Une épidémie plus « précoce » en comparaison avec les années précédentes
La saison de la grippe, ou « flu season » qui s’étend habituellement du mois d’octobre au mois de mai de l’année suivante, atteint généralement son paroxysme au mois de février. Cette année, le pic d’activité du virus semble être avancé et la situation est d’ores et déjà préoccupante dans la quasi-totalité des Etats, comme l’atteste l’évolution du nombre de consultations auprès des professionnels de santé suite à l’apparition de symptômes grippaux, entre la fin du mois d’octobre et la mi-janvier.
Quelques généralités sur les virus de la grippe
Les virus responsables de la pathologie appartiennent au genre Influenzavirus. Ils se classent selon trois types : A,B & C. Seuls les virus de types A & B sont responsables des épidémies annuelles. Si les virus de types A & C peuvent infecter plusieurs espèces, les virus Influenzavirus de type B semblent présenter une quasi spécificité pour l’espèce humaine.
Cette année, le sous-type H3N2 du virus est le plus répandu aux Etats-Unis. Il est responsable de près de 78% des cas de grippe cette saison. Entraînant les symptômes habituels, ce sous-type de virus est pourtant réputé être plus virulent. En effet, entre les années 2003 et 2013, les saisons de grippes dominées par le sous-type H3N2 présentaient les plus forts taux de mortalité (en excluant la pandémie de 2009 due au sous-type H1N1).
Une situation préoccupante ?
L’apogée de l’épidémie est cette année relativement avancée par rapport aux années précédentes, et plonge le pays dans une situation anxiogène. La semaine du 8 au 14 janvier a été particulièrement meurtrière, notamment en Californie : 32 personnes sont décédées cette semaine-là des suites de complications liées à la pathologie. Toutefois, les récentes mises à jour des données par les Centers for Control Disease ne laissent en rien présager d’une épidémie historique.
Source
La saison de la grippe, ou « flu season » qui s’étend habituellement du mois d’octobre au mois de mai de l’année suivante, atteint généralement son paroxysme au mois de février. Cette année, le pic d’activité du virus semble être avancé et la situation est d’ores et déjà préoccupante dans la quasi-totalité des Etats, comme l’atteste l’évolution du nombre de consultations auprès des professionnels de santé suite à l’apparition de symptômes grippaux, entre la fin du mois d’octobre et la mi-janvier.
Quelques généralités sur les virus de la grippe
Les virus responsables de la pathologie appartiennent au genre Influenzavirus. Ils se classent selon trois types : A,B & C. Seuls les virus de types A & B sont responsables des épidémies annuelles. Si les virus de types A & C peuvent infecter plusieurs espèces, les virus Influenzavirus de type B semblent présenter une quasi spécificité pour l’espèce humaine.
Cette année, le sous-type H3N2 du virus est le plus répandu aux Etats-Unis. Il est responsable de près de 78% des cas de grippe cette saison. Entraînant les symptômes habituels, ce sous-type de virus est pourtant réputé être plus virulent. En effet, entre les années 2003 et 2013, les saisons de grippes dominées par le sous-type H3N2 présentaient les plus forts taux de mortalité (en excluant la pandémie de 2009 due au sous-type H1N1).
Une situation préoccupante ?
L’apogée de l’épidémie est cette année relativement avancée par rapport aux années précédentes, et plonge le pays dans une situation anxiogène. La semaine du 8 au 14 janvier a été particulièrement meurtrière, notamment en Californie : 32 personnes sont décédées cette semaine-là des suites de complications liées à la pathologie. Toutefois, les récentes mises à jour des données par les Centers for Control Disease ne laissent en rien présager d’une épidémie historique.
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