Le Pfizer n'augmenterait pas les risques cardiovasculaires graves chez les 75 ans et plus

Selon un communiqué de presse publié cette semaine par l’Agence nationale de sécurité sur le médicament (ANSM), le vaccin Pfizer n’augmenterait pas les risques graves de problèmes cardiovasculaires chez les personnes âgées de 75 ans et plus.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Mardi 20 Juillet 2021

De nombreux doutes sur les effets secondaires sur les vaccins circulent un peu partout… Et parmi eux, la crainte de problèmes cardiovasculaires chez les ainés, notamment avec le Pfizer. Une crainte qui semble non fondée selon une récente étude de l’ANSM réalisée avec l’Assurance Maladie.
 
Cette large étude de pharmaco-épidémiologie visait à évaluer le risque d’évènements cardiovasculaires graves chez les personnes âgées de 75 ans et plus vaccinées par rapport aux personnes âgées non-vaccinées.
 
Plus concrètement, elle a porté sur l’ensemble des cas d’hospitalisation rapportés en France pour l’un de ces événements cardiovasculaires entre le 15 décembre 2020 au 20 mars 2021 chez les personnes de 75 ans et plus vaccinées et non vaccinées.
 
Et apparemment, les résultats montrent qu’il n’y aurait pas de sur-risque de problèmes cardiovasculaires graves (infarctus du myocarde, AVC et embolie pulmonaire) à la suite d’une vaccination avec le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech chez les personnes âgées de 75 ans et plus.
 
Toujours selon cette étude, les résultats ne diffèrent pas non plus (significativement) dans les 14 jours suivant la vaccination après la première dose ou après la seconde dose. Ces données seront actualisées par EPI-PHARE en lien avec l’ANSM et la Cnam.
 
Pour rappel, la vaccination contre le Covid-19 a débuté en France le 27 décembre 2020, d’abord chez les résidents de maisons de retraite puis chez les personnes âgées de 75 ans et plus et celles souffrant de pathologies à haut risque, quel que soit leur âge.
 
Les vaccins initialement recommandés pour ces populations étaient les vaccins à ARN messager. Le Pfizer fut le premier et le plus majoritairement utilisé dans cette population. Une étude d’Epi-Phare avait déjà montré une efficacité de plus de 87% dans la réduction des formes graves de Covid-19 dans cette même population en France.










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