En cabinet de ville, 30% des patients chiropratiques orientés par leur médecin généraliste
C’est en plein cœur de Copenhague dans un élégant bâtiment que nous rencontrons Johan Hellmose, qui dirige le Kiropratik i Centrum, l’une des plus grosse clinique privée de la ville « à la pointe de la technologie », selon son site internet.
Plus de vingt salariés répartis sur deux site y exercent. Ici, on travaille en équipe pluridisciplinaire dans des conditions remarquables, tant pour les professionnels que pour leurs patients.
Johan nous explique comment il a, avec sa collaboratrice, progressivement ouvert sa clinique de neuf chiropracteurs à la pluridisciplinarité, en commençant par recruter quatre kinésithérapeutes, un diététicien, une sage-femme et un podologue, Jean-Charles. C’est d’ailleurs avec ce dernier, français installé de longue date dans la capitale danoise, que nous poursuivrons la visite.
De salle en salle, la promesse d’une structure de pointe est tenue. Si les salles de soin sont étroites, de grands espaces parfaitement équipés sont destinées aux exercices de réhabilitation.
Quand enfin la dernière porte s’ouvre, c’est une surprise pour les Français que de découvrir du matériel d’imagerie médicale. Un radiologue complète-t-il l’équipe ? Pas du tout. Au Danemark, les chiropracteurs sont autorisés à réaliser les actes d’imagerie médicale nécessaires.
Dans l’une des salles de soin, une jeune patiente nous autorise à suivre sa consultation. Elle a une vingtaine d’année et souffre de céphalées cervicogéniques, pathologie dans laquelle la chiropraxie a scientifiquement démontré son efficacité.
Comme 30% des nouveaux patients des chiropracteurs danois, elle est adressée par son médecin généraliste. C’est sa deuxième consultation. Après un interrogatoire dûment conduit par le chiropracteur, lors duquel elle exprime une nette amélioration des symptômes depuis sa première visite.
Le chiropracteur procède à la palpation puis à l’ajustement de différents segments vertébraux. La consultation de cette jeune femme, dont le tarif est standardisé pour toute la profession, sera remboursée à 20% par l’assurance maladie, le reste par sa complémentaire santé. Elle n’aura aucun reste à charge.
A l’hôpital de Lillebaet, le centre de la colonne vertébrale suit 18.000 patients
Diagnostiquer et traiter les patients présenter des désordres vertébraux, dans l’objectif d’améliorer leur qualité de vie, tel est l’objectif déclaré du Spine Center of Southern Danemark.
Cette structure hospitalière de pointe accueille 14.000 de ses patients dans son service de médecine du rachis, où ils sont pris en charge par 6 rhumatologues, 13 chiropracteurs, 28 kinésithérapeutes et 13 infirmières.
Les cas les plus critiques sont quant à eux orientés dans le service de chirurgie du rachis, où s’affairent 10 chirurgiens, 5 kinésithérapeutes et 44 infirmières. Naturellement, les services de médecine et de chirurgie coopèrent au bénéfice du patient, en amont et en aval des actes chirurgicaux. Ce centre est aussi un lieu de recherche clinique en médecine et en chirurgie du rachis.
Le DR Soren O’Neill, chiropracteur et directeur de recherche au Centre détaille leur activité. L’équipe de recherche compte quatre chercheurs à temps plein et deux étudiants en thèse, soutenus par trois agents administratifs, dont un data manager. Car les données sont fondamentales et les chercheurs peuvent s’appuyer sur plus de 70.000 questionnaires sur les trajectoires des patients.
Leur douleur est-elle apparue graduellement, soudainement ou suite à un trauma ? Est-elle chronique, persistante ou intermittente ? Quelle est son intensité ?... Les travaux sont enrichis de données des bases nationales, de résultats d’imagerie ou de tests en laboratoires.
Sur cette base, trente-quatre projets de recherche clinique sont actuellement en cours sur la douleur, la fonction, les trajectoires de soins, ou encore la douleur chez l’enfant.
Pour Audrey Yargui, présidente de l’association française de chiropraxie, « au Danemark, la chiropraxie bénéficie d’un degré d’intégration très élevé dans le système de santé. Cette confiance du corps médical, des acteurs de la recherche et des pouvoirs publics les encourage à développer leurs compétences au plus haut niveau ».
Et d’ajouter : « en France, l’AFC porte le projet d’une meilleure intégration des chiropracteurs dans le système de santé. A cet égard, elle promeut auprès des chiropracteurs français une pratique evidenced-based et l’actualisation régulière de leurs connaissances théoriques et techniques. J’ai également un rêve, celui qu’en France, ces mêmes décideurs du champs de la santé acceptent l’invitation à découvrir le système danois que je leur adresserai prochainement ».
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C’est en plein cœur de Copenhague dans un élégant bâtiment que nous rencontrons Johan Hellmose, qui dirige le Kiropratik i Centrum, l’une des plus grosse clinique privée de la ville « à la pointe de la technologie », selon son site internet.
Plus de vingt salariés répartis sur deux site y exercent. Ici, on travaille en équipe pluridisciplinaire dans des conditions remarquables, tant pour les professionnels que pour leurs patients.
Johan nous explique comment il a, avec sa collaboratrice, progressivement ouvert sa clinique de neuf chiropracteurs à la pluridisciplinarité, en commençant par recruter quatre kinésithérapeutes, un diététicien, une sage-femme et un podologue, Jean-Charles. C’est d’ailleurs avec ce dernier, français installé de longue date dans la capitale danoise, que nous poursuivrons la visite.
De salle en salle, la promesse d’une structure de pointe est tenue. Si les salles de soin sont étroites, de grands espaces parfaitement équipés sont destinées aux exercices de réhabilitation.
Quand enfin la dernière porte s’ouvre, c’est une surprise pour les Français que de découvrir du matériel d’imagerie médicale. Un radiologue complète-t-il l’équipe ? Pas du tout. Au Danemark, les chiropracteurs sont autorisés à réaliser les actes d’imagerie médicale nécessaires.
Dans l’une des salles de soin, une jeune patiente nous autorise à suivre sa consultation. Elle a une vingtaine d’année et souffre de céphalées cervicogéniques, pathologie dans laquelle la chiropraxie a scientifiquement démontré son efficacité.
Comme 30% des nouveaux patients des chiropracteurs danois, elle est adressée par son médecin généraliste. C’est sa deuxième consultation. Après un interrogatoire dûment conduit par le chiropracteur, lors duquel elle exprime une nette amélioration des symptômes depuis sa première visite.
Le chiropracteur procède à la palpation puis à l’ajustement de différents segments vertébraux. La consultation de cette jeune femme, dont le tarif est standardisé pour toute la profession, sera remboursée à 20% par l’assurance maladie, le reste par sa complémentaire santé. Elle n’aura aucun reste à charge.
A l’hôpital de Lillebaet, le centre de la colonne vertébrale suit 18.000 patients
Diagnostiquer et traiter les patients présenter des désordres vertébraux, dans l’objectif d’améliorer leur qualité de vie, tel est l’objectif déclaré du Spine Center of Southern Danemark.
Cette structure hospitalière de pointe accueille 14.000 de ses patients dans son service de médecine du rachis, où ils sont pris en charge par 6 rhumatologues, 13 chiropracteurs, 28 kinésithérapeutes et 13 infirmières.
Les cas les plus critiques sont quant à eux orientés dans le service de chirurgie du rachis, où s’affairent 10 chirurgiens, 5 kinésithérapeutes et 44 infirmières. Naturellement, les services de médecine et de chirurgie coopèrent au bénéfice du patient, en amont et en aval des actes chirurgicaux. Ce centre est aussi un lieu de recherche clinique en médecine et en chirurgie du rachis.
Le DR Soren O’Neill, chiropracteur et directeur de recherche au Centre détaille leur activité. L’équipe de recherche compte quatre chercheurs à temps plein et deux étudiants en thèse, soutenus par trois agents administratifs, dont un data manager. Car les données sont fondamentales et les chercheurs peuvent s’appuyer sur plus de 70.000 questionnaires sur les trajectoires des patients.
Leur douleur est-elle apparue graduellement, soudainement ou suite à un trauma ? Est-elle chronique, persistante ou intermittente ? Quelle est son intensité ?... Les travaux sont enrichis de données des bases nationales, de résultats d’imagerie ou de tests en laboratoires.
Sur cette base, trente-quatre projets de recherche clinique sont actuellement en cours sur la douleur, la fonction, les trajectoires de soins, ou encore la douleur chez l’enfant.
Pour Audrey Yargui, présidente de l’association française de chiropraxie, « au Danemark, la chiropraxie bénéficie d’un degré d’intégration très élevé dans le système de santé. Cette confiance du corps médical, des acteurs de la recherche et des pouvoirs publics les encourage à développer leurs compétences au plus haut niveau ».
Et d’ajouter : « en France, l’AFC porte le projet d’une meilleure intégration des chiropracteurs dans le système de santé. A cet égard, elle promeut auprès des chiropracteurs français une pratique evidenced-based et l’actualisation régulière de leurs connaissances théoriques et techniques. J’ai également un rêve, celui qu’en France, ces mêmes décideurs du champs de la santé acceptent l’invitation à découvrir le système danois que je leur adresserai prochainement ».
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