Avant de revenir sur cette étude, rappelons tout d’abord que le glaucome est une affection du nerf optique, liée le plus souvent à une augmentation anormale de la tension à l’intérieur de l’oeil. A terme, cela peut entraîner une altération progressive de la vision et cela sans aucune douleur ni aucun signe d’alerte. Cette pathologie survient le plus souvent après 40 ans et peut rendre aveugle si elle n’est pas prise en charge à temps. Seul un bilan ophtalmologique permet de diagnostiquer un glaucome car cette maladie est insidieuse et silencieuse.
En fait, lorsque le champ visuel se rétrécit, il est déjà trop tard ! Cependant, plus le glaucome est dépisté à temps, plus l’évolution de la maladie peut être contrôlée efficacement grâce à des traitements appropriés. Simple, indolore, ce contrôle met en évidence le principal facteur de risque de glaucome : l’hypertonie, c’est-à-dire l’élévation de la tension oculaire. On estime qu’en France, 400.000 personnes seraient concernées par un glaucome sans le savoir…
Cette étude, qui a été financée par l’association caritative britannique Fight for Sight, pourrait accélérer le processus de diagnostic et permettre aux médecins d’identifier la maladie plus tôt et donc, de démarrer le traitement avant l’apparition de lésions permanentes. Dans ce cas, précis, les chercheurs ont découvert qu’ils pouvaient diagnostiquer la maladie en observant des cartographies des mouvements oculaires de personnes en train de regarder la télévision…
Pour ce faire, l’équipe dirigée par le professeur David Crabb a comparé un groupe de 32 personnes âgées ayant des yeux en bonne santé et 44 patients avec un glaucome. Ensuite, les participants ont regardé trois extraits de films et de programmes télé sur un ordinateur tandis qu’un système d’oculométrie enregistrait tous les mouvements oculaires, et en particulier la direction dans laquelle les personnes regardaient. Ces données ont ensuite été utilisées pour produire des cartographies détaillées qui ont permis de diagnostiquer le glaucome.
Comme l’indique le professeur Crabb « il s’agit de résultats préliminaires mais nous avons découvert que nous pouvions identifier les patients atteints de glaucome en observant la manière dont les personnes regardent la télévision. Cela pourrait avoir un impact important sur la détection ou le suivi d’une maladie qui est actuellement à l’origine d’un cas sur dix de cécité recensés au Royaume-Uni. Une fois que les lésions apparaissent, elles sont irréversibles ; un diagnostic précoce est donc essentiel pour identifier une maladie qui continuera de devenir de plus en plus fréquente au fur et à mesure que notre population vieillira. »
De son côté, le docteur Dolores M Conroy a déclaré : « l’un des six objectifs à long terme de Fight for Sight est de permettre une détection plus précoce de maladies telles que le glaucome. Le traitement et le diagnostic précoces peuvent éviter aux personnes de perdre la vue, nous sommes donc ravis que cette étude ouvre la porte au développement d’un nouveau test clinique pour le glaucome ». Rappelons que cette étude a été publiée dans le journal Frontiers in Aging Neuroscience.
En fait, lorsque le champ visuel se rétrécit, il est déjà trop tard ! Cependant, plus le glaucome est dépisté à temps, plus l’évolution de la maladie peut être contrôlée efficacement grâce à des traitements appropriés. Simple, indolore, ce contrôle met en évidence le principal facteur de risque de glaucome : l’hypertonie, c’est-à-dire l’élévation de la tension oculaire. On estime qu’en France, 400.000 personnes seraient concernées par un glaucome sans le savoir…
Cette étude, qui a été financée par l’association caritative britannique Fight for Sight, pourrait accélérer le processus de diagnostic et permettre aux médecins d’identifier la maladie plus tôt et donc, de démarrer le traitement avant l’apparition de lésions permanentes. Dans ce cas, précis, les chercheurs ont découvert qu’ils pouvaient diagnostiquer la maladie en observant des cartographies des mouvements oculaires de personnes en train de regarder la télévision…
Pour ce faire, l’équipe dirigée par le professeur David Crabb a comparé un groupe de 32 personnes âgées ayant des yeux en bonne santé et 44 patients avec un glaucome. Ensuite, les participants ont regardé trois extraits de films et de programmes télé sur un ordinateur tandis qu’un système d’oculométrie enregistrait tous les mouvements oculaires, et en particulier la direction dans laquelle les personnes regardaient. Ces données ont ensuite été utilisées pour produire des cartographies détaillées qui ont permis de diagnostiquer le glaucome.
Comme l’indique le professeur Crabb « il s’agit de résultats préliminaires mais nous avons découvert que nous pouvions identifier les patients atteints de glaucome en observant la manière dont les personnes regardent la télévision. Cela pourrait avoir un impact important sur la détection ou le suivi d’une maladie qui est actuellement à l’origine d’un cas sur dix de cécité recensés au Royaume-Uni. Une fois que les lésions apparaissent, elles sont irréversibles ; un diagnostic précoce est donc essentiel pour identifier une maladie qui continuera de devenir de plus en plus fréquente au fur et à mesure que notre population vieillira. »
De son côté, le docteur Dolores M Conroy a déclaré : « l’un des six objectifs à long terme de Fight for Sight est de permettre une détection plus précoce de maladies telles que le glaucome. Le traitement et le diagnostic précoces peuvent éviter aux personnes de perdre la vue, nous sommes donc ravis que cette étude ouvre la porte au développement d’un nouveau test clinique pour le glaucome ». Rappelons que cette étude a été publiée dans le journal Frontiers in Aging Neuroscience.