Durant ces quatre jours, le salon va mettre en lumière ce qui fait la mode et les tendances de ce secteur en plein boom… Les 250 exposants arrivent chaque année de tous les horizons de la « Planète Fil ». Qu’ils viennent d’Afrique du Sud ou du Japon, d’Italie ou des USA, de Besançon ou de Bruxelles, de Berlin ou de Londres, ils transportent dans leurs malles les soies les plus précieuses, les tissus les plus rares, les fils les plus étonnants…
Voyageurs au long cours, curieux de tout ce qui constitue cet univers, ils n’ont d’autres buts que de séduire, une fois encore, cette frange d’humanité que le textile affole ! En tout, 12 000 m2 dédiés aux arts du fil. Vous y débusquerez aussi bien l’école de dentelle que l’association la plus fondue de tricot ou la créatrice textile la plus en vue…
Mais AEF, ce sont aussi des expositions : Mayas, Huichols, Tenangos, Kunas d’Amérique Centrale, mais aussi indiens du Nordeste brésilien ! Présentant les techniques les plus variées, du tissage, à la broderie, en passant par le collage, diverses techniques de dentelle ou encore le crochet, cette exposition mettra en lumière les artistes et les artisans de grands peuples d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud.
Réalisées avec les mêmes techniques que celles pratiquées depuis des siècles, les pièces exposées au salon sont dans la droite ligne de celles que fabriquaient leurs grands ancêtres. C’est donc un fabuleux voyage dans le temps que propose cette exposition qui montre, outre la puissance de l’empreinte culturelle, le haut niveau de civilisation auquel les très, très grands aïeuls des générations actuelles étaient parvenus…
AEF c’est aussi des cours pour tous les niveaux qui permettent d’aborder les techniques les plus variées de broderie classique, de dentelle aux fuseaux, de couture, de teinture, etc. Par ailleurs, Olivier Pétigny, professeur de l’Ecole de la chambre syndicale de la couture parisienne qui forme les futurs
« grands », animera un espace consacré non pas à de la simple customisation, mais à une véritable recréation de vieux vêtements en modèles « couture » !
Mais l’Aiguille en Fête, c’est aussi le Championnat de Vitesse de Tricot, “Speed Knitting” qui réunit sur un véritable ring les tricoteuses (et quelques tricoteurs) les plus rapides de l’année, c’est également un grand Championnat de Couture qui permettra d’élire la couturière la plus précise et la plus rapide de sa génération…
Voyageurs au long cours, curieux de tout ce qui constitue cet univers, ils n’ont d’autres buts que de séduire, une fois encore, cette frange d’humanité que le textile affole ! En tout, 12 000 m2 dédiés aux arts du fil. Vous y débusquerez aussi bien l’école de dentelle que l’association la plus fondue de tricot ou la créatrice textile la plus en vue…
Mais AEF, ce sont aussi des expositions : Mayas, Huichols, Tenangos, Kunas d’Amérique Centrale, mais aussi indiens du Nordeste brésilien ! Présentant les techniques les plus variées, du tissage, à la broderie, en passant par le collage, diverses techniques de dentelle ou encore le crochet, cette exposition mettra en lumière les artistes et les artisans de grands peuples d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud.
Réalisées avec les mêmes techniques que celles pratiquées depuis des siècles, les pièces exposées au salon sont dans la droite ligne de celles que fabriquaient leurs grands ancêtres. C’est donc un fabuleux voyage dans le temps que propose cette exposition qui montre, outre la puissance de l’empreinte culturelle, le haut niveau de civilisation auquel les très, très grands aïeuls des générations actuelles étaient parvenus…
AEF c’est aussi des cours pour tous les niveaux qui permettent d’aborder les techniques les plus variées de broderie classique, de dentelle aux fuseaux, de couture, de teinture, etc. Par ailleurs, Olivier Pétigny, professeur de l’Ecole de la chambre syndicale de la couture parisienne qui forme les futurs
« grands », animera un espace consacré non pas à de la simple customisation, mais à une véritable recréation de vieux vêtements en modèles « couture » !
Mais l’Aiguille en Fête, c’est aussi le Championnat de Vitesse de Tricot, “Speed Knitting” qui réunit sur un véritable ring les tricoteuses (et quelques tricoteurs) les plus rapides de l’année, c’est également un grand Championnat de Couture qui permettra d’élire la couturière la plus précise et la plus rapide de sa génération…
Trésors Mayas
Depuis plus de 3 000 ans, les Mayas résistent à tout : aux guerres intestines, aux bouleversements climatiques, aux massacres des conquistadors, au fléau des maladies, aux dictatures les plus violentes… Qu’on les élimine directement ou que l’on tente d’éradiquer en eux toute forme d’identité culturelle, ils semblent être entrés en résistance de toute éternité… Et les textiles d’hier ou d’aujourd’hui présentés à l’Aiguille en fête sont les véritables trésors d’une civilisation qui n’a jamais abandonné les seules armes susceptibles de faire remporter tous les combats : les armes culturelles…
Voilà trois millénaires que les femmes mayas réalisent des tissages d’une étonnante complexité à partir du traditionnel métier de ceinture, appareil rudimentaire que l’on porte à la taille. Tisser est un acte sacré... Le filage et le tissage, associés au symbolisme de l’enfantement, mais aussi à l’oeuvre divine décrite dans les textes anciens (Popol Vuh) ou transmis de génération en génération, sont des actes essentiels à la reproduction de l’univers spirituel des Mayas. Placées sous les auspices de la déesse Ixchel à l’époque précolombienne, les tisserandes contemporaines réalisent des textiles au sein desquels figurent, encore et toujours, les symboles de l’univers cosmogonique traditionnel : soleil, lune, étoiles, éclairs, animaux fabuleux, etc., ainsi que les cycles du calendrier.
Les motifs brochés sur les somptueux costumes féminins peuvent se lire comme un texte où se trouvent inscrits l’origine du village, l’âge, la position sociale de celle qui le porte, sans oublier le récit des mythes et de l’histoire locale.
Les conditions climatiques qui prévalent dans l’aire maya n’ont pas permis la conservation de textiles anciens. Quelques rares fragments datant de l’époque précolombienne sont les seuls vestiges connus de cette production dont témoigne largement par ailleurs l’iconographie des stèles, des codex et des poteries.
Au XVIè siècle les hommes ont adopté matériaux et techniques apportés par les Espagnols tels que la laine et la soie, travaillées sur le métier droit à pédales, tandis que les femmes continuèrent à ourdir leurs chaînes de coton et restèrent fidèles au métier traditionnel.
Voilà trois millénaires que les femmes mayas réalisent des tissages d’une étonnante complexité à partir du traditionnel métier de ceinture, appareil rudimentaire que l’on porte à la taille. Tisser est un acte sacré... Le filage et le tissage, associés au symbolisme de l’enfantement, mais aussi à l’oeuvre divine décrite dans les textes anciens (Popol Vuh) ou transmis de génération en génération, sont des actes essentiels à la reproduction de l’univers spirituel des Mayas. Placées sous les auspices de la déesse Ixchel à l’époque précolombienne, les tisserandes contemporaines réalisent des textiles au sein desquels figurent, encore et toujours, les symboles de l’univers cosmogonique traditionnel : soleil, lune, étoiles, éclairs, animaux fabuleux, etc., ainsi que les cycles du calendrier.
Les motifs brochés sur les somptueux costumes féminins peuvent se lire comme un texte où se trouvent inscrits l’origine du village, l’âge, la position sociale de celle qui le porte, sans oublier le récit des mythes et de l’histoire locale.
Les conditions climatiques qui prévalent dans l’aire maya n’ont pas permis la conservation de textiles anciens. Quelques rares fragments datant de l’époque précolombienne sont les seuls vestiges connus de cette production dont témoigne largement par ailleurs l’iconographie des stèles, des codex et des poteries.
Au XVIè siècle les hommes ont adopté matériaux et techniques apportés par les Espagnols tels que la laine et la soie, travaillées sur le métier droit à pédales, tandis que les femmes continuèrent à ourdir leurs chaînes de coton et restèrent fidèles au métier traditionnel.