Le VRS chez les ainés : un virus méconnu qui peut s'avérer plus grave que la grippe

Le Virus Respiratoire Syncytial (VRS), bien connu chez les nourrissons car à l’origine de la majorité des bronchiolites chez les tout petits est aussi responsable d’infections respiratoires qui peuvent être dangereuses, notamment chez les aiéns concernés par une ou plusieurs comorbidités. Il faut savoir que ce virus, dont l'impact est parfois plus grave que celui de la grippe, peut entrainer des hospitalisations et des décès, chez les ainés. Comment s’en prémunir ? Le point avec le laboratoir Pfizer.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Mardi 1 Octobre 2024

Le VRS est un virus très contagieux qui peut être responsable d’une infection respiratoire allant d’une atteinte des voies respiratoires supérieures simple (type rhume…) jusqu’à une pneumonie pouvant être sévère, surtout chez les ainés souffrant de maladies chroniques telles que des maladies cardiaques (insuffisance cardiaque congestive par exemple) ou pulmonaires (tels que la BPCO ou l’asthme).
 
De fait, il faut savoir que le VRS peut être responsable d'une aggravation de ces maladies chroniques pouvant nécessiter une hospitalisation en soins intensifs, voire entraîner le décès du malade.
 
Selon une étude française, parmi les patients hospitalisés pour une infection respiratoire causée par le VRS, plus de la moitié (58%) des patients a développé au moins une complication lors de leur séjour à l’hôpital et un quart (24%) était admis en soins intensifs.
 
En ce qui concerne la mortalité intrahospitalière en lien avec le VRS, elle est estimée entre 6,6% tous services confondus et près de 13% chez les sujets admis en unités de soins intensifs.
 
Alors que le taux de mortalité dû au VRS est souvent équivalent à celui dû à la grippe, il est significativement associé à des taux plus élevés de :
• Pneumonie : 28,8% pour le VRS et 17,2% pour la grippe
• Hospitalisation : 83,2% pour le VRS et 70% pour la grippe
• Admissions en soins intensifs : 7,2% pour le VRS et 3% pour la grippe
 
Actuellement, il n’existe aucun traitement curatif spécifique à cette infection. La prise en charge est principalement symptomatique pour les manifestations cliniques bénignes (rhume, fièvre, toux) comme pour les formes graves d’atteinte des voies respiratoires inférieures, nécessitant des soins de support comme une oxygénothérapie, voire une assistance respiratoire.
 
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande la vaccination saisonnière des sujets âgés de 75 ans et plus contre le VRS, afin de réduire le nombre d’infections aiguës des voies respiratoires basses liées au VRS.
 
De plus, la HAS recommande la vaccination chez les sujets âgés de 65 ans et plus présentant des pathologies respiratoires chroniques (particulièrement BPCO) ou cardiaques (particulièrement insuffisance cardiaque) susceptibles de s’aggraver lors d'une infection à VRS.
 
En outre, les enquêtes d’acceptabilité concernant la vaccination contre le VRS chez l’adulte, menées aussi bien en France qu’à l’étranger, rapportent une majorité d’avis favorables à la vaccination1.
 
Par ailleurs, afin de réduire le fardeau de la maladie et sa transmission, le respect des mesures universelles d’hygiène et des gestes barrières font intégralement partie des moyens de prévention :
• Porter un masque lorsque vous êtes en contact avec une personne avec des symptômes et dans les lieux fréquentés
• Se laver les mains fréquemment à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique8
• Aérer son logement…




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