Alors que les scandales en maisons de retraite s’enchainent et que l’image de ces établissements est largement entachée, voici un livre qui évoque la vie en Ehpad d’une autre manière.
Caroline Gros est aujourd’hui consultante en évolution professionnelle, mais elle a été coordinatrice d’animation dans des Ehpad bretons pendant onze ans. C’est cette expérience professionnelle qu’elle a souhaité mettre en avant dans ce livre qui donne la parole à ceux dont la visibilité est de plus en plus réduite… Nos anciens.
Un livre qui tord le cou aux clichés sur la vieillesse grâce à des paroles entendues dans les couloirs d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes bretons. Ce sont des anecdotes, sages et moins sages, partagées avec enthousiasme. Ce sont des réflexions et des phrases qui soulignent la légèreté de l’existence.
Ce sont des petits tronçons d’histoires de vies, passées ou présentes, issus de femmes et d’hommes dont la mémoire, pour la plupart, se défile, avec parfois au détour d’une page des paroles ingénues d’arrière-petits-enfants.
Extrait :
Chez Rose, la coiffeuse, Pierre, 96 ans : « Ça pousse toujours plus vite au niveau des oreilles. Je ne sais pas pourquoi. Il doit y avoir de l'engrais dedans, ça donne à manger aux cheveux ».
« Mais, M.B., c'est bien, c'est de la purée de carottes. Ça rend aimable et ça donne des cuisses roses.
- Mouais, même en purée, ça reste à voir ! » Jean, 86 ans.
« Je suis allée voir le docteur des nerfs, le "spychatre". » Solange, 78 ans.
« Hier soir, ma fille m'a mise au lit mais je ne sais pas ce qu'elle a fait de mes pieds. Elle n'a pas voulu me les rendre ». Denise, 88 ans.
« On n'apprend rien à l'école. C'est après qu'on apprend ». Marie, 90 ans.
Caroline Gros est aujourd’hui consultante en évolution professionnelle, mais elle a été coordinatrice d’animation dans des Ehpad bretons pendant onze ans. C’est cette expérience professionnelle qu’elle a souhaité mettre en avant dans ce livre qui donne la parole à ceux dont la visibilité est de plus en plus réduite… Nos anciens.
Un livre qui tord le cou aux clichés sur la vieillesse grâce à des paroles entendues dans les couloirs d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes bretons. Ce sont des anecdotes, sages et moins sages, partagées avec enthousiasme. Ce sont des réflexions et des phrases qui soulignent la légèreté de l’existence.
Ce sont des petits tronçons d’histoires de vies, passées ou présentes, issus de femmes et d’hommes dont la mémoire, pour la plupart, se défile, avec parfois au détour d’une page des paroles ingénues d’arrière-petits-enfants.
Extrait :
Chez Rose, la coiffeuse, Pierre, 96 ans : « Ça pousse toujours plus vite au niveau des oreilles. Je ne sais pas pourquoi. Il doit y avoir de l'engrais dedans, ça donne à manger aux cheveux ».
« Mais, M.B., c'est bien, c'est de la purée de carottes. Ça rend aimable et ça donne des cuisses roses.
- Mouais, même en purée, ça reste à voir ! » Jean, 86 ans.
« Je suis allée voir le docteur des nerfs, le "spychatre". » Solange, 78 ans.
« Hier soir, ma fille m'a mise au lit mais je ne sais pas ce qu'elle a fait de mes pieds. Elle n'a pas voulu me les rendre ». Denise, 88 ans.
« On n'apprend rien à l'école. C'est après qu'on apprend ». Marie, 90 ans.