Dans ces conditions de souffrance morale aigüe, peut-on encore considérer que le choix qui se forme est « libre » ? Les propos, parfois haineux, autour de l’utilité sociale des personnes âgées qui ont circulé pendant la pandémie, ont laissé des traces avec en arrière-plan la question de la valeur d’une vie, « une vie qui vaut la peine d’être vécue ».
Dans une société, encore trop colonisée par un esprit marchand et âgiste, la pression reste, particulièrement palpable, envers les personnes en situation de vulnérabilité (c’est-à-dire qui sont dans l’incapacité de se protéger ou de se défendre et qui peuvent donc facilement être blessées).
Ces témoignages disent quelque chose de nos manières d’être en lien. Nous savons que les personnes, arrivées dans les derniers temps de leur vie, sont profondément perméables au regard que l’on porte sur elles.
Nous voyons, ici, à quel point celles que nous accompagnons ont parfois fortement intériorisé ces discours dévalorisants : celui de la vieillesse comme naufrage, celui du poids économique pour le cercle familial, pour la société en général. Cette même société qui se montre, parfois, inhospitalière envers celles et ceux dont le quotidien est marqué par une solitude extrême, profonde et durable.
Les Petits Frères des Pauvres alertent sur les ravages de l’isolement social, sur le phénomène cruel de la mort solitaire, sur l’invisible suicide des personnes âgées. Ils seront toujours attentifs aux plus fragiles de nos concitoyens âgés. Ils défendront, toujours, le fait qu’il n’y a pas de « vie minuscule ».
Magali Assor est chef de projet ‘démarche de réflexion éthique et lutte contre les maltraitances » chez les Petits Frères des Pauvres.
Dans une société, encore trop colonisée par un esprit marchand et âgiste, la pression reste, particulièrement palpable, envers les personnes en situation de vulnérabilité (c’est-à-dire qui sont dans l’incapacité de se protéger ou de se défendre et qui peuvent donc facilement être blessées).
Ces témoignages disent quelque chose de nos manières d’être en lien. Nous savons que les personnes, arrivées dans les derniers temps de leur vie, sont profondément perméables au regard que l’on porte sur elles.
Nous voyons, ici, à quel point celles que nous accompagnons ont parfois fortement intériorisé ces discours dévalorisants : celui de la vieillesse comme naufrage, celui du poids économique pour le cercle familial, pour la société en général. Cette même société qui se montre, parfois, inhospitalière envers celles et ceux dont le quotidien est marqué par une solitude extrême, profonde et durable.
Les Petits Frères des Pauvres alertent sur les ravages de l’isolement social, sur le phénomène cruel de la mort solitaire, sur l’invisible suicide des personnes âgées. Ils seront toujours attentifs aux plus fragiles de nos concitoyens âgés. Ils défendront, toujours, le fait qu’il n’y a pas de « vie minuscule ».
Magali Assor est chef de projet ‘démarche de réflexion éthique et lutte contre les maltraitances » chez les Petits Frères des Pauvres.