Chaque catastrophe naturelle a ses miracles…
Hier, deux survivants ont été retrouvés dans la ville d’Ishinomaki. Neuf jours après le tremblement de terre et le tsunami qui ont ravagé le nord-est du Japon, les sauveteurs ont donc récupéré une grand-mère de 80 ans et son petit-fils âgés de 16 ans.
Ils étaient coincés sous les débris de leur maison, dans ce qui restait de la cuisine de leur ancien logement. « Ils étaient en légère hypothermie, mais conscients » a indiqué le porte-parole de la police.
Chaque catastrophe naturelle touche particulièrement les personnes âgées… Haïti, Thaïlande, Sri Lanka, Nouvelle Orléans… Tsunami, tempête tropicale, séisme, etc. Ces terribles caprices de la nature entrainent systématiquement des milliers et des milliers de morts… Hommes, femmes, enfants : nous sommes bien évidemment tous en danger face aux colères de la planète. Pourtant, il convient de rappeler que ce sont toujours les aînés qui sont les premiers touchés par ces catastrophes naturelles ! Surtout dans le pays le « plus vieux » du monde.
Une étude de l’Association américaine pour la défense des retraités (AARP), intitulée « We can do better », datant de 2006, indique qu’en cas de catastrophe naturelle, 15% des personnes âgées de 50 ans et plus ne sont pas capables de s’en sortir seules sans une aide extérieure (autre que la famille ou les proches)… un pourcentage, qui bien entendu, augmente avec l’âge. « Les récentes tragédies nous rappellent que nous sommes tous en danger, mais que le risque est encore plus grand pour les personnes âgées ou handicapées » soulignait à cette époque Bill Novelli, président de l’AARP.
Aujourd’hui, le site Internet de Médecins sans frontières (MSF), met en avant la précarité des personnes âgées japonaises, notamment celles atteintes de maladies chroniques. Le Dr Yoshitaka Nakagawa est rentré samedi soir après avoir passé la semaine dans le nord-est (…). Il a notamment rencontré un patient âgé de 70 ans souffrant d’insuffisance rénale chronique, et dont l’état de santé s’est détérioré, faute d’accès à un centre médical disposant d’un appareil d’hémodialyse.
Hier, deux survivants ont été retrouvés dans la ville d’Ishinomaki. Neuf jours après le tremblement de terre et le tsunami qui ont ravagé le nord-est du Japon, les sauveteurs ont donc récupéré une grand-mère de 80 ans et son petit-fils âgés de 16 ans.
Ils étaient coincés sous les débris de leur maison, dans ce qui restait de la cuisine de leur ancien logement. « Ils étaient en légère hypothermie, mais conscients » a indiqué le porte-parole de la police.
Chaque catastrophe naturelle touche particulièrement les personnes âgées… Haïti, Thaïlande, Sri Lanka, Nouvelle Orléans… Tsunami, tempête tropicale, séisme, etc. Ces terribles caprices de la nature entrainent systématiquement des milliers et des milliers de morts… Hommes, femmes, enfants : nous sommes bien évidemment tous en danger face aux colères de la planète. Pourtant, il convient de rappeler que ce sont toujours les aînés qui sont les premiers touchés par ces catastrophes naturelles ! Surtout dans le pays le « plus vieux » du monde.
Une étude de l’Association américaine pour la défense des retraités (AARP), intitulée « We can do better », datant de 2006, indique qu’en cas de catastrophe naturelle, 15% des personnes âgées de 50 ans et plus ne sont pas capables de s’en sortir seules sans une aide extérieure (autre que la famille ou les proches)… un pourcentage, qui bien entendu, augmente avec l’âge. « Les récentes tragédies nous rappellent que nous sommes tous en danger, mais que le risque est encore plus grand pour les personnes âgées ou handicapées » soulignait à cette époque Bill Novelli, président de l’AARP.
Aujourd’hui, le site Internet de Médecins sans frontières (MSF), met en avant la précarité des personnes âgées japonaises, notamment celles atteintes de maladies chroniques. Le Dr Yoshitaka Nakagawa est rentré samedi soir après avoir passé la semaine dans le nord-est (…). Il a notamment rencontré un patient âgé de 70 ans souffrant d’insuffisance rénale chronique, et dont l’état de santé s’est détérioré, faute d’accès à un centre médical disposant d’un appareil d’hémodialyse.
« Heureusement sa famille est restée auprès de lui et faisait tout son possible pour l’aider. Elle surveillait son poids, son taux de sucre sanguin, s’assurait qu’il mange et qu’il fasse de l’exercice », explique le Dr Yoshitaka Nakagawa dans l’article de MSF. Le médecin lui a prescrit et fourni un traitement. Une autre équipe mobile MSF continuera de suivre l’état de santé du patient dans les prochains jours.
Les principaux problèmes rencontrés par les médecins de MSF restent les maladies chroniques observées au sein d’une population essentiellement âgée. Les douze personnes qui composent les équipes mobiles MSF continuent de faire des consultations médicales dans les centres d’évacuations des régions affectées. Elles répondent aux attentes et aux besoins spécifiques des sinistrés, comme la fourniture de kits d’hygiène (savon, brosse à dents, dentifrice, serviette de toilette, etc.)
« Les plus âgés sont aussi les plus vulnérables face à ce type de situation, explique Ritsuko Nishimae, psychologue pour MSF. Le séisme et les tsunamis ont provoqué un véritable traumatisme, plus important encore chez les personnes âgées évacuées de leur domicile. Si la plupart des gens ont la capacité de s'adapter aux nouvelles conditions de vie, cette adaptation est plus difficile et exige plus de temps chez les personnes âgées ».
Avant le tremblement de terre, une quarantaine de personnes travaillaient pour MSF dans ses bureaux de Tokyo. Cinq autres personnes sont arrivées en renfort pour assister les activités d’une équipe de 12 volontaires présents aujourd’hui dans le Nord-Est.
Les principaux problèmes rencontrés par les médecins de MSF restent les maladies chroniques observées au sein d’une population essentiellement âgée. Les douze personnes qui composent les équipes mobiles MSF continuent de faire des consultations médicales dans les centres d’évacuations des régions affectées. Elles répondent aux attentes et aux besoins spécifiques des sinistrés, comme la fourniture de kits d’hygiène (savon, brosse à dents, dentifrice, serviette de toilette, etc.)
« Les plus âgés sont aussi les plus vulnérables face à ce type de situation, explique Ritsuko Nishimae, psychologue pour MSF. Le séisme et les tsunamis ont provoqué un véritable traumatisme, plus important encore chez les personnes âgées évacuées de leur domicile. Si la plupart des gens ont la capacité de s'adapter aux nouvelles conditions de vie, cette adaptation est plus difficile et exige plus de temps chez les personnes âgées ».
Avant le tremblement de terre, une quarantaine de personnes travaillaient pour MSF dans ses bureaux de Tokyo. Cinq autres personnes sont arrivées en renfort pour assister les activités d’une équipe de 12 volontaires présents aujourd’hui dans le Nord-Est.