En France, le cancer de la vessie est le 2ème cancer urinaire après celui de la prostate. Si les hommes étaient majoritairement touchés jusqu’à présent, les femmes pourraient dans les années à venir inverser la tendance du fait de l’augmentation du tabagisme féminin. On compte actuellement plus de 4.000 décès par an et on estime à environ près de 10.000 nouveaux cas chaque année.
Cette maladie se caractérise par des taux élevés : de progression (10 à 20% des tumeurs superficielles vont évoluer vers des tumeurs métastasiques) et de récidive (60 à 70 % des tumeurs superficielles vont récidiver)
Dénué de symptômes durant le premier stade de la maladie (la coloration des urines constitue généralement un premier signe qui doit être pris très au sérieux, car même si l’hémorragie disparait, la tumeur peut continuer à se développer), la détection précoce augmente considérablement les chances de guérison. Et les tumeurs superficielles sont mieux traitées contrairement à celles détectées à des stades avancés.
Jusqu’à présent, le diagnostic reposait sur différents examens complémentaires dont la cystoscopie en lumière blanche. Pratiquement, cet examen consiste à introduire un mince tube muni à son extrémité d’une lentille relié à une source lumineuse. Une fois le cystoscope introduit dans l’urètre, il pourra alors commencer son exploration en remontant jusqu’à la vessie et visualisera la paroi interne afin de déceler d’éventuelles anomalies. « Bien qu’il soit l’examen de référence pour le diagnostic de cette pathologie, il ne permet pas toujours de mettre en évidence certaines des tumeurs superficielles dont un patient est atteint (carcinome in situ, Tis, T1, Ta) » précise le communiqué de Karl Storz à l’origine de ce nouvel appareil.
Et d’ajouter : « l’absence de mise en évidence de ces tumeurs a un impact potentiel sur la validité du traitement établi et donc sur les risques de progression et de récidives traditionnellement élevées et responsable d’une morbidité importante. Il était donc vital de mettre en place une nouvelle technique de diagnostic améliorant la détection des tumeurs de la vessie afin de débuter rapidement un traitement adapté ».
En créant un matériel de pointe de plus en plus perfectionné, les Laboratoires Karl Storz espèrent donc « révolutionner la cystoscopie et mettre au service de la médecine une avancée technologique essentielle ».
Dans les fait, selon ce laboratoire, « la cystoscopie de fluorescence permet de détecter des cancers de la vessie qui n’étaient pas détectés en lumière blanche : elle détecte 30% de patients atteints de tumeurs de la vessie de plus que la cystoscopie classique ; elle détecte des tumeurs superficielles supplémentaires chez un patient sur quatre et grâce à la cystoscopie de fluorescence, un patient sur cinq atteint de tumeur confirmée par l’examen anatomopathologique a reçu un traitement plus approprié que celui qu’il aurait reçu après la cystoscopie classique ».
Cette maladie se caractérise par des taux élevés : de progression (10 à 20% des tumeurs superficielles vont évoluer vers des tumeurs métastasiques) et de récidive (60 à 70 % des tumeurs superficielles vont récidiver)
Dénué de symptômes durant le premier stade de la maladie (la coloration des urines constitue généralement un premier signe qui doit être pris très au sérieux, car même si l’hémorragie disparait, la tumeur peut continuer à se développer), la détection précoce augmente considérablement les chances de guérison. Et les tumeurs superficielles sont mieux traitées contrairement à celles détectées à des stades avancés.
Jusqu’à présent, le diagnostic reposait sur différents examens complémentaires dont la cystoscopie en lumière blanche. Pratiquement, cet examen consiste à introduire un mince tube muni à son extrémité d’une lentille relié à une source lumineuse. Une fois le cystoscope introduit dans l’urètre, il pourra alors commencer son exploration en remontant jusqu’à la vessie et visualisera la paroi interne afin de déceler d’éventuelles anomalies. « Bien qu’il soit l’examen de référence pour le diagnostic de cette pathologie, il ne permet pas toujours de mettre en évidence certaines des tumeurs superficielles dont un patient est atteint (carcinome in situ, Tis, T1, Ta) » précise le communiqué de Karl Storz à l’origine de ce nouvel appareil.
Et d’ajouter : « l’absence de mise en évidence de ces tumeurs a un impact potentiel sur la validité du traitement établi et donc sur les risques de progression et de récidives traditionnellement élevées et responsable d’une morbidité importante. Il était donc vital de mettre en place une nouvelle technique de diagnostic améliorant la détection des tumeurs de la vessie afin de débuter rapidement un traitement adapté ».
En créant un matériel de pointe de plus en plus perfectionné, les Laboratoires Karl Storz espèrent donc « révolutionner la cystoscopie et mettre au service de la médecine une avancée technologique essentielle ».
Dans les fait, selon ce laboratoire, « la cystoscopie de fluorescence permet de détecter des cancers de la vessie qui n’étaient pas détectés en lumière blanche : elle détecte 30% de patients atteints de tumeurs de la vessie de plus que la cystoscopie classique ; elle détecte des tumeurs superficielles supplémentaires chez un patient sur quatre et grâce à la cystoscopie de fluorescence, un patient sur cinq atteint de tumeur confirmée par l’examen anatomopathologique a reçu un traitement plus approprié que celui qu’il aurait reçu après la cystoscopie classique ».
Concrètement, cette technique repose sur l’instillation une heure avant l’examen d’un agent photosensibilisant dans la vessie au moyen d’une sonde. Cet agent entraîne l’accumulation intracellulaire préférentielle de « porphyrines photoactives » (PAP) dans les cellules malignes. Lors de l’illumination ultérieure en lumière bleue, les cellules néoplasiques émettent une fluorescence rose qui permet de visualiser la tumeur. Le principe de la méthode est donc d’augmenter le contraste visuel entre les cellules bénignes et les cellules malignes par l’interaction d’une lumière spécifique.
En 2007 la Haute Autorité de santé a estimé que la cystoscopie de fluorescence, utilisée en complément de la cystoscopie en lumière blanche, avait un impact attendu en terme de santé publique et apporte une Amélioration de Service Médical Rendu Importante (niveau II) dans la stratégie de prise en charge diagnostique des tumeurs vésicales superficielles.
De nombreuses études cliniques ont été réalisées et ont démontré l’intérêt de la cystoscopie de fluorescence en complément de la cystoscopie en lumière blanche.
En 2007 la Haute Autorité de santé a estimé que la cystoscopie de fluorescence, utilisée en complément de la cystoscopie en lumière blanche, avait un impact attendu en terme de santé publique et apporte une Amélioration de Service Médical Rendu Importante (niveau II) dans la stratégie de prise en charge diagnostique des tumeurs vésicales superficielles.
De nombreuses études cliniques ont été réalisées et ont démontré l’intérêt de la cystoscopie de fluorescence en complément de la cystoscopie en lumière blanche.