Cancer du sein : le fort potentiel de l'imagerie

À l’occasion d’Octobre Rose 2024, l’Institut Curie, premier centre européen de lutte contre les cancers du sein, partage un document qui met en lumière les avancées significatives en imagerie et en intelligence artificielle qui révolutionnent le diagnostic et le traitement des cancers du sein.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Vendredi 27 Septembre 2024

« Qu’il s’agisse de dépister, de confirmer le diagnostic grâce aux prélèvements guidés par l’imagerie, d’évaluer l’extension de la maladie, d’aider les chirurgiens et les radiothérapeutes à repérer les tumeurs et les ganglions, de mesurer - voire prédire - la réponse des tumeurs aux traitements, ou de dépister une éventuelle récidive, l’imagerie joue un rôle clé à toutes les phases de la lutte contre le cancer du sein », explique le Dr Hervé Brisse, chef du Département d’Imagerie de l’Institut Curie. 
 
Utilisée pour le dépistage, la mammographie réduit la mortalité par cancer du sein de 20 à 40%. Mais le recours à l’imagerie ne se limite pas à cette première étape : elle est indispensable tout au long de la prise en charge et du suivi des patientes.
 
Au moment du bilan diagnostique notamment, l’imagerie permet d’évaluer précisément la localisation, l’extension et l’agressivité des tumeurs, et ces données contribueront au choix des meilleurs traitements à employer.
 
A l’Institut Curie, les projets innovants sont nombreux et prometteurs dans le domaine de l’imagerie en particulier pour prédire la réponse aux traitements et mettre au point des thérapies personnalisées.
 
En IRM, grâce à l’analyse morphologique fine des images, à l’étude dynamique de la perfusion des tumeurs, notamment avec une technique récente d’acquisition ultrarapide, les médecins radiologues et les chercheurs élaborent de nouveaux modèles basés sur des outils mathématiques (radiomique) ou d’intelligence artificielle pour prédire la réponse des cellules tumorales à la chimiothérapie ou à l’immunothérapie, dans la tumeur comme dans les métastases ganglionnaires.
 
Ces travaux visent à adapter et personnaliser les traitements des patientes en anticipant leur efficacité, afin de cibler les meilleurs traitements médicaux, et d’éviter le recours à des chirurgies invasives (notamment le curage ganglionnaire, qui consiste à retirer des ganglions lymphatiques).
 
Les équipes de l’Institut Curie travaillent avec différents partenaires industriels pour optimiser ces techniques d’imagerie et leurs usages.










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