Si les chaleurs extrêmes sont dangereuses pour les personnes âgées, les périodes de grands froids le sont également… De fait, la vague de températures polaires qui a touché la France l’hiver dernier s’est avérée particulièrement meurtrière pour les personnes âgées.
Selon l’InVS, qui vient de publier ses premières estimations dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’hiver 2008-2009, l’un des plus froids de ces dix dernières années, a été responsable d’une hausse importante de la mortalité, avec un excès de près de 6 000 décès sur les six premières semaines de 2009 comparé aux trois années précédentes.
Ce résultat, estime l’institut, « s’observe plus particulièrement chez les personnes les plus âgées (85 ans et plus) et se distribue de façon hétérogène entre les régions ». Outre la vague de froid, l’InVS note que les « pathologies respiratoires infectieuses ont été très présentes chez les personnes âgées et cela depuis le début du mois de décembre 2008 » ; et que la « grippe, sans être plus sévère que celle des trois années précédentes, a touché une part importante de la population ».
Enfin, comme le rappelle l’institut, « la survenue d’évènements climatiques (vague de froid) ou épidémiques peut être directement ou indirectement responsable d’une partie de la mortalité, avec parfois un décalage de plusieurs jours à plusieurs semaines. Outre leur effet direct sur la mortalité, ces différents évènements peuvent entraîner une déstabilisation de l’état général pouvant conduire au décès chez les personnes les plus vulnérables, notamment en cas de pathologies chroniques, et chez les personnes âgées ».
C’est en Basse-Normandie, en Bourgogne, en Bretagne, en Poitou-Charentes et dans le Languedoc-Roussillon que cette hausse du nombre de décès a été la plus importante. Rappelons également qu’en dehors de tout événement inhabituel (de type canicule), le taux de mortalité est toujours plus élevé en hiver et plus bas en été.
Selon l’InVS, qui vient de publier ses premières estimations dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’hiver 2008-2009, l’un des plus froids de ces dix dernières années, a été responsable d’une hausse importante de la mortalité, avec un excès de près de 6 000 décès sur les six premières semaines de 2009 comparé aux trois années précédentes.
Ce résultat, estime l’institut, « s’observe plus particulièrement chez les personnes les plus âgées (85 ans et plus) et se distribue de façon hétérogène entre les régions ». Outre la vague de froid, l’InVS note que les « pathologies respiratoires infectieuses ont été très présentes chez les personnes âgées et cela depuis le début du mois de décembre 2008 » ; et que la « grippe, sans être plus sévère que celle des trois années précédentes, a touché une part importante de la population ».
Enfin, comme le rappelle l’institut, « la survenue d’évènements climatiques (vague de froid) ou épidémiques peut être directement ou indirectement responsable d’une partie de la mortalité, avec parfois un décalage de plusieurs jours à plusieurs semaines. Outre leur effet direct sur la mortalité, ces différents évènements peuvent entraîner une déstabilisation de l’état général pouvant conduire au décès chez les personnes les plus vulnérables, notamment en cas de pathologies chroniques, et chez les personnes âgées ».
C’est en Basse-Normandie, en Bourgogne, en Bretagne, en Poitou-Charentes et dans le Languedoc-Roussillon que cette hausse du nombre de décès a été la plus importante. Rappelons également qu’en dehors de tout événement inhabituel (de type canicule), le taux de mortalité est toujours plus élevé en hiver et plus bas en été.