Pour rappel, les aidants pivots sont plus jeunes que les autres enfants aidants. De fait, la moitié d’entre eux a moins de 47 ans, tandis que la moitié des autres enfants aidants a plus de 59 ans.
Logiquement, ils viennent en aide à des parents eux aussi plus jeunes et de ce fait moins dépendants. La moitié de ces parents soutenus par des aidants pivots est âgée de moins de 78 ans, contre 86 ans pour ceux soutenus par les autres enfants aidants.
Dans une large majorité des cas (80%), ces seniors sont considérés comme faiblement dépendants contre les trois-quarts pour ceux soutenus par les autres enfants aidants.
Ces aidants pivots sont moins souvent seuls pour aider leurs parents que les autres enfants aidants (28% contre 34%). Leur aide est notamment plus souvent associée à l’aide du conjoint de ce parent : dans un quart des cas (23%) contre 17% pour les autres enfants aidants. A noter également qu’ils ont plus souvent des frères ou sœurs qui aident aussi leur parent. Parmi les aidants pivots, seuls 10% sont enfants uniques contre 17% des autres enfants aidants.
Compte tenu de leur âge, les aidants pivots ont plus souvent un emploi que les autres enfants aidants, souvent déjà retraités : les trois quarts –74%- contre seulement 45 %.
Or, on le sait, le soutien d’un ainé peut avoir des conséquences sur l’emploi des aidants : certains déclarent qu’ils ont été conduits à changer d’employeur, à renoncer à une promotion ou à des heures supplémentaires, à anticiper leur départ en retraite, etc. Ainsi, presqu’un tiers (29%) exerce une activité professionnelle et déclare avoir réalisé au moins l’un de ces aménagements.
Toujours selon cette étude, parmi les enfants aidants sans enfant à charge, un tiers a réduit, en moyenne, ses loisirs, sorties ou vacances, un quart déclare manquer de temps pour soi ou éprouver le sentiment de faire des sacrifices et un sur sept déclare connaître des tensions avec au moins un membre de son entourage.
Toutefois, ceux qui ont tous leurs enfants au domicile parental déclarent plus souvent manquer de temps pour eux. Quant à ceux dont au moins un enfant vit hors du domicile parental, ils déclarent plus souvent avoir réduit leurs loisirs, sorties ou vacances ou bien connaître des tensions avec un membre de leur entourage.
Les aidants pivots comme les autres enfants aidants indiquent que l’aide qu’ils apportent à leur parent a des répercussions sur leur santé. Ils déclarent toutefois moins souvent des problèmes physiques, tels que de la fatigue corporelle ou des problèmes de dos, mais aussi moins fréquemment de l’anxiété, du stress ou du surmenage.
L’ensemble des enfants aidants, pivots ou non, peut être réparti en six groupes de « profils-type » partageant des caractéristiques individuelles, familiales, professionnelles, relatives aux types d’aides qu’ils assument et au niveau de dépendance de leur parent.
La présence d’enfants à charge n’apparaît pas comme l’un des premiers critères de différenciation : c’est d’abord le fait de vivre dans le même logement que le parent qu’ils soutiennent, puis l’âge des enfants aidants, sachant que la présence d’enfants à charge est elle-même très liée à cette caractéristique.
Les aidants pivots sont ainsi surreprésentés dans les groupes d’enfants aidants les plus jeunes composés de respectivement : 72% de moins de 45 ans et 91% de 45 à 54 ans. Ces deux groupes rassemblent 78% des aidants pivots.
Lorsqu’on raisonne ensuite au sein de chaque groupe, les aidants pivots se distinguent in fine peu des enfants aidants sans enfant à charge du même groupe.
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large de la DREES qui vise à améliorer la connaissance sur les proches aidants.
*Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques
Logiquement, ils viennent en aide à des parents eux aussi plus jeunes et de ce fait moins dépendants. La moitié de ces parents soutenus par des aidants pivots est âgée de moins de 78 ans, contre 86 ans pour ceux soutenus par les autres enfants aidants.
Dans une large majorité des cas (80%), ces seniors sont considérés comme faiblement dépendants contre les trois-quarts pour ceux soutenus par les autres enfants aidants.
Ces aidants pivots sont moins souvent seuls pour aider leurs parents que les autres enfants aidants (28% contre 34%). Leur aide est notamment plus souvent associée à l’aide du conjoint de ce parent : dans un quart des cas (23%) contre 17% pour les autres enfants aidants. A noter également qu’ils ont plus souvent des frères ou sœurs qui aident aussi leur parent. Parmi les aidants pivots, seuls 10% sont enfants uniques contre 17% des autres enfants aidants.
Compte tenu de leur âge, les aidants pivots ont plus souvent un emploi que les autres enfants aidants, souvent déjà retraités : les trois quarts –74%- contre seulement 45 %.
Or, on le sait, le soutien d’un ainé peut avoir des conséquences sur l’emploi des aidants : certains déclarent qu’ils ont été conduits à changer d’employeur, à renoncer à une promotion ou à des heures supplémentaires, à anticiper leur départ en retraite, etc. Ainsi, presqu’un tiers (29%) exerce une activité professionnelle et déclare avoir réalisé au moins l’un de ces aménagements.
Toujours selon cette étude, parmi les enfants aidants sans enfant à charge, un tiers a réduit, en moyenne, ses loisirs, sorties ou vacances, un quart déclare manquer de temps pour soi ou éprouver le sentiment de faire des sacrifices et un sur sept déclare connaître des tensions avec au moins un membre de son entourage.
Toutefois, ceux qui ont tous leurs enfants au domicile parental déclarent plus souvent manquer de temps pour eux. Quant à ceux dont au moins un enfant vit hors du domicile parental, ils déclarent plus souvent avoir réduit leurs loisirs, sorties ou vacances ou bien connaître des tensions avec un membre de leur entourage.
Les aidants pivots comme les autres enfants aidants indiquent que l’aide qu’ils apportent à leur parent a des répercussions sur leur santé. Ils déclarent toutefois moins souvent des problèmes physiques, tels que de la fatigue corporelle ou des problèmes de dos, mais aussi moins fréquemment de l’anxiété, du stress ou du surmenage.
L’ensemble des enfants aidants, pivots ou non, peut être réparti en six groupes de « profils-type » partageant des caractéristiques individuelles, familiales, professionnelles, relatives aux types d’aides qu’ils assument et au niveau de dépendance de leur parent.
La présence d’enfants à charge n’apparaît pas comme l’un des premiers critères de différenciation : c’est d’abord le fait de vivre dans le même logement que le parent qu’ils soutiennent, puis l’âge des enfants aidants, sachant que la présence d’enfants à charge est elle-même très liée à cette caractéristique.
Les aidants pivots sont ainsi surreprésentés dans les groupes d’enfants aidants les plus jeunes composés de respectivement : 72% de moins de 45 ans et 91% de 45 à 54 ans. Ces deux groupes rassemblent 78% des aidants pivots.
Lorsqu’on raisonne ensuite au sein de chaque groupe, les aidants pivots se distinguent in fine peu des enfants aidants sans enfant à charge du même groupe.
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large de la DREES qui vise à améliorer la connaissance sur les proches aidants.
*Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques