Dans le contexte actuel de la société, avec le vieillissement de la population et l’impact de la crise sanitaire, les médecines complémentaires et alternatives (MCA) apparaissent comme un levier innovant en faveur du bien-vivre et du bien-vieillir.
« Le bien-vieillir doit être envisagé dans un continuum, partant des jeunes seniors (45-60 ans) en passant par les seniors intermédiaires (60-85 ans), sans oublier les plus fragiles (85 ans et plus) et les personnes en fin de vie, rappelle Véronique Suissa, cofondatrice et directrice générale de l’A-MCA. Ce care, associé au cure, doit s’adapter aux besoins de chacun, afin de penser et d’offrir une personnalisation de la prise en charge, de l’accompagnement et de l’aide à la personne. »
Le care doit être appréhendé comme une dynamique, dont chacun a besoin tout au long de sa vie.
La demande sociétale d’un bien-vieillir
Bien entendu, le care s’exprime de manière différente selon les besoins, les contextes et les situations de vie de chacun.
« Il engage la prévention à tout âge et le prendre soin, des besoins "simples" aux besoins complexes », indique Véronique Suissa.
Cette recherche et cette demande du care est particulièrement présente chez les seniors en quête d’un « bien-vieillir » et d’une nouvelle façon de penser le vieillissement. L’enjeu est de pouvoir avancer en âge en bonne forme, physique et/ou psychique, en acceptant, avec un minimum de recul, les années qui s’ajoutent.
Face aux enjeux de la longévité et aux polémiques récurrentes dans le secteur, le politique s’empare de la question : dans ce contexte, Serge Guérin, expert du sujet et précurseur du concept du « care », représentera la thématique du vieillissement dans le cadre de la campagne menée par En Marche.
L’objectif est de porter une vision transverse du vieillissement, de la considérer sous toutes ses facettes (modes de vie, adaptation du logement, prévention, santé, métiers, aidants, etc.) sans jamais la déconnecter du care. En ce sens, les MCA sont forcément une des briques des enjeux politiques pour le bien vieillir.
« Au quotidien, le défi est de vivre et de vieillir dans la convivialité et le plaisir, de développer des liens sociaux, de participer à la vie commune », précise Véronique Suissa.
Les seniors recherchent un pouvoir d’agir sur leur santé, des outils et des attitudes centrées sur le bien-vieillir et la qualité de vie. Ils refusent la fatalité de l’âge et cherchent non pas à nier le vieillissement, mais à le minorer. En ce sens, les médecines complémentaires sont un signe de cette transformation sociologique des séniors s’inscrivant dans une logique de « bien-vieillir ».
La place des MCA
Aujourd’hui, si le soutien aux plus âgés est très largement marqué par une approche médicalisée et par une culture du médicament, le mouvement en faveur des médecines complémentaires montre que les mentalités évoluent dans le sens du bien-vieillir.
Les médecines complémentaires offrent une diversité de méthodes et d’approches destinées à améliorer la situation des citoyens dans leur diversité (habitants, seniors, aidants, salariés, etc.), qu’ils soient en santé ou fragilisés par l’âge, le handicap, la maladie ; dans un objectif de contribuer à leur bien-être, à la prévention et à la qualité de leur vie.
Ces pratiques permettent notamment de mobiliser ses propres ressources (physiques, mentales, etc.), de développer de nouvelles connaissances en prévention santé (ex. diététique, activité physique, postures, etc.), de s’approprier des techniques utiles au quotidien (ex. relaxation, respiration, mobilisation du corps, etc.) ou encore de maintenir des liens sociaux à travers des pratiques de groupe.
Autrement dit, le recours à ces pratiques est une façon de reprendre la main, d’agir concrètement sur sa santé et de contribuer directement à son bien-être. « Cette démarche est d’autant plus essentielle que notre système reste trop marqué par la médicalisation, laissant souvent de côté, les pratiques de prévention et de soins relationnels particulièrement recherchés », rappelle Véronique Suissa.
De nombreux soins non médicamenteux sont d’ailleurs déjà recommandés par la Haute Autorité de Santé (HAS) et utilisés pour accompagner les publics fragilisés par l’âge, la maladie ou le handicap. L’essor de l’activité physique adaptée, le suivi diététique ou encore le soutien psychologique des plus fragiles sont différentes manifestations de ces évolutions récentes en faveur des personnes fragiles.
L’implication de l’A-MCA
L’A-MCA s’inscrit dans cette logique avec l’ensemble des actions qu’elle met en place. Dans le cadre de son projet avec le groupe d’EHPAD associatif AAAS, elle propose aux soignants et aux salariés un accès aux MCA pour mieux prendre soin de leur bien-être.
« Prendre soin du bien-être des salariés, c’est aussi prendre soin des personnes fragilisées, car si les salariés se sentent bien, ils vont nécessairement mieux accompagner les personnes fragilisées », soutient Véronique Suissa. C’est également le cas avec le projet mis en place avec France Alzheimer, et l’accompagnement des aidants, qui permet de « contribuer au care pour eux, ainsi que pour leur proche malade », ajoute-t-elle.
Enfin, l’A-MCA a signé avec Enéal, la foncière médico-sociale du Groupe Action Logement, une convention de partenariat, afin de permettre aux établissements rattachés à la foncière de disposer d’un accompagnement dans le cadre d’un recours aux MCA.
« Que ce soit par le biais de la formation, des études ou encore de la mobilisation de pratiques sur le terrain, l’A-MCA œuvre pour le care des personnes en santé ou en fragilité et à tous les âges de la vie », conclut Véronique Suissa.
« Le bien-vieillir doit être envisagé dans un continuum, partant des jeunes seniors (45-60 ans) en passant par les seniors intermédiaires (60-85 ans), sans oublier les plus fragiles (85 ans et plus) et les personnes en fin de vie, rappelle Véronique Suissa, cofondatrice et directrice générale de l’A-MCA. Ce care, associé au cure, doit s’adapter aux besoins de chacun, afin de penser et d’offrir une personnalisation de la prise en charge, de l’accompagnement et de l’aide à la personne. »
Le care doit être appréhendé comme une dynamique, dont chacun a besoin tout au long de sa vie.
La demande sociétale d’un bien-vieillir
Bien entendu, le care s’exprime de manière différente selon les besoins, les contextes et les situations de vie de chacun.
« Il engage la prévention à tout âge et le prendre soin, des besoins "simples" aux besoins complexes », indique Véronique Suissa.
Cette recherche et cette demande du care est particulièrement présente chez les seniors en quête d’un « bien-vieillir » et d’une nouvelle façon de penser le vieillissement. L’enjeu est de pouvoir avancer en âge en bonne forme, physique et/ou psychique, en acceptant, avec un minimum de recul, les années qui s’ajoutent.
Face aux enjeux de la longévité et aux polémiques récurrentes dans le secteur, le politique s’empare de la question : dans ce contexte, Serge Guérin, expert du sujet et précurseur du concept du « care », représentera la thématique du vieillissement dans le cadre de la campagne menée par En Marche.
L’objectif est de porter une vision transverse du vieillissement, de la considérer sous toutes ses facettes (modes de vie, adaptation du logement, prévention, santé, métiers, aidants, etc.) sans jamais la déconnecter du care. En ce sens, les MCA sont forcément une des briques des enjeux politiques pour le bien vieillir.
« Au quotidien, le défi est de vivre et de vieillir dans la convivialité et le plaisir, de développer des liens sociaux, de participer à la vie commune », précise Véronique Suissa.
Les seniors recherchent un pouvoir d’agir sur leur santé, des outils et des attitudes centrées sur le bien-vieillir et la qualité de vie. Ils refusent la fatalité de l’âge et cherchent non pas à nier le vieillissement, mais à le minorer. En ce sens, les médecines complémentaires sont un signe de cette transformation sociologique des séniors s’inscrivant dans une logique de « bien-vieillir ».
La place des MCA
Aujourd’hui, si le soutien aux plus âgés est très largement marqué par une approche médicalisée et par une culture du médicament, le mouvement en faveur des médecines complémentaires montre que les mentalités évoluent dans le sens du bien-vieillir.
Les médecines complémentaires offrent une diversité de méthodes et d’approches destinées à améliorer la situation des citoyens dans leur diversité (habitants, seniors, aidants, salariés, etc.), qu’ils soient en santé ou fragilisés par l’âge, le handicap, la maladie ; dans un objectif de contribuer à leur bien-être, à la prévention et à la qualité de leur vie.
Ces pratiques permettent notamment de mobiliser ses propres ressources (physiques, mentales, etc.), de développer de nouvelles connaissances en prévention santé (ex. diététique, activité physique, postures, etc.), de s’approprier des techniques utiles au quotidien (ex. relaxation, respiration, mobilisation du corps, etc.) ou encore de maintenir des liens sociaux à travers des pratiques de groupe.
Autrement dit, le recours à ces pratiques est une façon de reprendre la main, d’agir concrètement sur sa santé et de contribuer directement à son bien-être. « Cette démarche est d’autant plus essentielle que notre système reste trop marqué par la médicalisation, laissant souvent de côté, les pratiques de prévention et de soins relationnels particulièrement recherchés », rappelle Véronique Suissa.
De nombreux soins non médicamenteux sont d’ailleurs déjà recommandés par la Haute Autorité de Santé (HAS) et utilisés pour accompagner les publics fragilisés par l’âge, la maladie ou le handicap. L’essor de l’activité physique adaptée, le suivi diététique ou encore le soutien psychologique des plus fragiles sont différentes manifestations de ces évolutions récentes en faveur des personnes fragiles.
L’implication de l’A-MCA
L’A-MCA s’inscrit dans cette logique avec l’ensemble des actions qu’elle met en place. Dans le cadre de son projet avec le groupe d’EHPAD associatif AAAS, elle propose aux soignants et aux salariés un accès aux MCA pour mieux prendre soin de leur bien-être.
« Prendre soin du bien-être des salariés, c’est aussi prendre soin des personnes fragilisées, car si les salariés se sentent bien, ils vont nécessairement mieux accompagner les personnes fragilisées », soutient Véronique Suissa. C’est également le cas avec le projet mis en place avec France Alzheimer, et l’accompagnement des aidants, qui permet de « contribuer au care pour eux, ainsi que pour leur proche malade », ajoute-t-elle.
Enfin, l’A-MCA a signé avec Enéal, la foncière médico-sociale du Groupe Action Logement, une convention de partenariat, afin de permettre aux établissements rattachés à la foncière de disposer d’un accompagnement dans le cadre d’un recours aux MCA.
« Que ce soit par le biais de la formation, des études ou encore de la mobilisation de pratiques sur le terrain, l’A-MCA œuvre pour le care des personnes en santé ou en fragilité et à tous les âges de la vie », conclut Véronique Suissa.