Depuis la Révolution française, de nombreuses voix se sont élevées pour réclamer l'équité politique entre les sexes. Olympe de Gouges, figure emblématique de cette époque, proclame dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne que si « la femme a le droit de monter sur l’échafaud... elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». Malgré cela, les femmes restent maintenues à l'écart du suffrage universel, déclaré comme tel en 1848... mais resté exclusivement masculin pendant près d'un siècle.
La Première Guerre mondiale marque un tournant : les femmes s'impliquent massivement à l'arrière du front, espérant que leur contribution sera reconnue. Cependant, leurs espoirs seront rapidement douchés par des élus radicaux-socialistes craignant un vote féminin susceptible de menacer les fondements républicains. Les années 30 voient ainsi plusieurs propositions de loi échouer face à un Sénat récalcitrant.
C'est finalement sous l'impulsion du gouvernement provisoire du Général de Gaulle à Alger que le changement s'opère. Le 21 avril 1944, une ordonnance bouleverse soudainement le paysage politique français : « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes » (article 17). Lors des municipales d'avril-mai 1945, elles votent pour la première fois.
Cette avancée ne signifie pourtant pas la fin du combat pour l'égalité. La représentation politique féminine reste malheureusement un défi persistant. Aujourd'hui encore, alors que nous commémorons le 80e anniversaire de ce progrès sociétal historique, il est essentiel de se souvenir des efforts inlassables des pionnières qui ont pavé le chemin vers une démocratie plus inclusive en France.
La Première Guerre mondiale marque un tournant : les femmes s'impliquent massivement à l'arrière du front, espérant que leur contribution sera reconnue. Cependant, leurs espoirs seront rapidement douchés par des élus radicaux-socialistes craignant un vote féminin susceptible de menacer les fondements républicains. Les années 30 voient ainsi plusieurs propositions de loi échouer face à un Sénat récalcitrant.
C'est finalement sous l'impulsion du gouvernement provisoire du Général de Gaulle à Alger que le changement s'opère. Le 21 avril 1944, une ordonnance bouleverse soudainement le paysage politique français : « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes » (article 17). Lors des municipales d'avril-mai 1945, elles votent pour la première fois.
Cette avancée ne signifie pourtant pas la fin du combat pour l'égalité. La représentation politique féminine reste malheureusement un défi persistant. Aujourd'hui encore, alors que nous commémorons le 80e anniversaire de ce progrès sociétal historique, il est essentiel de se souvenir des efforts inlassables des pionnières qui ont pavé le chemin vers une démocratie plus inclusive en France.