Cette enquête dresse un état des lieux, identifie les obstacles à l’œuvre et permet ainsi aux acteurs de la mobilité de mieux comprendre les déplacements ou le renoncement aux déplacements des ainés en France aujourd’hui…
D’une manière générale, on constate une réduction de la fréquence des déplacements des seniors au fil du temps. Par exemple, chez les 55-64 ans, les trois-quarts (74%) se déplacent de manière quotidienne, alors qu’ils ne sont plus que 41% au-delà de 75 ans. Pour cette tranche d’âge, la fréquence des déplacements se compte même en mois pour un petit quart (24%) d’entre eux.
La fréquence des déplacements des seniors est étroitement liée à leur niveau de vie. Ainsi, si 71% d’entre eux au revenu supérieur à 1.700 euros se déplacent tous les jours, ils ne sont plus que 40% seulement à sortir de chez eux quotidiennement lorsque leur revenu se trouve en dessous du seuil de pauvreté.
Ce qui signifie que 60% des seniors précaires renoncent aux services de la vie quotidienne par manque de moyens financiers (contre 29 %) pour les plus favorisés. Un point fondamental car le niveau des retraites ne va pas aller en s’arrangeant…
Le lieu de vie n’est pas non plus sans conséquence… Ainsi et sans trop de surprise, les ainés ruraux se déplacent moins que les urbains. De fait, une personne sur trois ne se déplace pas quotidiennement en ville contre une sur deux en zone rurale. On constate donc que l’isolement des seniors est un phénomène significatif sur l’ensemble du territoire, qui s’amplifie dans les zones rurales.
Alors que la conduite et le permis des personnes âgées est une question qui revient sans cesse dans l’actualité, cette étude indique que la voiture reste le mode de déplacement prépondérant pour les deux-tiers des ainés et que cette utilisation varie avec l’âge !
Moyen privilégié à 69% pour les 65-74 ans, elle l’est à 67% pour les encore actifs 55-64 ans à 67%, et demeure encore à 61% le moyen de se déplacer pour les plus de 75 ans ! La marche à pied -c’est bon pour la santé- reste toutefois le principal moyen de transport pour 48% des seniors devant les transports en commun (25%) et la voiture comme passager (21%)
« A l’ère des révolutions technologiques et d’une société qui revendique une « mobilité intelligente », nos aînés font face à une mobilité souvent contrainte, avec pour conséquence, bien souvent le non accès aux soins, aux commerces, aux équipements culturels et l’isolement social. Il faut réfléchir à comment prolonger l’autonomie des seniors à domicile » alerte Florence Gilbert, directrice générale de Wimoov.
Le coût des déplacements est le premier motif pour réduire ses déplacements pour 37% des seniors, suivit par les problèmes de santé (36%), et l’absence de moyens de transports collectifs (30%). Autre information intéressante : ces sondés indiquent qu’ils s’adaptent à leur environnement s’agissant de se déplacer, puisque seuls 19% réduisent leurs déplacement du fait de l’inadaptation de leur lieu de vie (absence d’ascenseur, trottoir trop haut, pas de banc) ou de la peur (des transports en commun, de se perdre, de tomber) pour 17%.
« Améliorer la densité du réseau de transports en commun est primordial, notamment dans les zones les moins desservies. Mais à court terme, il faut innover : favoriser les modes de déplacements actifs, le co-voiturage, la mutualisation des solutions. Un bus scolaire doit pouvoir transporter des seniors par exemple. En mutualisant, on baisse les coûts pour la collectivité et le prix pour les usagers » analyse Florence Gilbert.
Enquête réalisée en ligne et en face-à-face auprès d’un échantillon représentatif de 1053 seniors de plus de 55 ans.
D’une manière générale, on constate une réduction de la fréquence des déplacements des seniors au fil du temps. Par exemple, chez les 55-64 ans, les trois-quarts (74%) se déplacent de manière quotidienne, alors qu’ils ne sont plus que 41% au-delà de 75 ans. Pour cette tranche d’âge, la fréquence des déplacements se compte même en mois pour un petit quart (24%) d’entre eux.
La fréquence des déplacements des seniors est étroitement liée à leur niveau de vie. Ainsi, si 71% d’entre eux au revenu supérieur à 1.700 euros se déplacent tous les jours, ils ne sont plus que 40% seulement à sortir de chez eux quotidiennement lorsque leur revenu se trouve en dessous du seuil de pauvreté.
Ce qui signifie que 60% des seniors précaires renoncent aux services de la vie quotidienne par manque de moyens financiers (contre 29 %) pour les plus favorisés. Un point fondamental car le niveau des retraites ne va pas aller en s’arrangeant…
Le lieu de vie n’est pas non plus sans conséquence… Ainsi et sans trop de surprise, les ainés ruraux se déplacent moins que les urbains. De fait, une personne sur trois ne se déplace pas quotidiennement en ville contre une sur deux en zone rurale. On constate donc que l’isolement des seniors est un phénomène significatif sur l’ensemble du territoire, qui s’amplifie dans les zones rurales.
Alors que la conduite et le permis des personnes âgées est une question qui revient sans cesse dans l’actualité, cette étude indique que la voiture reste le mode de déplacement prépondérant pour les deux-tiers des ainés et que cette utilisation varie avec l’âge !
Moyen privilégié à 69% pour les 65-74 ans, elle l’est à 67% pour les encore actifs 55-64 ans à 67%, et demeure encore à 61% le moyen de se déplacer pour les plus de 75 ans ! La marche à pied -c’est bon pour la santé- reste toutefois le principal moyen de transport pour 48% des seniors devant les transports en commun (25%) et la voiture comme passager (21%)
« A l’ère des révolutions technologiques et d’une société qui revendique une « mobilité intelligente », nos aînés font face à une mobilité souvent contrainte, avec pour conséquence, bien souvent le non accès aux soins, aux commerces, aux équipements culturels et l’isolement social. Il faut réfléchir à comment prolonger l’autonomie des seniors à domicile » alerte Florence Gilbert, directrice générale de Wimoov.
Le coût des déplacements est le premier motif pour réduire ses déplacements pour 37% des seniors, suivit par les problèmes de santé (36%), et l’absence de moyens de transports collectifs (30%). Autre information intéressante : ces sondés indiquent qu’ils s’adaptent à leur environnement s’agissant de se déplacer, puisque seuls 19% réduisent leurs déplacement du fait de l’inadaptation de leur lieu de vie (absence d’ascenseur, trottoir trop haut, pas de banc) ou de la peur (des transports en commun, de se perdre, de tomber) pour 17%.
« Améliorer la densité du réseau de transports en commun est primordial, notamment dans les zones les moins desservies. Mais à court terme, il faut innover : favoriser les modes de déplacements actifs, le co-voiturage, la mutualisation des solutions. Un bus scolaire doit pouvoir transporter des seniors par exemple. En mutualisant, on baisse les coûts pour la collectivité et le prix pour les usagers » analyse Florence Gilbert.
Enquête réalisée en ligne et en face-à-face auprès d’un échantillon représentatif de 1053 seniors de plus de 55 ans.