Selon ce nouveau rapport*, les coûts humains et financiers de cette maladie incurable sont considérables. A l’heure actuelle, près de 50 millions de personnes sont atteintes de démence dans le monde, ce qui coûte chaque année plus de 500 milliards de dollars à la société, soit quasiment le PIB de la Suisse…
Avec l’allongement de la durée de vie, davantage de personnes deviennent, malheureusement, dépendantes. Mais un soignant familial ou un ami qui s’occupe d’une personne atteinte de démence est 20% plus susceptible de connaitre des problèmes de santé mentale et d’être sans emploi. Le soutien psychologique, l’accueil temporaire et les modalités de travail flexible doivent donc être renforcés.
S’il faut améliorer les soins des professionnels dans la démence, il convient en outre de lutter contre les bas salaires, les mauvaises conditions de travail et l’image négative du travail dans le secteur de la dépendance. D’après ce rapport, les progrès réalisés pour trouver un traitement afin de guérir de la démence n’avancent plus... En effet, vu la complexité de cette maladie, le risque d’échec est trop élevé, sans contrepartie assurée en cas de réussite.
Une recherche basique, renforcée pour approfondir la compréhension de la maladie, une meilleure collaboration des parties prenantes, et un processus réglementaire adapté peuvent réduire les risques et inciter davantage l’investissement du secteur privé. Une augmentation des financements publics, y compris un fonds mondial pour la recherche, et des mécanismes de financement mixte public-privé peuvent également mobiliser davantage d’investissements.
Partager les données sur la démence issues de la recherche et renforcer la coopération entre les différents acteurs représentent des opportunités majeures ; mais il faut que cela s’accompagne d’un changement de taille dans la culture de la recherche et sur le plan des incitations à la coopération.
Dans ce contexte l’OCDE recommande aussi aux pays :
- de continuer à privilégier le diagnostic précoce ;
- de mettre en place des modèles de soins qui favorisent une meilleure prise en charge et davantage d’interaction sociale ;
- d’améliorer l’accès aux soins palliatifs en dehors du milieu hospitalier, de sorte que davantage de personnes atteintes de démence puissent mourir dignement dans le lieu de leur choix ;
- d’examiner les grandes questions éthiques qui entourent la participation à des essais cliniques de personnes au stade présymptomatique ;
- de définir de nouveaux modèles de consentement qui prennent en considération les aspects liés au respect de la vie privée.
*Addressing Dementia: The OECD Response (en anglais)
Source
Avec l’allongement de la durée de vie, davantage de personnes deviennent, malheureusement, dépendantes. Mais un soignant familial ou un ami qui s’occupe d’une personne atteinte de démence est 20% plus susceptible de connaitre des problèmes de santé mentale et d’être sans emploi. Le soutien psychologique, l’accueil temporaire et les modalités de travail flexible doivent donc être renforcés.
S’il faut améliorer les soins des professionnels dans la démence, il convient en outre de lutter contre les bas salaires, les mauvaises conditions de travail et l’image négative du travail dans le secteur de la dépendance. D’après ce rapport, les progrès réalisés pour trouver un traitement afin de guérir de la démence n’avancent plus... En effet, vu la complexité de cette maladie, le risque d’échec est trop élevé, sans contrepartie assurée en cas de réussite.
Une recherche basique, renforcée pour approfondir la compréhension de la maladie, une meilleure collaboration des parties prenantes, et un processus réglementaire adapté peuvent réduire les risques et inciter davantage l’investissement du secteur privé. Une augmentation des financements publics, y compris un fonds mondial pour la recherche, et des mécanismes de financement mixte public-privé peuvent également mobiliser davantage d’investissements.
Partager les données sur la démence issues de la recherche et renforcer la coopération entre les différents acteurs représentent des opportunités majeures ; mais il faut que cela s’accompagne d’un changement de taille dans la culture de la recherche et sur le plan des incitations à la coopération.
Dans ce contexte l’OCDE recommande aussi aux pays :
- de continuer à privilégier le diagnostic précoce ;
- de mettre en place des modèles de soins qui favorisent une meilleure prise en charge et davantage d’interaction sociale ;
- d’améliorer l’accès aux soins palliatifs en dehors du milieu hospitalier, de sorte que davantage de personnes atteintes de démence puissent mourir dignement dans le lieu de leur choix ;
- d’examiner les grandes questions éthiques qui entourent la participation à des essais cliniques de personnes au stade présymptomatique ;
- de définir de nouveaux modèles de consentement qui prennent en considération les aspects liés au respect de la vie privée.
*Addressing Dementia: The OECD Response (en anglais)
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