Il s’agit désormais de repenser les pratiques médicales pour mieux répondre à la situation sanitaire : voici les recommandations émises par le Conseil Scientifique de la SFGG qui s’est réuni en urgence ce week-end.
« Nous ne sommes plus face au même virus, nous ne pouvons donc plus apporter les mêmes réponses médicales sur le terrain que celles que nous apportions face au variant Delta ». Aussi la communauté gériatrique souhaite-t-elle « repenser la politique des tests pour se concentrer prioritairement sur les personnes symptomatiques en établissement » et en appelle au bon sens clinique des équipes d’EHPAD afin de ne pas opérer à un dépistage systématique de tous les résidents.
La vague massive d’infections à virus Omicron a entraîné une saturation des acteurs du dépistage dans les établissements EHPAD et USLD déjà privés, au quotidien, de ressources humaines suffisantes pour prendre soin des résidents et des patients âgés.
Les gériatres recommandent plutôt, lorsque cela est nécessaire, l’utilisation d’autotests moins agressifs pour la personne âgée qui, comme le jeune enfant, peut mal vivre les prélèvements nasopharyngés.
La gestion de la pandémie en EHPAD doit évoluer depuis les deux premières vagues en 2020. Nous ne sommes plus du tout face aux mêmes risques que la première vague. Pourtant, dans certaines régions, l’isolement des résidents est de nouveau à l’ordre du jour.
« Il ne nous paraît pas pertinent et même contre-productif pour la santé des résidents de pratiquer l’isolement des EHPAD de façon systématique dès lors qu’un résident ou un soignant se déclare positif au COVID dans un établissement ».
« Le maintien du lien social et familial ainsi que les activités thérapeutiques et occupationnelles doivent rester une priorité. Nous tenons à rappeler l’importance de faire preuve de tact et de mesure, et ne pas systématiquement soustraire les résidents des visites de leurs proches ».
En effet depuis l'arrivée du vaccin et l’apparition du variant Omicron entraînant des formes symptomatiques moins sévères même chez les résidents en EHPAD et USLD, le taux de mortalité n'est jamais revenu au point des premières vagues en France.
Il s’agit donc de ne pas opter à nouveau pour une logique d’isolement et de fermeture et de « ne pas entraver les libertés des résidents ou sinon, comme l’a préconisé l’avis du Conseil Scientifique rendu le 19 janvier dernier, en circonstances exceptionnelles ».
Dispositif déployé en France depuis le mois d’avril 2020, les hotlines gériatriques mettent à disposition leur expertise au bénéfice des médecins coordonnateurs des EHPAD et des médecins généralistes. « Elles sont plus que jamais actives sur tout le territoire français et leur rôle reste essentiel ».
La communauté gériatrique (la SFGG, le Conseil National Professionnel (CNP) de Gériatrie et le Collège National des Enseignants de Gériatrie (CNEG) appelle les professionnels des EHPAD, les directeurs des établissements ainsi que les médecins coordonnateurs à joindre les hotlines gériatriques de leur territoire avec lesquelles ils ont, pour la plupart, déjà l’habitude de travailler « pour répondre à leurs demandes d’avis médicaux, d’explications ou de renfort face à des situations particulières et/ou complexes ».
La carte des hotlines gériatriques est consultable ici.
Source
« Nous ne sommes plus face au même virus, nous ne pouvons donc plus apporter les mêmes réponses médicales sur le terrain que celles que nous apportions face au variant Delta ». Aussi la communauté gériatrique souhaite-t-elle « repenser la politique des tests pour se concentrer prioritairement sur les personnes symptomatiques en établissement » et en appelle au bon sens clinique des équipes d’EHPAD afin de ne pas opérer à un dépistage systématique de tous les résidents.
La vague massive d’infections à virus Omicron a entraîné une saturation des acteurs du dépistage dans les établissements EHPAD et USLD déjà privés, au quotidien, de ressources humaines suffisantes pour prendre soin des résidents et des patients âgés.
Les gériatres recommandent plutôt, lorsque cela est nécessaire, l’utilisation d’autotests moins agressifs pour la personne âgée qui, comme le jeune enfant, peut mal vivre les prélèvements nasopharyngés.
La gestion de la pandémie en EHPAD doit évoluer depuis les deux premières vagues en 2020. Nous ne sommes plus du tout face aux mêmes risques que la première vague. Pourtant, dans certaines régions, l’isolement des résidents est de nouveau à l’ordre du jour.
« Il ne nous paraît pas pertinent et même contre-productif pour la santé des résidents de pratiquer l’isolement des EHPAD de façon systématique dès lors qu’un résident ou un soignant se déclare positif au COVID dans un établissement ».
« Le maintien du lien social et familial ainsi que les activités thérapeutiques et occupationnelles doivent rester une priorité. Nous tenons à rappeler l’importance de faire preuve de tact et de mesure, et ne pas systématiquement soustraire les résidents des visites de leurs proches ».
En effet depuis l'arrivée du vaccin et l’apparition du variant Omicron entraînant des formes symptomatiques moins sévères même chez les résidents en EHPAD et USLD, le taux de mortalité n'est jamais revenu au point des premières vagues en France.
Il s’agit donc de ne pas opter à nouveau pour une logique d’isolement et de fermeture et de « ne pas entraver les libertés des résidents ou sinon, comme l’a préconisé l’avis du Conseil Scientifique rendu le 19 janvier dernier, en circonstances exceptionnelles ».
Dispositif déployé en France depuis le mois d’avril 2020, les hotlines gériatriques mettent à disposition leur expertise au bénéfice des médecins coordonnateurs des EHPAD et des médecins généralistes. « Elles sont plus que jamais actives sur tout le territoire français et leur rôle reste essentiel ».
La communauté gériatrique (la SFGG, le Conseil National Professionnel (CNP) de Gériatrie et le Collège National des Enseignants de Gériatrie (CNEG) appelle les professionnels des EHPAD, les directeurs des établissements ainsi que les médecins coordonnateurs à joindre les hotlines gériatriques de leur territoire avec lesquelles ils ont, pour la plupart, déjà l’habitude de travailler « pour répondre à leurs demandes d’avis médicaux, d’explications ou de renfort face à des situations particulières et/ou complexes ».
La carte des hotlines gériatriques est consultable ici.
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