Avant d’aller plus loin, rappelons que les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité dans le monde et la tendance n’est pas près de s’inverser compte-tenu du vieillissement des populations.
Avec cette dernière opération réalisée au mois de novembre, Cellprothera se rapproche de la fin de ses essais cliniques de phase 2.
« Il nous reste à traiter une dizaine de patients à peine pour atteindre ce cap. Cela devrait arriver courant 2023 » précise Matthieu de Kalbermatten, président de Cellprothera.
Et d’ajouter : « après cette étape et en fonction des résultats obtenus, nous pourrons envisager le lancement d’une étude clinique de plus grande ampleur tout en proposant de traiter les premiers patients en soin courant dans le cadre de l’accès précoce en France. Si les résultats de l’essai sont satisfaisants, des patients pourraient être couramment traités via notre solution dès 2024 ».
Comment tout cela fonctionne ? A travers cette nouvelle thérapie chaque patient devient son propre médicament ! En effet, les cellules souches nécessaires à la régénération de son organe sont récupérées via une simple prise de sang sur le patient.
Ces cellules dites « autologues » sont démultipliées dans un automate dédié dans l’objectif d’obtenir la dose suffisante pour traiter le malade. Ce biomédicament est ensuite injecté dans les tissus du cœur à régénérer.
Selon le laboratoire à l’origine de cette méthode, « en quelques mois, le muscle cardiaque retrouve sa fonctionnalité, évitant ainsi des traitements futurs souvent lourds et dans certains cas la greffe de cœur ».
Les avantages pour le patient sont :
Avec cette dernière opération réalisée au mois de novembre, Cellprothera se rapproche de la fin de ses essais cliniques de phase 2.
« Il nous reste à traiter une dizaine de patients à peine pour atteindre ce cap. Cela devrait arriver courant 2023 » précise Matthieu de Kalbermatten, président de Cellprothera.
Et d’ajouter : « après cette étape et en fonction des résultats obtenus, nous pourrons envisager le lancement d’une étude clinique de plus grande ampleur tout en proposant de traiter les premiers patients en soin courant dans le cadre de l’accès précoce en France. Si les résultats de l’essai sont satisfaisants, des patients pourraient être couramment traités via notre solution dès 2024 ».
Comment tout cela fonctionne ? A travers cette nouvelle thérapie chaque patient devient son propre médicament ! En effet, les cellules souches nécessaires à la régénération de son organe sont récupérées via une simple prise de sang sur le patient.
Ces cellules dites « autologues » sont démultipliées dans un automate dédié dans l’objectif d’obtenir la dose suffisante pour traiter le malade. Ce biomédicament est ensuite injecté dans les tissus du cœur à régénérer.
Selon le laboratoire à l’origine de cette méthode, « en quelques mois, le muscle cardiaque retrouve sa fonctionnalité, évitant ainsi des traitements futurs souvent lourds et dans certains cas la greffe de cœur ».
Les avantages pour le patient sont :
- Une amélioration durable de la fonction cardiaque et donc la qualité et l’espérance de vie du patient
- On évite un traitement médicamenteux lourd lié à l’insuffisance cardiaque
- Cela ne nécessite qu’une seule et unique injection
- Cela représente dans certains cas une alternative efficace de substitution à la transplantation cardiaque
- Une diminution de la mortalité
- Et enfin, on élimine de facto le risque de rejet du greffon car l’injection provient de ses propres cellules souches.