Berlin Est, dans les années 1980.
Un jeune couple, Ludwig et Emma, ont décidé de quitter la ville pour aller se marier et s’installer à l’Ouest. Petite difficulté : il faut impérativement franchir le fameux Mur !
Par un moyen qu’on ne voit qu’au théâtre, nos deux amoureux ont appris que l’appartement d’un officier de la Stasi était relié à un souterrain permettant de passer sous le Mur et de gagner ainsi Berlin Ouest en toute sécurité.
Emma invente alors un heureux stratagème pour s’introduire dans l’appartement en question, mais ils ne seront pas au bout de leurs surprises…
La mise en scène virevoltante de José Paul rend compte à merveille du scénario de la pièce fait de rebondissements s’enchainant à un rythme endiablé. A peine sommes-nous installés dans une situation qu’il se passe déjà autre chose !
Il en est de même des décors, particulièrement réussis.
Après un court passage en vidéo nous plongeant dans le Berlin de l’époque le rideau s’ouvre sur un décor sépia reconstituant dans les moindres détails l’image qu’on a d’un appartement de cette époque.
Meubles, objets divers -ne manquez pas d’observer le motif du papier peint- tout nous rappelle un univers qu’on a déjà vu au cinéma dans des films récents.
Changement de décor pour l’acte suivant, où le metteur en scène nous transporte dans un bureau de la Stasi, avec un escalier qui descend vers une cave et une échelle menant à une pile de dossiers très haut perchée.
Tous les acteurs sont à fond dans l’aventure.
On retrouve Patrick Haudecoeur avec un immense plaisir : amoureux de sa belle Emma, c’est un éternel gaffeur venu d’ailleurs s’abritant derrière ses petites lunettes rondes, et qui répète en bafouillant des bribes de phrases dont il semble ne pas bien comprendre le sens.
Maxime d’Aboville est Werner, l’officier mielleux prêt à tout pour consolider sa position au sein de la Stasi. Belle performance d’acteur pour celui qui, deux heures avant, joue Huis Clos dans un autre théâtre.
Anne Charrier, Loïc Legendre et Marie Lanchas, très convaincante dans le rôle de la Colonelle, épouse de Werner, leur donnent joliment la réplique.
Vous êtes prévenus : prenez vos précautions car vous allez rire sans discontinuer pendant une heure et demie ! Ce qui fait beaucoup de bien après les mois difficiles que nous avons vécus.
Alex Kiev
Théâtre Fontaine
10 rue Pierre Fontaine 75009 Paris
Du mardi au vendredi à 21h
Le samedi à 16h30 et 21h
Le dimanche à 16h
Un jeune couple, Ludwig et Emma, ont décidé de quitter la ville pour aller se marier et s’installer à l’Ouest. Petite difficulté : il faut impérativement franchir le fameux Mur !
Par un moyen qu’on ne voit qu’au théâtre, nos deux amoureux ont appris que l’appartement d’un officier de la Stasi était relié à un souterrain permettant de passer sous le Mur et de gagner ainsi Berlin Ouest en toute sécurité.
Emma invente alors un heureux stratagème pour s’introduire dans l’appartement en question, mais ils ne seront pas au bout de leurs surprises…
La mise en scène virevoltante de José Paul rend compte à merveille du scénario de la pièce fait de rebondissements s’enchainant à un rythme endiablé. A peine sommes-nous installés dans une situation qu’il se passe déjà autre chose !
Il en est de même des décors, particulièrement réussis.
Après un court passage en vidéo nous plongeant dans le Berlin de l’époque le rideau s’ouvre sur un décor sépia reconstituant dans les moindres détails l’image qu’on a d’un appartement de cette époque.
Meubles, objets divers -ne manquez pas d’observer le motif du papier peint- tout nous rappelle un univers qu’on a déjà vu au cinéma dans des films récents.
Changement de décor pour l’acte suivant, où le metteur en scène nous transporte dans un bureau de la Stasi, avec un escalier qui descend vers une cave et une échelle menant à une pile de dossiers très haut perchée.
Tous les acteurs sont à fond dans l’aventure.
On retrouve Patrick Haudecoeur avec un immense plaisir : amoureux de sa belle Emma, c’est un éternel gaffeur venu d’ailleurs s’abritant derrière ses petites lunettes rondes, et qui répète en bafouillant des bribes de phrases dont il semble ne pas bien comprendre le sens.
Maxime d’Aboville est Werner, l’officier mielleux prêt à tout pour consolider sa position au sein de la Stasi. Belle performance d’acteur pour celui qui, deux heures avant, joue Huis Clos dans un autre théâtre.
Anne Charrier, Loïc Legendre et Marie Lanchas, très convaincante dans le rôle de la Colonelle, épouse de Werner, leur donnent joliment la réplique.
Vous êtes prévenus : prenez vos précautions car vous allez rire sans discontinuer pendant une heure et demie ! Ce qui fait beaucoup de bien après les mois difficiles que nous avons vécus.
Alex Kiev
Théâtre Fontaine
10 rue Pierre Fontaine 75009 Paris
Du mardi au vendredi à 21h
Le samedi à 16h30 et 21h
Le dimanche à 16h