Parce que le maintien à domicile des personnes âgées est un enjeu sociétal majeur, le CSTB et ses partenaires ont décidé de tester dans le sud de la France des solutions techniques, qui « demain », pourront permettre aux aînés de rester chez eux plus longtemps, en toute sécurité.
Plus concrètement, l’objectif de Gerhome (pour Gerontology at Home) est de « concevoir, d'expérimenter et de certifier des solutions techniques supportant des services d'aide au maintien à domicile des personnes âgées, en utilisant des technologies domotiques intelligentes pour assurer autonomie, confort de vie, sécurité, surveillance et assistance à domicile ».
Comme le soulignent les concepteurs de ce projet, ces services devraient permettre « de réduire les risques d'accidents domestiques (risques de chutes, de brûlures, etc.) et autres risques (canicule, etc.) ; de garder le lien avec les membres de la famille, l'entourage, le médecin ; d’adapter l'habitat afin de suivre et préserver l'autonomie des personnes vieillissantes ou encore, d’offrir d'autre services tels que le suivi médical (suivi des prises de médicaments, « monitoring » temps réel, etc.), la gestion de l'urgence, et l'aide à domicile ».
L’appartement pilote, qui sert de laboratoire à l’équipe travaillant sur ce projet depuis 2005, se situe à l’arrière du CSTB à Sophia Antipolis près de Cannes. En apparence, rien ne distingue ce deux pièces situé dans la pinède d’un autre. Pourtant, à y regarder de plus près, on peut découvrir des capteurs installés sur le bras d’un fauteuil, au pied du lit ou dans une porte de placard ou dans un tiroir et des caméras placées de manière à pouvoir enregistrer les mouvements et les diverses activités du locataire.
Naturellement, il ne s’agit pas d’espionner la personne âgée. Toutes ces informations visent simplement à décrire le quotidien d’un aîné dans son logement, et partant de là, à identifier par la suite certains comportements qui pourraient paraître inhabituels, suspects… La personne s’est-elle levée à la même heure, a-t-elle préparée son petit-déjeuner, a-t-elle allumée la télévision, a-t-elle utilisée les toilettes…
Depuis le mois de mars dernier, ce « laboratoire » est entré dans une première phase d’expérimentation. Comme l’indique une dépêche de l’AFP « suivant un protocole d’étude clinique réalisé avec les médecins gériatres du CHU de Nice participant au projet, quinze personnes âgées (de plus de 65 ans) volontaires ont été recrutées par le Comité départemental des retraités des Alpes-Maritimes. (…) Chaque volontaire a passé quatre heures dans le laboratoire pour suivre un scénario construit sur certaines activités quotidiennes, préparer et prendre un repas, regarder la télévision, faire le ménage, se reposer. L’objectif : valider la capacité du système à reconstituer précisément les activités effectuées par l’occupant pendant la durée du scénario ».
A noter qu’une deuxième phase d’expérimentation est en préparation pour l’année 2009, visant cette fois-ci à déployer le système Gerhome directement au domicile de personnes âgées volontaires et en chambres de maison de retraite dans la région niçoise.
« Nous savons aussi que le lien humain est irremplaçable mais au regard du vieillissement de la population, de l’insuffisance et du coût des moyens humains, ce type d’équipement représente certainement une solution d’avenir », conclut dans la dépêche de l’AFP le Dr Guérin, gériatre au CHU de Nice.
Plus concrètement, l’objectif de Gerhome (pour Gerontology at Home) est de « concevoir, d'expérimenter et de certifier des solutions techniques supportant des services d'aide au maintien à domicile des personnes âgées, en utilisant des technologies domotiques intelligentes pour assurer autonomie, confort de vie, sécurité, surveillance et assistance à domicile ».
Comme le soulignent les concepteurs de ce projet, ces services devraient permettre « de réduire les risques d'accidents domestiques (risques de chutes, de brûlures, etc.) et autres risques (canicule, etc.) ; de garder le lien avec les membres de la famille, l'entourage, le médecin ; d’adapter l'habitat afin de suivre et préserver l'autonomie des personnes vieillissantes ou encore, d’offrir d'autre services tels que le suivi médical (suivi des prises de médicaments, « monitoring » temps réel, etc.), la gestion de l'urgence, et l'aide à domicile ».
L’appartement pilote, qui sert de laboratoire à l’équipe travaillant sur ce projet depuis 2005, se situe à l’arrière du CSTB à Sophia Antipolis près de Cannes. En apparence, rien ne distingue ce deux pièces situé dans la pinède d’un autre. Pourtant, à y regarder de plus près, on peut découvrir des capteurs installés sur le bras d’un fauteuil, au pied du lit ou dans une porte de placard ou dans un tiroir et des caméras placées de manière à pouvoir enregistrer les mouvements et les diverses activités du locataire.
Naturellement, il ne s’agit pas d’espionner la personne âgée. Toutes ces informations visent simplement à décrire le quotidien d’un aîné dans son logement, et partant de là, à identifier par la suite certains comportements qui pourraient paraître inhabituels, suspects… La personne s’est-elle levée à la même heure, a-t-elle préparée son petit-déjeuner, a-t-elle allumée la télévision, a-t-elle utilisée les toilettes…
Depuis le mois de mars dernier, ce « laboratoire » est entré dans une première phase d’expérimentation. Comme l’indique une dépêche de l’AFP « suivant un protocole d’étude clinique réalisé avec les médecins gériatres du CHU de Nice participant au projet, quinze personnes âgées (de plus de 65 ans) volontaires ont été recrutées par le Comité départemental des retraités des Alpes-Maritimes. (…) Chaque volontaire a passé quatre heures dans le laboratoire pour suivre un scénario construit sur certaines activités quotidiennes, préparer et prendre un repas, regarder la télévision, faire le ménage, se reposer. L’objectif : valider la capacité du système à reconstituer précisément les activités effectuées par l’occupant pendant la durée du scénario ».
A noter qu’une deuxième phase d’expérimentation est en préparation pour l’année 2009, visant cette fois-ci à déployer le système Gerhome directement au domicile de personnes âgées volontaires et en chambres de maison de retraite dans la région niçoise.
« Nous savons aussi que le lien humain est irremplaçable mais au regard du vieillissement de la population, de l’insuffisance et du coût des moyens humains, ce type d’équipement représente certainement une solution d’avenir », conclut dans la dépêche de l’AFP le Dr Guérin, gériatre au CHU de Nice.