Ce Plan Grand Âge vient d’être adopté par le Conseil départemental de l’Allier. Il vise à apporter une réponse qui se veut « adaptée et coordonnée » avec l’ensemble des acteurs du territoire face au vieillissement de la population.
« Le vieillissement est un grand défi social et sociétal actuel, raison pour laquelle nous nous fixons un double objectif : améliorer le bien-être et l’accompagnement des aînés et de renforcer la coordination des acteurs, des dispositifs et des interventions afin d’apporter une réponse adaptée à tous les moments du parcours de la vie de la personne » explique Claude Riboulet, président du Département.
Pour fixer les grandes orientations de cette démarche, l’Allier s’est projeté à l’horizon de trente ans. Avec un constat : la part des dépendants vivant à domicile devrait atteindre 80% et le nombre de dépendants les plus âgés (75 ans et plus) à domicile passerait de 11.000 à 16.800 en 35 ans. De fait, huit seniors dépendants sur dix vivraient à domicile.
Fort de ce constat, le département a dégagé sept axes qui ont permis l’élaboration de ce Plan Grand Âge : prévenir la perte d’autonomie, soutenir et favoriser le maintien à domicile, favoriser des formes d’accompagnement plurielles, promouvoir l’EHPAD de demain, soutenir les aidants et proposer des solutions de répit, renforcer l’attractivité des métiers et les parcours professionnels et moderniser la gouvernance et améliorer la visibilité de la politique "autonomie''.
Ces dernières années, en accord avec la volonté du plus grand nombre des ainés, le soutien à domicile a été favorisé plutôt que la création de nouveaux établissements dans le département.
Cependant, un risque accru d’isolement social ainsi qu’un niveau de pauvreté important pour les ainés ont mobilisé par le Département pour mener des actions de prévention de la perte d’autonomie. Elles ont vocation à retarder et à mieux préparer l’entrée dans la dépendance.
De même, les structures alternatives comme l’habitat inclusif, les résidences intergénérationnelles mêlant étudiants ou familles et personnes âgées, les résidences-seniors ou encore les résidences autonomie, devraient permettre une transition en douceur entre un domicile devenu trop grand et trop cher à entretenir et une entrée en EHPAD pas toujours souhaitée.
Ces formes d’accompagnement diversifient le parcours résidentiel, proposant un lieu d’habitation sécurisé et adapté, propice au maintien du lien social.
“Nous voulons promouvoir l’EHPAD de demain. La crise sanitaire et les difficultés connues par le secteur ont mis en lumière les nombreux enjeux auxquels ils sont confrontés aujourd’hui pour répondre aux besoins de la population bourbonnaise” analyse encore le président.
C’est pourquoi, du recrutement des professionnels au projet architectural, du projet d’établissement à la fiche de poste des agents de service hospitalier, en passant par la constitution des menus, le Conseil départemental de l’Allier veille au respect des droits fondamentaux de la personne accueillie. Il s’engage par ailleurs dans la lutte contre l’isolement et veut favoriser la venue de visiteurs bénévoles ou issus du milieu associatif dans ces établissements.
Autre point : le répit est souvent une nécessité pour des aidants qui vivent au quotidien, parfois isolés, avec un proche en perte d’autonomie. Pour le Département, le répit représente un besoin naturel qui doit s’inscrire pleinement dans les parcours de santé des personnes âgées et représente ainsi un axe majeur de la stratégie du maintien à domicile.
C’est pourquoi, il a mis en place une plateforme pour venir en aide aux aidants mais qu’il va aussi créer un accueil de jour et encourager l’essaimage des cafés des aidants pour favoriser l’échange et les rencontres entre eux.
« Le vieillissement est un grand défi social et sociétal actuel, raison pour laquelle nous nous fixons un double objectif : améliorer le bien-être et l’accompagnement des aînés et de renforcer la coordination des acteurs, des dispositifs et des interventions afin d’apporter une réponse adaptée à tous les moments du parcours de la vie de la personne » explique Claude Riboulet, président du Département.
Pour fixer les grandes orientations de cette démarche, l’Allier s’est projeté à l’horizon de trente ans. Avec un constat : la part des dépendants vivant à domicile devrait atteindre 80% et le nombre de dépendants les plus âgés (75 ans et plus) à domicile passerait de 11.000 à 16.800 en 35 ans. De fait, huit seniors dépendants sur dix vivraient à domicile.
Fort de ce constat, le département a dégagé sept axes qui ont permis l’élaboration de ce Plan Grand Âge : prévenir la perte d’autonomie, soutenir et favoriser le maintien à domicile, favoriser des formes d’accompagnement plurielles, promouvoir l’EHPAD de demain, soutenir les aidants et proposer des solutions de répit, renforcer l’attractivité des métiers et les parcours professionnels et moderniser la gouvernance et améliorer la visibilité de la politique "autonomie''.
Ces dernières années, en accord avec la volonté du plus grand nombre des ainés, le soutien à domicile a été favorisé plutôt que la création de nouveaux établissements dans le département.
Cependant, un risque accru d’isolement social ainsi qu’un niveau de pauvreté important pour les ainés ont mobilisé par le Département pour mener des actions de prévention de la perte d’autonomie. Elles ont vocation à retarder et à mieux préparer l’entrée dans la dépendance.
De même, les structures alternatives comme l’habitat inclusif, les résidences intergénérationnelles mêlant étudiants ou familles et personnes âgées, les résidences-seniors ou encore les résidences autonomie, devraient permettre une transition en douceur entre un domicile devenu trop grand et trop cher à entretenir et une entrée en EHPAD pas toujours souhaitée.
Ces formes d’accompagnement diversifient le parcours résidentiel, proposant un lieu d’habitation sécurisé et adapté, propice au maintien du lien social.
“Nous voulons promouvoir l’EHPAD de demain. La crise sanitaire et les difficultés connues par le secteur ont mis en lumière les nombreux enjeux auxquels ils sont confrontés aujourd’hui pour répondre aux besoins de la population bourbonnaise” analyse encore le président.
C’est pourquoi, du recrutement des professionnels au projet architectural, du projet d’établissement à la fiche de poste des agents de service hospitalier, en passant par la constitution des menus, le Conseil départemental de l’Allier veille au respect des droits fondamentaux de la personne accueillie. Il s’engage par ailleurs dans la lutte contre l’isolement et veut favoriser la venue de visiteurs bénévoles ou issus du milieu associatif dans ces établissements.
Autre point : le répit est souvent une nécessité pour des aidants qui vivent au quotidien, parfois isolés, avec un proche en perte d’autonomie. Pour le Département, le répit représente un besoin naturel qui doit s’inscrire pleinement dans les parcours de santé des personnes âgées et représente ainsi un axe majeur de la stratégie du maintien à domicile.
C’est pourquoi, il a mis en place une plateforme pour venir en aide aux aidants mais qu’il va aussi créer un accueil de jour et encourager l’essaimage des cafés des aidants pour favoriser l’échange et les rencontres entre eux.