Selon cette enquête, les actifs français laissent peu de place à l’optimisme sur leur niveau de vie une fois qu’ils seront à la retraite… Et de fait, on peut comprendre leur point de vue !
S’agissant de la perception de l’évolution de leur niveau de vie une fois à la retraite, en prenant en compte l’évolution de leurs revenus, des prix à la consommation et de leurs besoins, 5% pensent que leur niveau de vie va augmenter quand, par ailleurs, plus du quart, 26% tend à considérer qu’il va rester stable.
Dans ces catégories, les moins pessimistes sont les jeunes de 18-24 ans (respectivement 17% et 38%) et, plus particulièrement, les hommes de moins de 35 ans (13% et 40%).
À l’inverse, toujours selon cette enquête, plus des deux-tiers (69%) anticipent une future baisse de leur niveau de vie au moment de leur retraite. Derrière ce score, il est question sans surprise, des femmes (73% contre 66% d’hommes, 7 points d’écart), des actifs de 35 ans et plus (75%) et plus particulièrement, des plus de 50 ans (78%). Ces derniers étant dans la dernière ligne droite de leur carrière.
De fait, 57% feront le choix de travailler plus longtemps afin de percevoir une retraite au moins à taux plein.
Alors que la question du report de l’âge légal de départ à la retraite demeure centrale dans le débat public : une majorité (57%) d’actifs français considèrent qu’en prenant uniquement en compte la pension retraite qu’ils percevront, leur priorité est d’atteindre au moins le taux plein, quitte à travailler plus longtemps.
Toujours ce grand sondage, cette priorité semble « homogène » quelle que soit la catégorie de répondants.
Tandis que 43% des actifs interviewés ont pour priorité d’arrêter de travailler plus tôt, quitte à percevoir une pension retraite moins élevée. Là aussi, il n’y a pas de différence significative de population.
Autre point : une grande majorité (79%) compte assurer leur niveau de vie majoritairement via le système de retraite par répartition une fois la retraite venue ! Dans le détail, cela signifie que 39% d’actifs envisagent le système de retraite par répartition français comme seule source de revenus.
Cette catégorie est la plus frappante en ce sens que ses répondants sont les plus nombreux parmi ceux déclarant que leur niveau de vie va diminuer au moment de leur retraite.
Donc, les plus pessimistes quant à l’évolution de leur niveau de vie une fois à la retraite (79% contre 64% déclarant que leurs revenus viendront à parts égales de la pension du système de retraite et de leur épargne ou de leurs placements financiers ou immobiliers, les deux-tiers majoritairement du système de retraite avec un complément « par capitalisation » venant de leur épargne ou de leurs placements financiers).
D’autre part, 40% de ces sondés estiment que leurs revenus proviendront majoritairement du système de retraite par répartition, avec un complément « par capitalisation » issu de leur épargne ou de leurs placements financiers ou immobiliers.
Parmi les plus enclins à une part de « capitalisation » pour compléter leur pension retraite, se distinguent 54% de cadres et de professions intermédiaires supérieures, 53% de la catégorie aisée et 49% de diplômés supérieurs.
A noter aussi que 61% des actifs françai font d’ores et déjà une place à la retraite « par capitalisation » dans leur projection de revenus une fois à la retraite. Aux 40% déclarant que leurs revenus viendront majoritairement du système de retraite par répartition, avec un complément « par capitalisation » résultant de leur épargne ou de leurs placements financiers ou immobiliers, s’ajoutent :
« En avril dernier, dans le cadre de notre “Baromètre 2024 de l’épargne en France et en régions”, 84% des actifs étaient convaincus qu’il était nécessaire d’épargner par eux-mêmes, « par capitalisation », pour garantir au mieux leur niveau de vie, un chiffre constant sur deux années consécutives.
Néanmoins, les résultats observés avec cette nouvelle étude se confrontent à un constat de réalité, mettant en lumière un décalage entre la prise de conscience et la mise en action que ce soit par manque de ressources financières ou par manque d’information sur les moyens de le faire », analyse Catherine Baudeneau, Directrice Marketing Offre et Communication d’Altaprofits.
*Méthodologie : L’enquête « Les actifs français et leur projection vers la retraite » a été réalisé par Ifop, du 12 au 14 novembre 2024, auprès d’un échantillon de 1 125 personnes actives (en activité professionnelle) françaises représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, et constitué selon la méthode des quotas. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne.
S’agissant de la perception de l’évolution de leur niveau de vie une fois à la retraite, en prenant en compte l’évolution de leurs revenus, des prix à la consommation et de leurs besoins, 5% pensent que leur niveau de vie va augmenter quand, par ailleurs, plus du quart, 26% tend à considérer qu’il va rester stable.
Dans ces catégories, les moins pessimistes sont les jeunes de 18-24 ans (respectivement 17% et 38%) et, plus particulièrement, les hommes de moins de 35 ans (13% et 40%).
À l’inverse, toujours selon cette enquête, plus des deux-tiers (69%) anticipent une future baisse de leur niveau de vie au moment de leur retraite. Derrière ce score, il est question sans surprise, des femmes (73% contre 66% d’hommes, 7 points d’écart), des actifs de 35 ans et plus (75%) et plus particulièrement, des plus de 50 ans (78%). Ces derniers étant dans la dernière ligne droite de leur carrière.
De fait, 57% feront le choix de travailler plus longtemps afin de percevoir une retraite au moins à taux plein.
Alors que la question du report de l’âge légal de départ à la retraite demeure centrale dans le débat public : une majorité (57%) d’actifs français considèrent qu’en prenant uniquement en compte la pension retraite qu’ils percevront, leur priorité est d’atteindre au moins le taux plein, quitte à travailler plus longtemps.
Toujours ce grand sondage, cette priorité semble « homogène » quelle que soit la catégorie de répondants.
Tandis que 43% des actifs interviewés ont pour priorité d’arrêter de travailler plus tôt, quitte à percevoir une pension retraite moins élevée. Là aussi, il n’y a pas de différence significative de population.
Autre point : une grande majorité (79%) compte assurer leur niveau de vie majoritairement via le système de retraite par répartition une fois la retraite venue ! Dans le détail, cela signifie que 39% d’actifs envisagent le système de retraite par répartition français comme seule source de revenus.
Cette catégorie est la plus frappante en ce sens que ses répondants sont les plus nombreux parmi ceux déclarant que leur niveau de vie va diminuer au moment de leur retraite.
Donc, les plus pessimistes quant à l’évolution de leur niveau de vie une fois à la retraite (79% contre 64% déclarant que leurs revenus viendront à parts égales de la pension du système de retraite et de leur épargne ou de leurs placements financiers ou immobiliers, les deux-tiers majoritairement du système de retraite avec un complément « par capitalisation » venant de leur épargne ou de leurs placements financiers).
D’autre part, 40% de ces sondés estiment que leurs revenus proviendront majoritairement du système de retraite par répartition, avec un complément « par capitalisation » issu de leur épargne ou de leurs placements financiers ou immobiliers.
Parmi les plus enclins à une part de « capitalisation » pour compléter leur pension retraite, se distinguent 54% de cadres et de professions intermédiaires supérieures, 53% de la catégorie aisée et 49% de diplômés supérieurs.
A noter aussi que 61% des actifs françai font d’ores et déjà une place à la retraite « par capitalisation » dans leur projection de revenus une fois à la retraite. Aux 40% déclarant que leurs revenus viendront majoritairement du système de retraite par répartition, avec un complément « par capitalisation » résultant de leur épargne ou de leurs placements financiers ou immobiliers, s’ajoutent :
- 12% qui estiment que leurs revenus proviendront à parts égales de la pension du système de retraite par répartition et de leur épargne ou de leurs placements financiers ou immobiliers,
- 9% qui comptent d’abord sur eux-mêmes avec des revenus qui proviendront majoritairement de leur épargne ou de leurs placements financiers ou immobiliers, la pension retraite issue du système de retraite par répartition n’étant pour eux qu’un complément. Ce sont les moins pessimistes quant à l’évolution de leur niveau de vie une fois à la retraite (52% seulement et 17 points d’écart par rapport aux 69% en moyenne).
« En avril dernier, dans le cadre de notre “Baromètre 2024 de l’épargne en France et en régions”, 84% des actifs étaient convaincus qu’il était nécessaire d’épargner par eux-mêmes, « par capitalisation », pour garantir au mieux leur niveau de vie, un chiffre constant sur deux années consécutives.
Néanmoins, les résultats observés avec cette nouvelle étude se confrontent à un constat de réalité, mettant en lumière un décalage entre la prise de conscience et la mise en action que ce soit par manque de ressources financières ou par manque d’information sur les moyens de le faire », analyse Catherine Baudeneau, Directrice Marketing Offre et Communication d’Altaprofits.
*Méthodologie : L’enquête « Les actifs français et leur projection vers la retraite » a été réalisé par Ifop, du 12 au 14 novembre 2024, auprès d’un échantillon de 1 125 personnes actives (en activité professionnelle) françaises représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, et constitué selon la méthode des quotas. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne.