Feminabiane Méno’Confort : pour réduire les effets de la ménopause

Alors que le laboratoire PiLeJe annonce l’arrivée de trois nouveautés de compléments alimentaires dans sa gamme Feminabiane, et notamment de Feminabiane Méno’Confort, revenons sur les origines de la ménopause et sur les moyens de lutter contre ses désagréments.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Jeudi 10 Mars 2011

Origines et explications de la ménopause


La ménopause est un stade de la vie caractérisé par une diminution de la sécrétion des oestrogènes et de la progestérone due à l’arrêt progressif du fonctionnement des ovaires.

Aujourd’hui, en France, 10 millions de femmes sont ménopausées, et de 300 000 à 500 000 femmes entrent en ménopause chaque année. Elle survient aux alentours de la cinquantaine et est plus précoce chez les fumeuses d’environ deux ans. On considère qu’une femme est ménopausée lorsque les menstruations ont disparu depuis au moins 12 mois.

Les manifestations sont très variables d’une femme à une autre. En effet, il existe une notion de vulnérabilité individuelle due à des facteurs génétiques, environnementaux et au statut nutri-micronutritionnel de la femme.

Une femme sur deux voit sa qualité de vie perturbée par :

- Des bouffées de chaleur pouvant être à l’origine de troubles du sommeil et de fatigue

- Des troubles de l’humeur (irritabilité, déprime, anxiété…)

- Une sécheresse cutanée et vaginale parfois responsable de vaginites, douleurs vaginales, cystites, rapports douloureux…

- Une prise de poids

- Des troubles de la libido.

Comment y remédier ?

Dans l’assiette, par l’apport de certains micronutriments

- Limiter les bouffées de chaleur par l’apport de graines de lin, une source importante de lignanes. Les graines de lin sont riches en deux actifs : le SDG (Sécoisolariciresinol DiGlycoside), d’une part, qui a démontré dans différentes études son efficacité sur les bouffées de chaleur et les troubles de l’humeur et, d’autre part, l’ALA (acide Alpha-Linolénique), un acide gras essentiel, précurseur des oméga 3.

- Booster sa sérotonine pour retrouver la sérénité, par l’apport d’aliments riches en tryptophane (produits laitiers, œufs, blanc de dinde, chocolat…). La sérotonine est également le précurseur de la mélatonine, hormone de l’endormissement.

- Réhydrater sa peau par l’apport d’acides gras polyinsaturés (oméga 6, oméga 3). Les oméga 6 contenus dans l’huile de bourrache permettent de limiter la sécheresse cutanée. Les oméga 3 jouent un rôle important dans le bon fonctionnement cardiovasculaire.

- Éviter la prise de poids en limitant les sucres rapides surtout entre les repas et en favorisant les féculents à charge glycémique basse, en particulier les légumineuses (lentilles, pois cassés, fèves…).

Zoom sur les traitements hormonaux

Pour pallier la carence en oestrogènes et ses conséquences, la prise en charge proposée aux femmes ménopausées est un traitement hormonal substitutif (THS). Cependant, les résultats d’études récentes de grande envergure remettent en cause la balance bénéfices / risque du THS, notamment en terme d’incidences de cancers du sein. La prescription d’un THS est soumise à une recommandation précise de la part de l’Afssaps et de l’HAS (Haute Autorité de Santé), ce traitement ne devant s’adresser qu’à des femmes ménopausées dont la qualité de vie se trouve lourdement altérée par les symptômes de la ménopause.

Les conséquences à plus long terme de la carence en oestrogènes

L’ostéoporose :

Réel problème de santé publique, l’ostéoporose concerne une femme sur quatre. Le capital osseux est rythmé par un processus constant de démolition et de reconstruction. Au cœur de ce processus, on trouve deux types de cellules :

- Les ostéoclastes, chargées de détruire l’os ancien en y creusant des trous (activité de résorption)

- Les ostéoblastes, chargées de fabriquer l’os nouveau (activité de formation).

Lors de la ménopause, le taux d’oestrogènes s’effondre et cette carence hormonale modifie l’équilibre du remodelage vers la destruction de l’os. Différents mécanismes peuvent aussi aggraver les pertes osseuses liées à la carence oestrogénique de la ménopause :

- Des déficits micronutritionnels (insuffisance d’apports en calcium, vitamine D, potassium et magnésium, excès de sel).

- Un déséquilibre acido-basique lié à une alimentation privilégiant les aliments acidifiants (fromages à pâtes dure, viandes rouges…) favorisant la fuite urinaire de calcium.

Comment y remédier ?

- Tout d’abord vérifier son statut biologique en vitamine D et le renforcer si besoin, la vitamine D permettant l’assimilation et la fixation du calcium.

- Intégrer des aliments riches en calcium : laitages, sardines à l’huile, fruits et légumes frais et/ou secs, oléagineux et eaux minérales.

- Limiter le sel et les aliments très riches en sel qui favorisent la fuite urinaire du calcium.

- Privilégier les aliments alcalinisants comme les fruits et les légumes qui corrigent l’acidité par leur apport en potassium.

Les troubles cardiovasculaires :

Les femmes non ménopausées et non fumeuses sont relativement protégées des maladies cardiovasculaires comparativement aux hommes d’âge équivalent, en raison du rôle bénéfique des oestrogènes sur la paroi artérielle. À la ménopause, les facteurs de risque cardiovasculaires augmentent sous l’effet d’une tendance à l’élévation de la tension artérielle, de l’augmentation des taux de lipides et d’une insuline qui devient paresseuse.

Comment y remédier ?

- Enrichir son alimentation en oméga 3, dont le rôle n’est plus à démontrer dans la prévention cardiovasculaire ; huile de colza, de noix, poissons gras, graines de lin…

- Faire le plein en vitamines B6, B9, B12 pour diminuer de façon significative le taux d’homocystéine, facteur de risque cardiovasculaire6 reconnu, en saupoudrant l’assiette de germe de blé ou de levure de bière, en intégrant des légumes à feuilles vertes, foies, sardines, laitages….

- Et, bien sûr, de 7 à 77 ans, un incontournable : faire du sport !

À savoir ! La ménopause peut être vécue comme un deuxième départ !

En Asie, la ménopause n’est pas vécue comme une fatalité, bien au contraire. Et même, dans certaines tribus de Papouasie, la ménopause est fêtée et vécue comme une délivrance : moins de contraintes et plus de liberté !

Deux questions au Dr Catherine Camo, gynécologue

Quels sont les besoins spécifiques d’une femme en période de ménopause ?

Les besoins de la femme ménopausée sont multiples. Certaines se plaignent de bouffées de chaleur, troubles du sommeil et de l’humeur, troubles urinaires, sexuels. Mais beaucoup d’autres femmes n’ont pas encore de retentissement clinique car ils apparaissent plus tardivement. Il faudra donc sensibiliser la patiente à de la prévention : cardiovasculaire, métabolique avec notamment l’hyperinsulinisme et l’insulinoresistance, la prévention osseuse et surtout la prévention neurocognitive avec en particulier la maladie d’Alzheimer.

Pouvez-nous nous parler des traitements hormonaux pour la ménopause ? Quels sont les risques, notamment sur le cancer du sein ?

Le traitement hormonal substitutif naturel de la ménopause répond à tous les besoins de la femme ménopausée à condition qu’il soit démarré dès l’apparition de la ménopause, que la patiente en exprime cliniquement un besoin, qu’elle ne présente aucune contre indication et enfin et surtout qu’elle se soumette à une surveillance régulière. En effet, aujourd’hui tout laisse à penser qu’il existe d’autres facteurs de risques de cancer du sein autres que le THM (Traitement hormonal de la ménopause). Ne serait-ce que l’âge, les modifications métaboliques comme l’augmentation de la masse grasse associée à une insulinoresistance et un hyperinsulinisme. Dans tous les cas où le THM n’est pas souhaité ou souhaitable, il est conseillé d’accompagner ces patientes ménopausées afin de prévenir les méfaits qu’induit la carence hormonale sur le système cardiovasculaire, l’os et le cerveau. La micronutrition et la phytothérapie ont un rôle majeur à jouer dans cette période ou les besoins sont bien établis.

Feminabiane Méno’Confort

Feminabiane Méno’Confort : pour réduire les effets de la ménopause
Grâce à une association d’actifs majoritairement d’origine naturelle, ce nouveau produit vise à atténuer les principales problématiques de la ménopause en contribuant :

à diminuer le nombre, la fréquence et l’intensité des bouffées de chaleur (améliore la qualité du sommeil) ; à limiter les pulsions sucrées (facilitant ainsi le maintien du poids) ; à limiter les troubles de l’humeur ; à favoriser l’hydratation des muqueuses ; au bon fonctionnement cardiovasculaire ; et au maintien du capital osseux.

Conseils d’utilisation : 2 gélules par jour, au coucher, pendant toute la durée des troubles.

Boîte de 60 gélules

Prix : 27 euros




La rédaction vous conseille
< >

Vendredi 8 Novembre 2024 - 02:00 La propolis, un antibiotique naturel !








Retrouvez Senioractu.com sur
Facebook
X
Facebook
X