Les ephadistes - La vie est un long fleuve de regrets de Ruy de Correia (livre, pièce de théâtre)

Les Editions Les 3 Colonnes publie Les ehpadistes - La vie est un long fleuve de regrets de Ruy de Correia, un livre de 218 pages (18,50 €) en forme de pièce de théâtre qui raconte l’histoire d’un résident septuagénaire qui vient d’arriver dans une maison de retraite de Porto au Portugal et qui se plaint de se voir privé de sa morue et de son vin de Porto.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le 27/10/2022

Les ephadistes - La vie est un long fleuve de regrets de Ruy de Correia (livre, pièce de théâtre)
À l’Ehpad « La Croix d’Ibis », le groupe de résidents se prépare à l’activité bimensuelle du mercredi, un débat, très souvent d’une monotonie funeste et désolante. Ils attendent l’invitée du jour, une ex-journaliste devenue productrice de lavande, pour débattre avec eux sur le sujet de ce mercredi, « La vie est un long fleuve de regrets ».
 
Habituellement animée par l’un des moniteurs culturels de l’Ehpad qui choisit de piètres sujets de discussion, l’activité va se révéler cette fois-ci plutôt agitée et fébrile avec la présence dans le groupe d’un nouveau résident, un Portugais de 71 ans, désireux de s’intégrer et de faire bonne impression auprès des autres. Il déstabilise complètement le débat et le sujet du jour passe à la trappe.
 
L’auteur se confie sur l’écriture de cette pièce de théâtre : « J’aurais pu vouloir l’écrire parce que mon père se trouve dans un Ehpad au Portugal, depuis 2019, où il se sent triste et malheureux, « enfermé » dans cet établissement pour « vieux qui perdent la tête » comme dans une « prison », où toute liberté n’est plus permise comme chez soi, et où certains de ses désirs du quotidien ne sont plus considérés ».
 
Et de préciser : « la projection de son avenir s’est arrêtée le jour où il est entré dans cet Ehpad, à 84 ans ! Et je regrette d’être loin de lui, en France, et de ne pas l’avoir avec moi, pour qu’il vive plus dignement les années qu’il lui reste. Et bien sûr… la Covid est venue gâcher encore plus les choses… ».
 
« Ce sont peut-être les sentiments d’angoisse et de culpabilité qui m’ont ouvert la porte à l’écriture d’une pareille histoire ; mais plutôt que d’en pleurer, j’ai préféré en rire, en écrivant une comédie plus ou moins délirante, où les résidents que j’appelle « ehpadistes » cherchent à passer des jours meilleurs, en revendiquant des choses à la Direction qu’ils considèrent essentielles à leur bien-être ».
 
« Un Ehpad n’est pas obligatoirement un endroit où l’on doit mourir… sans lutter d’abord pour quelques dignes et légitimes droits au bonheur. Et que tous les regrets que l’on puisse avoir, de notre vie sur Terre… ne soient pas compagnons de voyage, lors de notre départ !
»










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