La vie en béguinage est un concept qui considère l’Homme dans toutes ses dimensions : capacités physiques, dimensions psychologiques et affectives. Il répond ainsi aux aspirations profondes et éternelles de tout un chacun : rester autonome, goûter la paix et l’amitié au quotidien, être utile aux autres, garder un sens à sa vie jusqu’au bout.
C’est pourquoi le béguinage est une solution simple et concrète pour envisager sa vie autrement, en particulier le
« 3e âge », en faisant place à la joie, à la solidarité, la bienveillance mutuelle, mais aussi à la capacité de décider, pour rester aux commandes de sa vie.
L’expérience inspirante des béguinages médiévaux
Au XIIIe siècle, la naissance des béguinages résulte d’un concours de circonstances économiques, sociales, politiques et religieuses, proposant aux femmes veuves ou célibataires de se regrouper pour se protéger et s’entraider. En avance sur leur temps, les béguinages restent un modèle unique de structure communautaire souple, qui préserve l’autonomie de ses membres, et les garde socialement actifs.
Un projet pour notre temps
Huit siècles ont passés et pourtant les béguinages semblent avoir été inventés pour notre époque. Les dangers et les défis de notre temps menacent aujourd’hui bien plus notre esprit que notre corps. L’éclatement des structures familiales, la disparition progressive de l’amitié de proximité, au village ou dans le quartier façonnent, notamment pour les personnes âgées, une société de solitude et de souffrance.
Isolement, sentiment d’inutilité, d’exclusion, absence de projets, dévalorisation de soi… le déclin physique naturel s’accompagne souvent d’une grande souffrance morale. Tous les professionnels de la santé des seniors le confirment, celle-ci marque presque toujours le début d’une descente douloureuse et inexorable vers la dépendance et la fin.
Un but : être au service du bien-vieillir
Mais la nature humaine a des ressources inestimables ! Aujourd’hui, de toutes parts se lèvent des personnes désireuses de rester « vivantes tant qu’elles sont en vie », et pour que la fin de vie soit encore la vie ! Habitat groupé, services partagés, villages communautaires et béguinages renaissent dans leur version moderne adaptée à notre époque. La plupart de ces projets peinent à voir le jour faute de compétences et de moyens.
Aujourd’hui le béguinage tel que nous le proposons est une solution concrète et réaliste pour envisager autrement sa vie de retraité, en faisant place à la joie, place à l’amitié – jusque et surtout dans la maladie – place à la décision et à l’autogestion. Tous ingrédients indispensables au « Bien vieillir » auquel nous aspirons tous.
Plus concrètement, un béguinage est une résidence à taille humaine où chacun pourra vivre le désir profond de rester autonome jusqu’au bout, dans un environnement paisible et fraternel, les béguinages sont implantés en ville ou dans des quartiers vivants, afin de faciliter les nécessités du quotidien (commerces, soins…).
L’Habitat inclusif, c’est quoi ? Il s’agit d’une réponse complémentaire, un « chaînon manquant », entre le logement ordinaire, et l’hébergement en institution. Habituellement, il s’agit de petits ensembles de logements indépendants, associés à des espaces communs partagés. Il permet de combiner vie autonome et sécurisation de l’environnement, et réunit souvent des personnes souhaitant intégrer un projet de vie spécifique, social et solidaire.
Créé par le Comité interministériel du Handicap en décembre 2016, l’Observatoire de l’Habitat inclusif a pour rôle de promouvoir le développement de ce type d’habitat, au service des personnes fragiles, âgées ou en situation de handicap.
Un habitat inclusif en réponse aux besoins des seniors
Les trois caractéristiques de l’Habitat inclusif :
- chaque personne dispose d’un logement personnel, un « chez-soi » qui est sa résidence principale
- Les résidents sont aidés, accompagnés, surveillés si nécessaire pour les plus fragiles
- Ils gardent une insertion active dans la vie de quartier.
Le béguinage offre à tous :
- un lieu de relations, d’amitié, où le sentiment de solitude est banni. Bienveillance et entraide sont des piliers de cette vie fraternelle,
- Un vrai « chez-soi », appartement T2 ou T3, où l’on pourra continuer à vivre « comme à la maison». Maîtrise des évènements, responsabilité de sa propre vie, droit de décider… la fin de vie doit être encore la vie !
- La possibilité de rester actif dans la société : à chaque béguinage sera confié une mission humaine et sociale, en lien avec les réalités locales : alphabétisation, visite de malades, engagements associatifs, service du plus faible, tri de vêtements ou de nourriture... se rendre utile.
C’est pourquoi le béguinage est une solution simple et concrète pour envisager sa vie autrement, en particulier le
« 3e âge », en faisant place à la joie, à la solidarité, la bienveillance mutuelle, mais aussi à la capacité de décider, pour rester aux commandes de sa vie.
L’expérience inspirante des béguinages médiévaux
Au XIIIe siècle, la naissance des béguinages résulte d’un concours de circonstances économiques, sociales, politiques et religieuses, proposant aux femmes veuves ou célibataires de se regrouper pour se protéger et s’entraider. En avance sur leur temps, les béguinages restent un modèle unique de structure communautaire souple, qui préserve l’autonomie de ses membres, et les garde socialement actifs.
Un projet pour notre temps
Huit siècles ont passés et pourtant les béguinages semblent avoir été inventés pour notre époque. Les dangers et les défis de notre temps menacent aujourd’hui bien plus notre esprit que notre corps. L’éclatement des structures familiales, la disparition progressive de l’amitié de proximité, au village ou dans le quartier façonnent, notamment pour les personnes âgées, une société de solitude et de souffrance.
Isolement, sentiment d’inutilité, d’exclusion, absence de projets, dévalorisation de soi… le déclin physique naturel s’accompagne souvent d’une grande souffrance morale. Tous les professionnels de la santé des seniors le confirment, celle-ci marque presque toujours le début d’une descente douloureuse et inexorable vers la dépendance et la fin.
Un but : être au service du bien-vieillir
Mais la nature humaine a des ressources inestimables ! Aujourd’hui, de toutes parts se lèvent des personnes désireuses de rester « vivantes tant qu’elles sont en vie », et pour que la fin de vie soit encore la vie ! Habitat groupé, services partagés, villages communautaires et béguinages renaissent dans leur version moderne adaptée à notre époque. La plupart de ces projets peinent à voir le jour faute de compétences et de moyens.
Aujourd’hui le béguinage tel que nous le proposons est une solution concrète et réaliste pour envisager autrement sa vie de retraité, en faisant place à la joie, place à l’amitié – jusque et surtout dans la maladie – place à la décision et à l’autogestion. Tous ingrédients indispensables au « Bien vieillir » auquel nous aspirons tous.
Plus concrètement, un béguinage est une résidence à taille humaine où chacun pourra vivre le désir profond de rester autonome jusqu’au bout, dans un environnement paisible et fraternel, les béguinages sont implantés en ville ou dans des quartiers vivants, afin de faciliter les nécessités du quotidien (commerces, soins…).
L’Habitat inclusif, c’est quoi ? Il s’agit d’une réponse complémentaire, un « chaînon manquant », entre le logement ordinaire, et l’hébergement en institution. Habituellement, il s’agit de petits ensembles de logements indépendants, associés à des espaces communs partagés. Il permet de combiner vie autonome et sécurisation de l’environnement, et réunit souvent des personnes souhaitant intégrer un projet de vie spécifique, social et solidaire.
Créé par le Comité interministériel du Handicap en décembre 2016, l’Observatoire de l’Habitat inclusif a pour rôle de promouvoir le développement de ce type d’habitat, au service des personnes fragiles, âgées ou en situation de handicap.
Un habitat inclusif en réponse aux besoins des seniors
Les trois caractéristiques de l’Habitat inclusif :
- chaque personne dispose d’un logement personnel, un « chez-soi » qui est sa résidence principale
- Les résidents sont aidés, accompagnés, surveillés si nécessaire pour les plus fragiles
- Ils gardent une insertion active dans la vie de quartier.
Le béguinage offre à tous :
- un lieu de relations, d’amitié, où le sentiment de solitude est banni. Bienveillance et entraide sont des piliers de cette vie fraternelle,
- Un vrai « chez-soi », appartement T2 ou T3, où l’on pourra continuer à vivre « comme à la maison». Maîtrise des évènements, responsabilité de sa propre vie, droit de décider… la fin de vie doit être encore la vie !
- La possibilité de rester actif dans la société : à chaque béguinage sera confié une mission humaine et sociale, en lien avec les réalités locales : alphabétisation, visite de malades, engagements associatifs, service du plus faible, tri de vêtements ou de nourriture... se rendre utile.