Localisé dans le côlon ou le rectum, ce cancer se développe malicieusement sur plusieurs années, à partir de polypes fixés sur la paroi interne du côlon. Ôter un ou des polypes bénins permet de l'éviter. D'où l'absolue nécessité de réaliser un dépistage tous les deux ans après 50 ans, d'autant que ce cancer ne présente le plus souvent aucun symptôme apparent.
Troisième cancer le plus fréquent, après ceux de la prostate et du sein, deuxième des cancers les plus fatals derrière celui du poumon, il touche dans 95% des cas les plus de 50 ans. De plus, sa fréquence augmente avec l'âge et il devient la première cause de mortalité par cancer en France après 85 ans ! Il faut tout de même le savoir.
D’autre part, selon les statistiques, 4% des hommes et 3% des femmes développeront un cancer du côlon au cours de leur existence. Quant à l’âge moyen lors du diagnostic, il est de 70 ans chez les messieurs et 73 ans chez les dames. Bref, il s’agit d’un cancer principalement « senior ».
Rappelons qu’il existe plusieurs types de cancers du côlon. Dans plus de 80% des cas, il émane d’une tumeur bénigne, le polype adénomateux situé dans le gros intestin, qui non traitée finit par devenir cancéreuse au fil des années. En France, plus de 42.000 nouveaux cas (23.226 hommes et 18.926 femmes) et 17.500 décès sont déclarés chaque année (Source : INCa).
Une étude menée par le CNP-HGE et OpinionWay sur le niveau de connaissance des Français de 50 ans et plus en matière de cancer du côlon montre que la majorité d'entre eux connaît cette pathologie : de fait, 95% savent que ce cancer fait partie des trois cancers les plus fréquents. Seul un quart des sondés ne sait pas exactement de quoi il s’agit.
A noter également que près de la moitié (46%) des Français interrogés se déclare « pas inquiets », alors que seulement 9% le sont beaucoup. La prise de conscience quant à la dangerosité du cancer colorectal tarde donc à se mettre en place. La question se pose de savoir pourquoi…
Incontestablement, le stade tardif d’apparition des symptômes et les cas « non familiaux » sont méconnus : insidieux, ce cancer évolue souvent dans un premier temps sans symptômes perceptibles, d'où un diagnostic tardif. Le manque d'information quant aux facteurs de risques accentue de plus ce manque de considération.
Ainsi, plus de la moitié (54%) des sondés ne se perçoit pas comme à risque, un gros quart (27%) pense l'être et 19% ignorent s'ils le sont ou non. Ce dernier chiffre montre qu’une part importante de nos compatriotes est encore trop peu informée sur les facteurs de risques de la maladie. Ce n’est pourtant pas faute d’en parler tous les ans au mois de mars depuis une décennie.
Globalement et sans trop de surprise, ce cancer reste un sujet tabou : le fait est qu’il relève de la sphère intime... Ainsi, 9% des personnes n’ayant jamais fait de coloscopie et 19% n’ayant jamais fait de test immunologique se disent gênées par l’examen.
Les Français restent ainsi très réticents à se faire dépister. Un quart n’a jamais réalisé de dépistage. Moins d’une personne concernée sur trois se soumet au test de dépistage chaque année (Source : Institut National de Veille Sanitaire). Un taux bien inférieur à l’objectif européen minimal de 45% de participation et très loin derrière le taux souhaitable de 65% !
Pourtant, le cancer du côlon reste l'une des priorités du Plan Cancer 2014-2019. L'objectif de ce dernier est de guérir toujours plus via un diagnostic précoce qui permet dans la majorité des cas, un traitement plus efficace, augmentant ainsi les chances de guérison tout en évitant les traitements lourds.
Les précédents Plans Cancer ont déjà vu la création de dépistages organisés, mais des efforts restent à mener pour augmenter le taux de participants et permettre aux personnes les plus fragiles socialement d’en bénéficier. Le « bas blesse » encore de ce côté.C’est pourquoi le nouveau Plan vise à renforcer la lutte contre les inégalités en la matière afin de réduire la mortalité. Il prévoit également de mieux organiser avec le médecin traitant, la surveillance des personnes à risque.
Troisième cancer le plus fréquent, après ceux de la prostate et du sein, deuxième des cancers les plus fatals derrière celui du poumon, il touche dans 95% des cas les plus de 50 ans. De plus, sa fréquence augmente avec l'âge et il devient la première cause de mortalité par cancer en France après 85 ans ! Il faut tout de même le savoir.
D’autre part, selon les statistiques, 4% des hommes et 3% des femmes développeront un cancer du côlon au cours de leur existence. Quant à l’âge moyen lors du diagnostic, il est de 70 ans chez les messieurs et 73 ans chez les dames. Bref, il s’agit d’un cancer principalement « senior ».
Rappelons qu’il existe plusieurs types de cancers du côlon. Dans plus de 80% des cas, il émane d’une tumeur bénigne, le polype adénomateux situé dans le gros intestin, qui non traitée finit par devenir cancéreuse au fil des années. En France, plus de 42.000 nouveaux cas (23.226 hommes et 18.926 femmes) et 17.500 décès sont déclarés chaque année (Source : INCa).
Une étude menée par le CNP-HGE et OpinionWay sur le niveau de connaissance des Français de 50 ans et plus en matière de cancer du côlon montre que la majorité d'entre eux connaît cette pathologie : de fait, 95% savent que ce cancer fait partie des trois cancers les plus fréquents. Seul un quart des sondés ne sait pas exactement de quoi il s’agit.
A noter également que près de la moitié (46%) des Français interrogés se déclare « pas inquiets », alors que seulement 9% le sont beaucoup. La prise de conscience quant à la dangerosité du cancer colorectal tarde donc à se mettre en place. La question se pose de savoir pourquoi…
Incontestablement, le stade tardif d’apparition des symptômes et les cas « non familiaux » sont méconnus : insidieux, ce cancer évolue souvent dans un premier temps sans symptômes perceptibles, d'où un diagnostic tardif. Le manque d'information quant aux facteurs de risques accentue de plus ce manque de considération.
Ainsi, plus de la moitié (54%) des sondés ne se perçoit pas comme à risque, un gros quart (27%) pense l'être et 19% ignorent s'ils le sont ou non. Ce dernier chiffre montre qu’une part importante de nos compatriotes est encore trop peu informée sur les facteurs de risques de la maladie. Ce n’est pourtant pas faute d’en parler tous les ans au mois de mars depuis une décennie.
Globalement et sans trop de surprise, ce cancer reste un sujet tabou : le fait est qu’il relève de la sphère intime... Ainsi, 9% des personnes n’ayant jamais fait de coloscopie et 19% n’ayant jamais fait de test immunologique se disent gênées par l’examen.
Les Français restent ainsi très réticents à se faire dépister. Un quart n’a jamais réalisé de dépistage. Moins d’une personne concernée sur trois se soumet au test de dépistage chaque année (Source : Institut National de Veille Sanitaire). Un taux bien inférieur à l’objectif européen minimal de 45% de participation et très loin derrière le taux souhaitable de 65% !
Pourtant, le cancer du côlon reste l'une des priorités du Plan Cancer 2014-2019. L'objectif de ce dernier est de guérir toujours plus via un diagnostic précoce qui permet dans la majorité des cas, un traitement plus efficace, augmentant ainsi les chances de guérison tout en évitant les traitements lourds.
Les précédents Plans Cancer ont déjà vu la création de dépistages organisés, mais des efforts restent à mener pour augmenter le taux de participants et permettre aux personnes les plus fragiles socialement d’en bénéficier. Le « bas blesse » encore de ce côté.C’est pourquoi le nouveau Plan vise à renforcer la lutte contre les inégalités en la matière afin de réduire la mortalité. Il prévoit également de mieux organiser avec le médecin traitant, la surveillance des personnes à risque.
Mini ABCDaire du cancer
A comme alimentation
Parmi les facteurs de protection : une alimentation saine, avec des repas équilibrés comprenant fruits, légumes, céréales et pain complet (apport en fibres alimentaires et vitamines A, C, D et E). Limiter par ailleurs la consommation de viande rouge et de charcuterie, les graisses saturées et animales, les sucres lents (blé, riz, maïs).
... et activité physique
Une activité physique régulière est également source de prévention : au moins 1/2 h de marche rapide par jour ou pratique d'un sport équivalent.
C comme consommation d’alcool et de tabac...
L’Alcool et tabac restent à éviter. Il existe vraisemblablement un lien entre cancer colorectal et une surconsommation d'alcool. Le tabac augmente, quant à lui, le risque d'apparition de polypes.
...et coloscopie
Pour les patients à risque élevé, cet examen (sous anesthésie générale) permet de vérifier l’intérieur de la paroi du côlon et de détecter la présence de polypes, à l’aide d’un coloscope.
D comme dépistage précoce
Le dépistage précoce s'avère primordial puisque le cancer du côlon peut être guéri dans 9 cas sur 10 lorsque détecté précocement.
P comme poids
Veiller à son poids est recommandé. Eviter surcharge pondérale et obésité.
T comme test immunologique
Pour les patients à risque moyen, il permet de rechercher du sang occulte dans les selles
Parmi les facteurs de protection : une alimentation saine, avec des repas équilibrés comprenant fruits, légumes, céréales et pain complet (apport en fibres alimentaires et vitamines A, C, D et E). Limiter par ailleurs la consommation de viande rouge et de charcuterie, les graisses saturées et animales, les sucres lents (blé, riz, maïs).
... et activité physique
Une activité physique régulière est également source de prévention : au moins 1/2 h de marche rapide par jour ou pratique d'un sport équivalent.
C comme consommation d’alcool et de tabac...
L’Alcool et tabac restent à éviter. Il existe vraisemblablement un lien entre cancer colorectal et une surconsommation d'alcool. Le tabac augmente, quant à lui, le risque d'apparition de polypes.
...et coloscopie
Pour les patients à risque élevé, cet examen (sous anesthésie générale) permet de vérifier l’intérieur de la paroi du côlon et de détecter la présence de polypes, à l’aide d’un coloscope.
D comme dépistage précoce
Le dépistage précoce s'avère primordial puisque le cancer du côlon peut être guéri dans 9 cas sur 10 lorsque détecté précocement.
P comme poids
Veiller à son poids est recommandé. Eviter surcharge pondérale et obésité.
T comme test immunologique
Pour les patients à risque moyen, il permet de rechercher du sang occulte dans les selles