondage, elle est affirmée par 95% des 75 ans et plus ! Cependant, les Français âgés de 50 ans et plus ont clairement le sentiment de ne pas être pris en considération par les politiques : en tant que citoyen (71%) d’une part et encore moins en tant que seniors (80%) !
« On raccroche là aux débats sur la société de défiance, le divorce entre la France d'en bas et celle d'en haut », constate Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop.
Dans ce contexte général du creusement d'un fossé entre la population et les dirigeants, les 50 ans et plus disent qu'ils sont encore moins écoutés en tant que seniors…
Et Jérôme Fouquet d’ajouter : « L'augmentation de la CSG au début du quinquennat, les revalorisations a minima des pensions ont laissé des traces. Les retraités ont le sentiment de ne pas peser et de n'être pas entendus, d'être une variable d'ajustement. »
Quelles sont leurs priorités ? Sans trop de surprise, la santé, pour plus de 80%, talonnée par la sécurité (l’insécurité est devenue insupportable pour les ainés dans de nombreuses grandes villes et quartiers) et la lutte contre le terrorisme.
Viennent ensuite, à 70%, l'éducation, les salaires et le pouvoir d'achat, suivis (à 65%) par la lutte contre le chômage et celle contre le Covid. En revanche, la protection de l'environnement ne concerne qu'un senior sur deux.
Au-delà de toute considération politique, il est intéressant de noter que les électeurs européens sont de plus en plus âgés. Ainsi, en France, en Italie comme en Espagne, un quart des électeurs est âgé de 65 ans et plus… Une situation qui va se renforcer dans les années à venir d’ailleurs.