Ce n’est pas un scoop, le vieillissement s’accompagne d’un risque accru de développer des pathologies, notamment des maladies invalidantes qui exposent à des risques d’incapacité et de perte d’autonomie.
En démographie, on considère que l’espérance de vie sans incapacité correspond au nombre d’années qu’on peut espérer vivre sans être limité dans nos activités quotidiennes. Pour autant, et finalement sans trop de surprise, en France, on observe des disparités d’espérance de vie sans incapacité en fonction des territoires.
Cette nouvelle étude met donc en évidence des écarts notables d’un département à l’autre ! Ainsi, dans l’Hexagone et malgré les progrès sanitaires que le pays a connus depuis les années 1950 ; des progrès qui ont bénéficié à l’ensemble de la société, les inégalités territoriales de mortalité restent importantes.
De fait, de nos jours, les espérances de vie les plus faibles se trouvent au nord-est du pays : ainsi, les habitants du Pas-de-Calais ont l’espérance de vie à 60 ans la plus faible avec 26 ans pour les femmes et 20 ans pour les hommes soit 86 et 80 ans.
En revanche, la région parisienne, les départements du sud-ouest et de la région Rhône-Alpes bénéficient d’une plus grande longévité : de fait, les départements ayant l’espérance de vie à 60 ans la plus haute sont Paris pour les femmes (29 ans donc 89 ans) et les Hautes‐Alpes pour les hommes (25 ans donc 85 ans).
Mais, selon cette enquête, ces disparités territoriales n’ont pas toujours été du même ordre… Ainsi, le Nord de la France a connu des espérances de vie plus élevées, jusqu’à la dégradation de sa situation sanitaire dans les années 1970.
À l’inverse, avec le développement de ses pôles urbains, la Bretagne a vu son espérance de vie augmenter depuis le milieu du XXème siècle. Outre ces inégalités territoriales, il existe un avantage des femmes en termes de longévité par rapport aux hommes (l’espérance de vie à 60 ans est de 27 ans pour les femmes contre 23 ans pour les hommes). Mais ceci est vrai partout et depuis longtemps déjà.
Toujours selon cette étude, l’espérance de vie sans incapacité à 60 ans varie de 11 à 18 ans selon le département et le sexe des personnes. Certains départements cumulent même espérance de vie et nombre d’années en bonne santé élevées. Il s’agit de la majorité des départements en Ile-de-France, de ceux de la région Rhône-Alpes, ainsi que de l’ouest du pays.
Mais tous les départements les plus avantagés en matière de longévité ne sont pas nécessairement ceux qui présentent les meilleurs indicateurs d'espérance de vie sans incapacité. Par exemple de la Haute-Loire ou de la Haute-Vienne. On retrouve également cette situation dans le sud du pays (Ariège, Gers, Bouches-du-Rhône, Haute-Corse, ou encore la Drôme et l’Ardèche), surtout chez les femmes d’ailleurs.
Par ailleurs, il convient de souligner qu’une durée de vie plus courte espérée à 60 ans n’implique pas forcément moins d’années de vie avec des incapacités... Les départements d’outre-mer, des Hauts-de-France et quelques départements de la régions Grand-Est (Moselle, Bas-Rhin…) et de la région Centre (Corrèze, Creuse...) cumulent les désavantages : espérance de vie à 60 ans faible dont une majorité d’année en mauvaise santé.
On relève cependant des départements où la longévité est relativement faible mais où les années en bonne santé sont relativement élevées : Morbihan, Côtes d’Armor pour les deux sexes, Territoire-de-Belfort, Haut-Rhin pour les hommes, Vosges pour les femmes.
Les départements ayant un double désavantage (faible longévité et faible part de vie sans incapacité) sont ceux que l’on sait les moins favorisés économiquement (départements des Hauts-de-France, Outre-mer) ou très ruraux (Limousin). Ces résultats soulignent le cumul d’expositions à des risques de santé jouant à la fois sur la mortalité et sur l’incapacité.
À l’inverse, les départements qui cumulent forte longévité dont faible proportion avec des incapacités correspondent souvent à des territoires économiquement aisés avec des profils de population plutôt actifs et socialement avantagés (départements de l’Ile de France, Savoie…).
Les habitants des départements à forte longévité accompagnée d’une part importante de vie avec des incapacités (par exemple la Haute-Vienne et la Seine-Saint-Denis pour les hommes, et notamment les départements situés dans le sud pour les femmes) sont probablement plus exposés à des pathologies invalidantes, mais relativement peu létales.
Enfin, il faut aussi prendre en compte les migrations motivées par l’état de santé des personnes, bien que celles-ci soient difficiles à quantifier : installation dans un département plus urbain pour avoir accès plus facilement aux infrastructures adaptées, rapprochement avec ses enfants, institutionnalisation…
En démographie, on considère que l’espérance de vie sans incapacité correspond au nombre d’années qu’on peut espérer vivre sans être limité dans nos activités quotidiennes. Pour autant, et finalement sans trop de surprise, en France, on observe des disparités d’espérance de vie sans incapacité en fonction des territoires.
Cette nouvelle étude met donc en évidence des écarts notables d’un département à l’autre ! Ainsi, dans l’Hexagone et malgré les progrès sanitaires que le pays a connus depuis les années 1950 ; des progrès qui ont bénéficié à l’ensemble de la société, les inégalités territoriales de mortalité restent importantes.
De fait, de nos jours, les espérances de vie les plus faibles se trouvent au nord-est du pays : ainsi, les habitants du Pas-de-Calais ont l’espérance de vie à 60 ans la plus faible avec 26 ans pour les femmes et 20 ans pour les hommes soit 86 et 80 ans.
En revanche, la région parisienne, les départements du sud-ouest et de la région Rhône-Alpes bénéficient d’une plus grande longévité : de fait, les départements ayant l’espérance de vie à 60 ans la plus haute sont Paris pour les femmes (29 ans donc 89 ans) et les Hautes‐Alpes pour les hommes (25 ans donc 85 ans).
Mais, selon cette enquête, ces disparités territoriales n’ont pas toujours été du même ordre… Ainsi, le Nord de la France a connu des espérances de vie plus élevées, jusqu’à la dégradation de sa situation sanitaire dans les années 1970.
À l’inverse, avec le développement de ses pôles urbains, la Bretagne a vu son espérance de vie augmenter depuis le milieu du XXème siècle. Outre ces inégalités territoriales, il existe un avantage des femmes en termes de longévité par rapport aux hommes (l’espérance de vie à 60 ans est de 27 ans pour les femmes contre 23 ans pour les hommes). Mais ceci est vrai partout et depuis longtemps déjà.
Toujours selon cette étude, l’espérance de vie sans incapacité à 60 ans varie de 11 à 18 ans selon le département et le sexe des personnes. Certains départements cumulent même espérance de vie et nombre d’années en bonne santé élevées. Il s’agit de la majorité des départements en Ile-de-France, de ceux de la région Rhône-Alpes, ainsi que de l’ouest du pays.
Mais tous les départements les plus avantagés en matière de longévité ne sont pas nécessairement ceux qui présentent les meilleurs indicateurs d'espérance de vie sans incapacité. Par exemple de la Haute-Loire ou de la Haute-Vienne. On retrouve également cette situation dans le sud du pays (Ariège, Gers, Bouches-du-Rhône, Haute-Corse, ou encore la Drôme et l’Ardèche), surtout chez les femmes d’ailleurs.
Par ailleurs, il convient de souligner qu’une durée de vie plus courte espérée à 60 ans n’implique pas forcément moins d’années de vie avec des incapacités... Les départements d’outre-mer, des Hauts-de-France et quelques départements de la régions Grand-Est (Moselle, Bas-Rhin…) et de la région Centre (Corrèze, Creuse...) cumulent les désavantages : espérance de vie à 60 ans faible dont une majorité d’année en mauvaise santé.
On relève cependant des départements où la longévité est relativement faible mais où les années en bonne santé sont relativement élevées : Morbihan, Côtes d’Armor pour les deux sexes, Territoire-de-Belfort, Haut-Rhin pour les hommes, Vosges pour les femmes.
Les départements ayant un double désavantage (faible longévité et faible part de vie sans incapacité) sont ceux que l’on sait les moins favorisés économiquement (départements des Hauts-de-France, Outre-mer) ou très ruraux (Limousin). Ces résultats soulignent le cumul d’expositions à des risques de santé jouant à la fois sur la mortalité et sur l’incapacité.
À l’inverse, les départements qui cumulent forte longévité dont faible proportion avec des incapacités correspondent souvent à des territoires économiquement aisés avec des profils de population plutôt actifs et socialement avantagés (départements de l’Ile de France, Savoie…).
Les habitants des départements à forte longévité accompagnée d’une part importante de vie avec des incapacités (par exemple la Haute-Vienne et la Seine-Saint-Denis pour les hommes, et notamment les départements situés dans le sud pour les femmes) sont probablement plus exposés à des pathologies invalidantes, mais relativement peu létales.
Enfin, il faut aussi prendre en compte les migrations motivées par l’état de santé des personnes, bien que celles-ci soient difficiles à quantifier : installation dans un département plus urbain pour avoir accès plus facilement aux infrastructures adaptées, rapprochement avec ses enfants, institutionnalisation…