Ce texte* prévoit donc la revalorisation de la consultation de référence à 25 euros chez le généraliste dès le 1er mai 2017. La Sécurité sociale en remboursera 70 % (soit 17,50 euros), la complémentaire prenant le solde à sa charge, moins un euro à la charge du patient.
En réalité, différents niveaux de consultations (25, 30, 46 et 60 euros) ont été définis pour permettre aux médecins d’adapter la durée de leur consultation aux besoins des patients en fonction de la complexité de leur situation médicale (enfants, malades chroniques, personnes âgées). La consultation des psychiatres, neuropsychiatres et neurologues passera, elle, à 39 euros le 1er juillet 2017.
D’autre part, un nouveau forfait doit permettre de mieux prendre en compte les caractéristiques des patients, notamment son âge et la gravité de sa pathologie. Ceci vise à renforcer le suivi au long cours par leur médecin traitant.
De fait, la consultation d’un spécialiste vous coûtera désormais 48 euros en octobre 2017 pour un avis ponctuel demandé par le médecin traitant et 50 euros en juin 2018. Enfin, si l'acte est complexe (maladies chroniques ou instable), le prix de la consultation sera de 46 euros et de 60 euros s'il est très complexe (maladies longues et délicates, notamment cancers, maladie neurodégénérative ou malformations cardiaques).
Au-delà de ces mesures de revalorisation des tarifs médicaux, cette convention contient d’autres mesures visant à améliorer l’accès à des soins de qualité pour tous :
- pour renforcer l’accès à des soins rapides, la convention incite financièrement les praticiens à prendre en charge sous 48 heures un patient adressé par un de leur confrère ;
- en complément des mesures portées par le Pacte territoire santé, la nouvelle convention doit permettre de renforcer la lutte contre les déserts médicaux, en instaurant une aide pouvant aller jusqu’à 50.000 euros pour les professionnels qui décideraient de s'installer dans ces zones ;
- grâce au renforcement de la rémunération sur objectifs de santé publique, les médecins pourront davantage se consacrer à la prévention (risques liés à la consommation de tabac et d’alcool, par exemple) ;
- enfin, des aides permettront aux cabinets médicaux de poursuivre leur informatisation et d’alléger leurs tâches administratives. Les médecins seront accompagnés financièrement dans la mise à jour des logiciels compatibles avec l’automatisation du tiers-payant généralisé, ce qui facilitera la mise en place de cette mesure prévue par la loi de modernisation du système de santé.
Au total, près de 1,3 milliard d’euros supplémentaires seront investis chaque année dans la médecine libérale par l’Assurance maladie et les complémentaires santé. A noter que les complémentaires santé se donnent jusqu'à la mi-septembre pour signer ou non cette nouvelle convention.
*ne concerne pas les médecins du secteur 2 qui pratiquent les honoraires libres et n’ont pas passé de convention ou signé de contrat avec l’assurance maladie.
En réalité, différents niveaux de consultations (25, 30, 46 et 60 euros) ont été définis pour permettre aux médecins d’adapter la durée de leur consultation aux besoins des patients en fonction de la complexité de leur situation médicale (enfants, malades chroniques, personnes âgées). La consultation des psychiatres, neuropsychiatres et neurologues passera, elle, à 39 euros le 1er juillet 2017.
D’autre part, un nouveau forfait doit permettre de mieux prendre en compte les caractéristiques des patients, notamment son âge et la gravité de sa pathologie. Ceci vise à renforcer le suivi au long cours par leur médecin traitant.
De fait, la consultation d’un spécialiste vous coûtera désormais 48 euros en octobre 2017 pour un avis ponctuel demandé par le médecin traitant et 50 euros en juin 2018. Enfin, si l'acte est complexe (maladies chroniques ou instable), le prix de la consultation sera de 46 euros et de 60 euros s'il est très complexe (maladies longues et délicates, notamment cancers, maladie neurodégénérative ou malformations cardiaques).
Au-delà de ces mesures de revalorisation des tarifs médicaux, cette convention contient d’autres mesures visant à améliorer l’accès à des soins de qualité pour tous :
- pour renforcer l’accès à des soins rapides, la convention incite financièrement les praticiens à prendre en charge sous 48 heures un patient adressé par un de leur confrère ;
- en complément des mesures portées par le Pacte territoire santé, la nouvelle convention doit permettre de renforcer la lutte contre les déserts médicaux, en instaurant une aide pouvant aller jusqu’à 50.000 euros pour les professionnels qui décideraient de s'installer dans ces zones ;
- grâce au renforcement de la rémunération sur objectifs de santé publique, les médecins pourront davantage se consacrer à la prévention (risques liés à la consommation de tabac et d’alcool, par exemple) ;
- enfin, des aides permettront aux cabinets médicaux de poursuivre leur informatisation et d’alléger leurs tâches administratives. Les médecins seront accompagnés financièrement dans la mise à jour des logiciels compatibles avec l’automatisation du tiers-payant généralisé, ce qui facilitera la mise en place de cette mesure prévue par la loi de modernisation du système de santé.
Au total, près de 1,3 milliard d’euros supplémentaires seront investis chaque année dans la médecine libérale par l’Assurance maladie et les complémentaires santé. A noter que les complémentaires santé se donnent jusqu'à la mi-septembre pour signer ou non cette nouvelle convention.
*ne concerne pas les médecins du secteur 2 qui pratiquent les honoraires libres et n’ont pas passé de convention ou signé de contrat avec l’assurance maladie.