Cette pétition concerne nos voisins helvétiques certes, mais trouve un écho forcément, en France, mais également dans le reste de l’Europe confronté au vieillissement de ses populations. C’est vrai en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Belgique, etc.
C’est dans ce contexte que ce Suisse de 80 ans, ex-chasseur de tête, avec Charles Mottier, un ami psychologue encore en activité âgé de 85 ans, a lancé cette pétition : il est « essentiel de faire prendre conscience de notre importance (ndlr : les seniors et les personnes âgées) par rapport à l’ensemble de la population (un quart actuellement, bientôt plus d’un tiers) et de nous assumer aussi longtemps que possible ».
Et d’ajouter : « dans cette perspective nous les aînés, y compris le quatrième âge (plus de 80 ans), voulons à l’avenir être consultés et que nos opinions soient prises en compte ».
Lire aussi Montréal : un retraité québécois lance un pacte pour améliorer le sort des seniors
Cela implique :
- La création d’un droit de l’aîné, comme il existe un droit de l’enfant
- La participation active des aînés à la vie publique en restant actifs et impliqués dans la société aussi longtemps que possible plutôt qu’une marginalisation précoce et injustifiée
- Les mesures concernant les seniors soient élaborées par eux et non plus par des adultes encore actifs et conditionnés par leurs engagements sociaux, politiques et familiaux
- Le développement de nouvelles façons de bien vieillir
Eric-A. Denzler évoque également la difficile question de la mort qui selon lui, doit être accompagnée et célébrée « au même titre que la naissance » et de mener une réflexion profonde sur le rôle et la place de la mort dans nos existences. Il revient également sur le suicide assisté qui se heurte encore à beaucoup de contraintes et sur l’acharnement thérapeutique qui reste encore trop pratiqué.
Dans une interview accordée au Temps, grand quotidien helvétique, il indique que ce texte « est plutôt le cri de représentants d’une communauté qui en a assez qu’on la voie comme un poids alors qu’elle est la plupart du temps un soutien. C’est quand même inouï le peu de bruit que font les aînés dans notre pays sachant qu’ils sont actifs, productifs et représentent un quart de la population ! ».
Et de conclure : « au vu de ce qui précède nous pensons qu’il est temps de regrouper nos forces, faire entendre notre voix, contribuer à la bonne santé de notre pays et jouir de la vie tout en nous préparant sereinement et dignement à quitter ce monde plutôt qu’à vivre reclus en espérant grapiller quelques mois d’existence supplémentaires ».
Si cette pétition ne recueille que 50 signatures souligne Eric-A. Denzler, nous admettrons que nous ne sommes pas représentatifs d’une majorité. Mais si ce document, traduit dans les trois langues nationales, en recueille 100 000 ou plus, ce sera le signe d’un vrai besoin de reconnaissance et d’attention de notre communauté. La pétition a reçu jusqu’à maintenant une vingtaine de signatures…
C’est dans ce contexte que ce Suisse de 80 ans, ex-chasseur de tête, avec Charles Mottier, un ami psychologue encore en activité âgé de 85 ans, a lancé cette pétition : il est « essentiel de faire prendre conscience de notre importance (ndlr : les seniors et les personnes âgées) par rapport à l’ensemble de la population (un quart actuellement, bientôt plus d’un tiers) et de nous assumer aussi longtemps que possible ».
Et d’ajouter : « dans cette perspective nous les aînés, y compris le quatrième âge (plus de 80 ans), voulons à l’avenir être consultés et que nos opinions soient prises en compte ».
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Cela implique :
- La création d’un droit de l’aîné, comme il existe un droit de l’enfant
- La participation active des aînés à la vie publique en restant actifs et impliqués dans la société aussi longtemps que possible plutôt qu’une marginalisation précoce et injustifiée
- Les mesures concernant les seniors soient élaborées par eux et non plus par des adultes encore actifs et conditionnés par leurs engagements sociaux, politiques et familiaux
- Le développement de nouvelles façons de bien vieillir
Eric-A. Denzler évoque également la difficile question de la mort qui selon lui, doit être accompagnée et célébrée « au même titre que la naissance » et de mener une réflexion profonde sur le rôle et la place de la mort dans nos existences. Il revient également sur le suicide assisté qui se heurte encore à beaucoup de contraintes et sur l’acharnement thérapeutique qui reste encore trop pratiqué.
Dans une interview accordée au Temps, grand quotidien helvétique, il indique que ce texte « est plutôt le cri de représentants d’une communauté qui en a assez qu’on la voie comme un poids alors qu’elle est la plupart du temps un soutien. C’est quand même inouï le peu de bruit que font les aînés dans notre pays sachant qu’ils sont actifs, productifs et représentent un quart de la population ! ».
Et de conclure : « au vu de ce qui précède nous pensons qu’il est temps de regrouper nos forces, faire entendre notre voix, contribuer à la bonne santé de notre pays et jouir de la vie tout en nous préparant sereinement et dignement à quitter ce monde plutôt qu’à vivre reclus en espérant grapiller quelques mois d’existence supplémentaires ».
Si cette pétition ne recueille que 50 signatures souligne Eric-A. Denzler, nous admettrons que nous ne sommes pas représentatifs d’une majorité. Mais si ce document, traduit dans les trois langues nationales, en recueille 100 000 ou plus, ce sera le signe d’un vrai besoin de reconnaissance et d’attention de notre communauté. La pétition a reçu jusqu’à maintenant une vingtaine de signatures…