Extrait de l'appel :
« Personnes incontinentes, souffrantes, paralysées, désorientées, porteuses de handicap ou de maladies invalidantes, victimes des séquelles d’accidents, traumatisés crâniens, malades psychiques, nous nous sentons encore plus fragilisés par ce débat !
Beaucoup de « bien-portants », sans même nous connaitre, nous décrètent malheureux et pensent qu’ils préfèreraient ne plus vivre que de vivre avec nos incapacités. Mais qu’en savent-ils ? Que savent-ils du chemin que nous avons fait pour consentir à notre situation ?
Que savent-ils des ressources vitales que nos épreuves ont révélées ou renforcées ? Certains nous jugent carrément inutiles et même coûteux, voire indignes de vivre. Ils applaudissent ceux qui vont se suicider à l’étranger en désespoir de cause, comme si nous devions faire de même.
C’est ce qui nous fait le plus mal.
Nous faudrait-il renoncer au courage de vivre ? Faudrait-il que nos soignants et nos proches abandonnent leurs efforts, eux qui nous aident à apaiser et surmonter nos difficultés ? Nous avons tous besoin d’un regard qui nous considère et nous fait vivre, pas de réflexions sur un prétendu « droit de choisir sa mort ». »
Soulager mais pas tuer est un collectif parrainé par Philippe Pozzo di Borgo réunissant professionnels de santé et citoyens. Mobilisé pour le soulagement des douleurs et contre l’acharnement thérapeutique, le collectif milite pour la généralisation d’une véritable culture palliative et contre l’euthanasie et le suicide assisté.
Philippe Pozzo di Borgo, né le 14 février 1951 à Paris, est un homme d'affaires français, issu d'une famille de la noblesse corse. Devenu tétraplégique en 1993, à la suite d'un accident de parapente, il a raconté son expérience et son retour à la vie dans un livre, Le Second Souffle. Qui inspira la fameux film Intouchables.
« Personnes incontinentes, souffrantes, paralysées, désorientées, porteuses de handicap ou de maladies invalidantes, victimes des séquelles d’accidents, traumatisés crâniens, malades psychiques, nous nous sentons encore plus fragilisés par ce débat !
Beaucoup de « bien-portants », sans même nous connaitre, nous décrètent malheureux et pensent qu’ils préfèreraient ne plus vivre que de vivre avec nos incapacités. Mais qu’en savent-ils ? Que savent-ils du chemin que nous avons fait pour consentir à notre situation ?
Que savent-ils des ressources vitales que nos épreuves ont révélées ou renforcées ? Certains nous jugent carrément inutiles et même coûteux, voire indignes de vivre. Ils applaudissent ceux qui vont se suicider à l’étranger en désespoir de cause, comme si nous devions faire de même.
C’est ce qui nous fait le plus mal.
Nous faudrait-il renoncer au courage de vivre ? Faudrait-il que nos soignants et nos proches abandonnent leurs efforts, eux qui nous aident à apaiser et surmonter nos difficultés ? Nous avons tous besoin d’un regard qui nous considère et nous fait vivre, pas de réflexions sur un prétendu « droit de choisir sa mort ». »
Soulager mais pas tuer est un collectif parrainé par Philippe Pozzo di Borgo réunissant professionnels de santé et citoyens. Mobilisé pour le soulagement des douleurs et contre l’acharnement thérapeutique, le collectif milite pour la généralisation d’une véritable culture palliative et contre l’euthanasie et le suicide assisté.
Philippe Pozzo di Borgo, né le 14 février 1951 à Paris, est un homme d'affaires français, issu d'une famille de la noblesse corse. Devenu tétraplégique en 1993, à la suite d'un accident de parapente, il a raconté son expérience et son retour à la vie dans un livre, Le Second Souffle. Qui inspira la fameux film Intouchables.