De plus en plus de personnes âgées souhaitent demeurer chez elles plutôt que d’intégrer un établissement collectif. Cependant, lorsqu’elles tombent malades, lorsqu’elles se retrouvent seules ou commencent à perdre en autonomie après une chute ou un épisode aigu, leur maintien à domicile n’est souvent plus possible.
Elles sont alors contraintes de quitter, souvent en urgence, leur appartement vers un établissement (EHPAD ou USLD). Ce changement parfois brutal vers une structure collective (qui peut parfois être perçue comme totalitaire) est souvent mal vécu par la personne et peut aggraver une pathologie.
Quant à sa famille, elle ressent souvent un sentiment d’échec voire de culpabilité. Cependant, entre l’appartement personnel et la structure collective, une troisième voie est possible : celle de l’habitat accompagné, partagé et inséré dans la vie locale (API) pour personnes âgées.
La Fondation de Rothschild n’a cessé, au cours de son histoire, de répondre au mieux aux besoins particuliers encore non couverts. Dans cette dynamique, elle ouvrira début 2023 un appartement partagé au cœur du 12e arrondissement de Paris.
En développant cette alternative à l’institutionnalisation des ainés, la fondation souhaite concilier le sentiment de « vivre chez soi » en conservant sa liberté individuelle avec la sécurité d’un accompagnement adapté aux personnes âgées dans un logement conçu pour elles (une grande tendance dans le monde d’aujourd’hui).
Cette proposition permet de rompre l’isolement et d’entourer la personne. Elle peut aussi s’inscrire comme une transition dans le vieillissement naturel d’une personne entre son appartement et un établissement collectif médicalisé s’il devient indispensable.
C’est une solution que Lucile Rozanes Mercier, actuelle directrice générale de la Fondation de Rothschild, avait déjà imaginée en 1998, lorsqu’elle dirigeait l’hôpital Vaugirard, en créant dans le 15e arrondissement de Paris, le premier appartement hospitalier de France pour personnes âgées.
Aujourd’hui, avec la demande croissante de respect de l’autonomie et souhait de liberté couplée au vieillissement de la population, ce type de logement représente plus que jamais une réponse d’avenir, plus humaine que l’entrée systématique en institution, tandis que déclinera probablement l’habitude de privilégier d’emblée la solution de « placement » en structures institutionnelles lourdes. Le seul souci ? Il en faudrait plus…
Rappelons que la Fondation de Rothschild est une fondation à but non lucratif, reconnue d’utilité publique. Elle comprend 15 établissements, médico-sociaux, sanitaires ou sociaux, tous sont en région Île-de-France, à l’exception d’un établissement situé dans l’Oise. Elle accueille les personnes fragiles à tous les âges de la vie, de l’enfance au très grand âge. Elle développe des activités dans ses domaines d’expertise que sont le grand âge et la perte d’autonomie, l’autisme et les troubles envahissants du développement, la protection de l’enfance et l’accueil des très jeunes enfants.
Elles sont alors contraintes de quitter, souvent en urgence, leur appartement vers un établissement (EHPAD ou USLD). Ce changement parfois brutal vers une structure collective (qui peut parfois être perçue comme totalitaire) est souvent mal vécu par la personne et peut aggraver une pathologie.
Quant à sa famille, elle ressent souvent un sentiment d’échec voire de culpabilité. Cependant, entre l’appartement personnel et la structure collective, une troisième voie est possible : celle de l’habitat accompagné, partagé et inséré dans la vie locale (API) pour personnes âgées.
La Fondation de Rothschild n’a cessé, au cours de son histoire, de répondre au mieux aux besoins particuliers encore non couverts. Dans cette dynamique, elle ouvrira début 2023 un appartement partagé au cœur du 12e arrondissement de Paris.
En développant cette alternative à l’institutionnalisation des ainés, la fondation souhaite concilier le sentiment de « vivre chez soi » en conservant sa liberté individuelle avec la sécurité d’un accompagnement adapté aux personnes âgées dans un logement conçu pour elles (une grande tendance dans le monde d’aujourd’hui).
Cette proposition permet de rompre l’isolement et d’entourer la personne. Elle peut aussi s’inscrire comme une transition dans le vieillissement naturel d’une personne entre son appartement et un établissement collectif médicalisé s’il devient indispensable.
C’est une solution que Lucile Rozanes Mercier, actuelle directrice générale de la Fondation de Rothschild, avait déjà imaginée en 1998, lorsqu’elle dirigeait l’hôpital Vaugirard, en créant dans le 15e arrondissement de Paris, le premier appartement hospitalier de France pour personnes âgées.
Aujourd’hui, avec la demande croissante de respect de l’autonomie et souhait de liberté couplée au vieillissement de la population, ce type de logement représente plus que jamais une réponse d’avenir, plus humaine que l’entrée systématique en institution, tandis que déclinera probablement l’habitude de privilégier d’emblée la solution de « placement » en structures institutionnelles lourdes. Le seul souci ? Il en faudrait plus…
Rappelons que la Fondation de Rothschild est une fondation à but non lucratif, reconnue d’utilité publique. Elle comprend 15 établissements, médico-sociaux, sanitaires ou sociaux, tous sont en région Île-de-France, à l’exception d’un établissement situé dans l’Oise. Elle accueille les personnes fragiles à tous les âges de la vie, de l’enfance au très grand âge. Elle développe des activités dans ses domaines d’expertise que sont le grand âge et la perte d’autonomie, l’autisme et les troubles envahissants du développement, la protection de l’enfance et l’accueil des très jeunes enfants.