Dans son communiqué, la FFC souligne qu’au-delà d’être moins protégées, les femmes sont aussi moins bien dépistées.
De fait, elles sont prises en charge plus tardivement et se remettent plus difficilement d’un accident cardiovasculaire… « Il est impératif de conseiller aux femmes et aux médecins qui les suivent d’être particulièrement attentifs aux trois phases clés de la vie hormonale : première contraception ou son renouvellement, grossesse et ménopause… », indique le Pr Claire Mounier Vehier, cardiologue et première vice-présidente de la FFC.
Et de poursuivre : « ces vingt dernières années, le mode de vie des femmes est devenu comparable à celui des hommes. Des mauvaises habitudes comme le tabac, la consommation d’alcool, le manque de repos, un stress accru entre la vie professionnelle et la vie familiale, ainsi qu’un ressenti de solitude chronique peuvent nettement favoriser la survenue d’un accident cardiovasculaire chez la femme ».
Les pistes de la Fédération Française de Cardiologie face à ce fléau naissant
Depuis trois ans, la FFC a entrepris des démarches pour un Plan Cœur en organisant plusieurs Etats Généraux dont celui ayant pour thème : « Mieux prendre en charge les femmes, ces grandes oubliées ».
Plusieurs pistes concrètes ont été retenues :
1. Comprendre les symptômes spécifiques aux femmes
Les signaux d’une alerte cardiaque ne sont pas forcément les mêmes pour les femmes que pour les hommes, mais, en dehors des professionnels de santé, qui les connaît vraiment ? La communication sur ce sujet doit passer à la vitesse supérieure. Des vies en dépendent…
2. Repenser la prévention au féminin
S’il y a un domaine sur lequel les femmes se seraient passées de la parité, c’est bien celui-là ! Pourtant, elles rattrapent les hommes à grandes enjambées en matière de risque cardiovasculaire. Il y a donc bien un problème de prévention. À quand une prévention mieux adaptée aux femmes, mais aussi aux adolescentes ?
3. Messieurs les médecins faites un petit effort !
Existe-t-il des diagnostics sexués ? Des indices tendent à montrer que, face à un même symptôme, un médecin homme ira vers une prise en charge parfois différente d’un médecin femme. Formations initiales et continues doivent prendre en compte ce paramètre. Les professionnels de santé masculins doivent également se poser des questions sur l’aggravation des maladies cardiovasculaires après la ménopause.
La pétition pour un Plan Coeur
La Fédération Française de Cardiologie lance un appel à la mobilisation du public avec : le manifeste « Engagez-vous pour que l’Etat réagisse face au fléau des maladies cardiovasculaires » à signer via le site de la Fedecardio.org
La brochure Cœur, Artères et Femmes
Spécialement écrit pour les femmes par les cardiologues membres de la FFC, ce petit manuel de prévention pour le bien être du cœur féminin est téléchargeable en un seul clic sur le site Fedecardio.org
De fait, elles sont prises en charge plus tardivement et se remettent plus difficilement d’un accident cardiovasculaire… « Il est impératif de conseiller aux femmes et aux médecins qui les suivent d’être particulièrement attentifs aux trois phases clés de la vie hormonale : première contraception ou son renouvellement, grossesse et ménopause… », indique le Pr Claire Mounier Vehier, cardiologue et première vice-présidente de la FFC.
Et de poursuivre : « ces vingt dernières années, le mode de vie des femmes est devenu comparable à celui des hommes. Des mauvaises habitudes comme le tabac, la consommation d’alcool, le manque de repos, un stress accru entre la vie professionnelle et la vie familiale, ainsi qu’un ressenti de solitude chronique peuvent nettement favoriser la survenue d’un accident cardiovasculaire chez la femme ».
Les pistes de la Fédération Française de Cardiologie face à ce fléau naissant
Depuis trois ans, la FFC a entrepris des démarches pour un Plan Cœur en organisant plusieurs Etats Généraux dont celui ayant pour thème : « Mieux prendre en charge les femmes, ces grandes oubliées ».
Plusieurs pistes concrètes ont été retenues :
1. Comprendre les symptômes spécifiques aux femmes
Les signaux d’une alerte cardiaque ne sont pas forcément les mêmes pour les femmes que pour les hommes, mais, en dehors des professionnels de santé, qui les connaît vraiment ? La communication sur ce sujet doit passer à la vitesse supérieure. Des vies en dépendent…
2. Repenser la prévention au féminin
S’il y a un domaine sur lequel les femmes se seraient passées de la parité, c’est bien celui-là ! Pourtant, elles rattrapent les hommes à grandes enjambées en matière de risque cardiovasculaire. Il y a donc bien un problème de prévention. À quand une prévention mieux adaptée aux femmes, mais aussi aux adolescentes ?
3. Messieurs les médecins faites un petit effort !
Existe-t-il des diagnostics sexués ? Des indices tendent à montrer que, face à un même symptôme, un médecin homme ira vers une prise en charge parfois différente d’un médecin femme. Formations initiales et continues doivent prendre en compte ce paramètre. Les professionnels de santé masculins doivent également se poser des questions sur l’aggravation des maladies cardiovasculaires après la ménopause.
La pétition pour un Plan Coeur
La Fédération Française de Cardiologie lance un appel à la mobilisation du public avec : le manifeste « Engagez-vous pour que l’Etat réagisse face au fléau des maladies cardiovasculaires » à signer via le site de la Fedecardio.org
La brochure Cœur, Artères et Femmes
Spécialement écrit pour les femmes par les cardiologues membres de la FFC, ce petit manuel de prévention pour le bien être du cœur féminin est téléchargeable en un seul clic sur le site Fedecardio.org