De nos jours, les jeunes seniors ne sont pas tous propriétaires… Loin de là. Il n’est donc pas rare de voir des couples de cinquante ans et plus s’intéresser à l’achat d’un premier bien immobilier. Sans compter les nouveaux couples, ceux qui viennent de se former et qui envisagent une nouvelle vie à deux… Sachez que s’offrir la maison ou l’appartement de vos rêves après la cinquantaine, c’est possible !
« Contrairement aux idées reçues, l’âge charnière où l’accès au crédit se complexifie ne se situe pas à 50 ans, mais autour de 57/58 ans avec la proximité de la retraite -deux périodes bien différentes pour la capacité de remboursement » souligne Cécile Roquelaure, directrice de la communication chez Empruntis.
Et de poursuivre : « les emprunteurs jusqu’à 55/56 ans trouveront des solutions dans les mêmes conditions que les autres emprunteurs. Passé l’âge charnière, si des difficultés apparaissent, il existe cependant des solutions, y compris pour des emprunteurs n’ayant pas d’apport issu de l’épargne, ou pour les personnes de plus de 70 ans : il faut prendre conseil et appliquer quelques bonnes pratiques ».
La preuve ? Plus du tiers (34%) des dossiers déposés par les quinquas et plus sont finançables, soit pratiquement le même taux que chez les 18/30 ans (36%) ! Voici donc quelques petites choses à bien avoir en tête de manière à mettre toutes les chances de votre côté pour que le financement de votre prochain « petit nid douillet » devienne réalité.
Tout d’abord, il faut bien calculer vos revenus actuels et ceux après la retraite pour bien estimer votre taux d’endettement et aussi, le reste à vivre. Pour ce faire, simuler le niveau de votre retraite avant de présenter votre dossier en banque. Valorisez la bonne gestion de vos comptes en estimant le reste à vivre aujourd’hui et surtout… demain. Par ailleurs, mettez en avant vos avoirs : l’emprunteur senior doit valoriser son patrimoine s’il en détient un (compte-épargne, assurance vie, autre bien immobilier..). Cela représentera une garantie additionnelle pour le banquier et donc, un moyen de négociation.
Toujours dans le même esprit, adaptez la durée de votre prêt à la couverture décès, elle peut aller jusqu’à 80 ans selon le contrat individuel choisi. Choisissez bien votre assurance-emprunteur : elle peut être une contrainte importante et peut peser lourd dans le coût global du crédit. Pour le coup, il faut privilégier le contrat groupe si l’âge et l’état de santé le permettent. En effet, les contrats individuels sont plus regardants (formalités médicales). La très grande majorité des contrats groupe s’arrête en souscription à 65 voire 69 ans, mais les offres évoluent avec le temps. Il faut aussi privilégier les types et niveaux de couverture et leur durée d’application plus que l’aspect prix.
Enfin, pensez à proposer des garanties comme le nantissement d’une partie de votre patrimoine, c’est-à-dire garantir le remboursement du prêt grâce à une assurance-vie ou un compte d’épargne, ou l’hypothèque d’un bien existant en cas de refus des organismes de caution. Attention cependant, ces solutions seront plus longues à mettre en œuvre…
Maintenant, il ne reste plus qu’à trouver la maison de vos rêves…
« Contrairement aux idées reçues, l’âge charnière où l’accès au crédit se complexifie ne se situe pas à 50 ans, mais autour de 57/58 ans avec la proximité de la retraite -deux périodes bien différentes pour la capacité de remboursement » souligne Cécile Roquelaure, directrice de la communication chez Empruntis.
Et de poursuivre : « les emprunteurs jusqu’à 55/56 ans trouveront des solutions dans les mêmes conditions que les autres emprunteurs. Passé l’âge charnière, si des difficultés apparaissent, il existe cependant des solutions, y compris pour des emprunteurs n’ayant pas d’apport issu de l’épargne, ou pour les personnes de plus de 70 ans : il faut prendre conseil et appliquer quelques bonnes pratiques ».
La preuve ? Plus du tiers (34%) des dossiers déposés par les quinquas et plus sont finançables, soit pratiquement le même taux que chez les 18/30 ans (36%) ! Voici donc quelques petites choses à bien avoir en tête de manière à mettre toutes les chances de votre côté pour que le financement de votre prochain « petit nid douillet » devienne réalité.
Tout d’abord, il faut bien calculer vos revenus actuels et ceux après la retraite pour bien estimer votre taux d’endettement et aussi, le reste à vivre. Pour ce faire, simuler le niveau de votre retraite avant de présenter votre dossier en banque. Valorisez la bonne gestion de vos comptes en estimant le reste à vivre aujourd’hui et surtout… demain. Par ailleurs, mettez en avant vos avoirs : l’emprunteur senior doit valoriser son patrimoine s’il en détient un (compte-épargne, assurance vie, autre bien immobilier..). Cela représentera une garantie additionnelle pour le banquier et donc, un moyen de négociation.
Toujours dans le même esprit, adaptez la durée de votre prêt à la couverture décès, elle peut aller jusqu’à 80 ans selon le contrat individuel choisi. Choisissez bien votre assurance-emprunteur : elle peut être une contrainte importante et peut peser lourd dans le coût global du crédit. Pour le coup, il faut privilégier le contrat groupe si l’âge et l’état de santé le permettent. En effet, les contrats individuels sont plus regardants (formalités médicales). La très grande majorité des contrats groupe s’arrête en souscription à 65 voire 69 ans, mais les offres évoluent avec le temps. Il faut aussi privilégier les types et niveaux de couverture et leur durée d’application plus que l’aspect prix.
Enfin, pensez à proposer des garanties comme le nantissement d’une partie de votre patrimoine, c’est-à-dire garantir le remboursement du prêt grâce à une assurance-vie ou un compte d’épargne, ou l’hypothèque d’un bien existant en cas de refus des organismes de caution. Attention cependant, ces solutions seront plus longues à mettre en œuvre…
Maintenant, il ne reste plus qu’à trouver la maison de vos rêves…