Avant d’aller plus loin, Koelis rappelle qu’il n’existe à ce jour aucun traitement ciblé du cancer de la prostate… Les options thérapeutiques actuelles étant en effet limitées par le manque de technologies de précision permettant de cibler directement la tumeur dans la prostate. De plus, ces traitements sont souvent lourds et augurent des effets secondaires importants (impuissance, incontinence, …).
C’est pour réponde à ce manque que cette entreprise grenobloise a mis en place en septembre dernier, l’étude Fostine qui est menée sous forme d’essai pilote dans deux centres en France et en Belgique sur dix patients pendant douze mois. L’idée ? Valider le traitement non chirurgical de la tumeur directement au sein de la prostate.
Dans la pratique, le traitement s’effectue via l’insertion d’une fine aiguille guidée par imagerie médicale jusqu’à la cible thérapeutique dans la prostate pour y délivrer des ondes et détruire la tumeur. Cette approche très peu invasive pourrait présenter l'avantage de traiter les tumeurs de petite taille, de façon rapide et reproductible, tout en réduisant significativement le risque de complications.
« La prise en charge du cancer de la prostate nécessite la localisation précise de la tumeur et de la zone à traiter pour permettre un diagnostic le plus complet possible », commente Antoine Leroy, président et fondateur de Koelis. Et d’ajouter : « aujourd’hui, la technologie unique de fusion d’image utilisée par notre dispositif vise à améliorer au maximum la précision du diagnostic du cancer de la prostate pour faciliter le suivi et le traitement des patients. Avec l’étude clinique Fostine, on entend proposer aux patients une solution thérapeutique précise, indolore et efficace ».
Un premier patient a d’ores et déjà été traité en première mondiale dans le cadre de cette étude par l’équipe du Professeur Nicolas Barry-Delongchamps, du service d’urologie de l’hôpital APHP Cochin. « Le cancer de la prostate est l’un des plus fréquents en France et dans le monde. Bien qu'une part importante de ces cancers soit de petite taille et peu agressifs, il n'existe pas d'autre solution validée qu'une surveillance ou un traitement radical de toute la glande, évidemment très morbide. Nous ne disposons en effet pas encore de traitements focaux suffisamment précis pour permettre de cibler exclusivement la zone cancéreuse » commente le Nicolas Barry Delongchamps, investigateur principal de l’étude Fostine.
Et de conclure : « avec cette étude clinique, le dispositif de Koelis propose une approche novatrice et pertinente qui nous permettra, je l'espère de cibler enfin précisément la tumeur au sein de la prostate. »
Chiffres clefs du cancer de la prostate en France
En France… le cancer le plus fréquent chez les hommes. Ce cancer se trouve au premier rang des cancers chez l’homme avec 71.200 nouveaux cas répertoriés en 2011. Comparativement, sur la même période, 27.500 cancers du poumon et 21.500 cancers colorectaux avaient été recensés.
En termes d’incidence sur la population, on rapporte qu’un homme sur six est ou sera touché par le cancer de la prostate. L’incidence est en augmentation constante depuis les années 80 (+ 6,3% par an entre 1980 et 2005 et + 8,5% par an entre 2000 et 2005). L’âge médian des patients au moment du diagnostic est de 70 ans.
Le cancer de la prostate peut être sans conséquence, mais aussi agressif et létal. Il constitue la troisième cause de mortalité due aux cancers chez l’homme avec 9.000 décès par an. Il est listé parmi les problèmes majeurs de santé publique par l’OMS.
C’est pour réponde à ce manque que cette entreprise grenobloise a mis en place en septembre dernier, l’étude Fostine qui est menée sous forme d’essai pilote dans deux centres en France et en Belgique sur dix patients pendant douze mois. L’idée ? Valider le traitement non chirurgical de la tumeur directement au sein de la prostate.
Dans la pratique, le traitement s’effectue via l’insertion d’une fine aiguille guidée par imagerie médicale jusqu’à la cible thérapeutique dans la prostate pour y délivrer des ondes et détruire la tumeur. Cette approche très peu invasive pourrait présenter l'avantage de traiter les tumeurs de petite taille, de façon rapide et reproductible, tout en réduisant significativement le risque de complications.
« La prise en charge du cancer de la prostate nécessite la localisation précise de la tumeur et de la zone à traiter pour permettre un diagnostic le plus complet possible », commente Antoine Leroy, président et fondateur de Koelis. Et d’ajouter : « aujourd’hui, la technologie unique de fusion d’image utilisée par notre dispositif vise à améliorer au maximum la précision du diagnostic du cancer de la prostate pour faciliter le suivi et le traitement des patients. Avec l’étude clinique Fostine, on entend proposer aux patients une solution thérapeutique précise, indolore et efficace ».
Un premier patient a d’ores et déjà été traité en première mondiale dans le cadre de cette étude par l’équipe du Professeur Nicolas Barry-Delongchamps, du service d’urologie de l’hôpital APHP Cochin. « Le cancer de la prostate est l’un des plus fréquents en France et dans le monde. Bien qu'une part importante de ces cancers soit de petite taille et peu agressifs, il n'existe pas d'autre solution validée qu'une surveillance ou un traitement radical de toute la glande, évidemment très morbide. Nous ne disposons en effet pas encore de traitements focaux suffisamment précis pour permettre de cibler exclusivement la zone cancéreuse » commente le Nicolas Barry Delongchamps, investigateur principal de l’étude Fostine.
Et de conclure : « avec cette étude clinique, le dispositif de Koelis propose une approche novatrice et pertinente qui nous permettra, je l'espère de cibler enfin précisément la tumeur au sein de la prostate. »
Chiffres clefs du cancer de la prostate en France
En France… le cancer le plus fréquent chez les hommes. Ce cancer se trouve au premier rang des cancers chez l’homme avec 71.200 nouveaux cas répertoriés en 2011. Comparativement, sur la même période, 27.500 cancers du poumon et 21.500 cancers colorectaux avaient été recensés.
En termes d’incidence sur la population, on rapporte qu’un homme sur six est ou sera touché par le cancer de la prostate. L’incidence est en augmentation constante depuis les années 80 (+ 6,3% par an entre 1980 et 2005 et + 8,5% par an entre 2000 et 2005). L’âge médian des patients au moment du diagnostic est de 70 ans.
Le cancer de la prostate peut être sans conséquence, mais aussi agressif et létal. Il constitue la troisième cause de mortalité due aux cancers chez l’homme avec 9.000 décès par an. Il est listé parmi les problèmes majeurs de santé publique par l’OMS.
La prostate en quelques mots
Il s'agit d'une petite glande située sous la vessie et qui entoure la partie supérieure de l'urètre (canal traversant le pénis et conduisant l'urine et le sperme à l'extérieur). La prostate sécrète un liquide épais et clair qui se mélange aux spermatozoïdes pour former le sperme.
Cette glande peut être le siège de plusieurs affections, telles que l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), l'infection aiguë ou chronique de la prostate et le cancer. Ces maladies peuvent provoquer des symptômes similaires : difficultés ou douleurs pour uriner, mictions fréquentes (en particulier la nuit) et besoins impérieux d'uriner.
Chez l'homme, le risque d'affection de la prostate augmente avec l'âge. Les antécédents familiaux, des origines africaines et une alimentation riche en graisses animales et pauvre en fruits, légumes et poissons peuvent également accroître le risque de maladie de la prostate. Tous les hommes, en particulier ceux de plus de 50 ans, doivent donc être vigilants et consulter leur urologue en cas de doute.
Cette glande peut être le siège de plusieurs affections, telles que l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), l'infection aiguë ou chronique de la prostate et le cancer. Ces maladies peuvent provoquer des symptômes similaires : difficultés ou douleurs pour uriner, mictions fréquentes (en particulier la nuit) et besoins impérieux d'uriner.
Chez l'homme, le risque d'affection de la prostate augmente avec l'âge. Les antécédents familiaux, des origines africaines et une alimentation riche en graisses animales et pauvre en fruits, légumes et poissons peuvent également accroître le risque de maladie de la prostate. Tous les hommes, en particulier ceux de plus de 50 ans, doivent donc être vigilants et consulter leur urologue en cas de doute.