Les fraudes à la location de vacances restent rares mais elles doivent faire l’objet d’une information régulière des consommateurs, particulièrement lorsque de nouveaux modes opératoires apparaissent ; des modes opératoires que les seniors ne connaissent pas forcément de surcroit.
Question n°1 : quel est l’historique du site sur lequel je m’apprête à réserver ?
Certaines plates-formes sont beaucoup plus vulnérables à la fraude que d’autres. Pour évaluer le niveau de risque, il suffit de faire une recherche sur un moteur avec des mots clés comme « fraude » ou « arnaque » et le nom du site. Si des problèmes ont été rencontrés, ils devraient « ressortir » en ligne.
Question n°2 : « quand a été postée l’annonce ? »
La plupart des sites de location de vacances précisent et affichent clairement la date de création de l’annonce. C’est important. Il faut savoir que les annonces datant de plus de six mois présentent un risque quasi inexistant, même sur les plates-formes les plus exposées.
Question n°3 : si l’on se trouve sur un site à risque et face à une annonce récente, on doit se poser la question relative au paiement :
- dans le cas d’un virement direct au loueur : « Quel est le compte de destination du virement ? »
- Dans le cas d’un paiement par le biais de la plate-forme : « sur quel site je paye ? »
Il faut donc s’assurer de réserver à partir de son interface habituelle. On doit, en particulier, retrouver le résumé de l’annonce, la discussion avec le propriétaire, etc. Il faut bien entendu se méfier des emails qui proposent un paiement par carte bancaire sur une autre interface ou encore un paiement par virement…