A l’occasion de la journée mondiale sans tabac 2018, dédiée au risque cardio-vasculaire du tabagisme, la FFC a décidé d’alerter les Français sur les méfaits du tabac pour les artères et le coeur (dès la première « bouffée ») et de livrer ses conseils pour aider les fumeurs à arrêter.
Il faut le savoir, le tabac reste la première cause de mortalité évitable, responsable de 200 morts chaque jour en France. D’autre part, le tabac est aussi le premier facteur de risque évitable de cancers. Sur les 150.000 décès par cancer recensés chaque année, 45.000 sont directement attribuables à sa consommation. Sans tabac, on estime qu’un tiers des décès par cancer pourraient être évités.
« Pour se protéger des méfaits du tabac, la réduction de la consommation n’est pas suffisante, il faut cesser toute exposition. Le tabac fumé, quel que soit son mode de consommation (cigare, cigarillos, narguilé/chica, pipe) présente un risque pour la santé » rappelle le Professeur Daniel Thomas, Président d’honneur de la FFC et vice-Président de l’Alliance contre le tabac.
Et d’ajouter : « le tabagisme passif, qui augmente en moyenne le risque d’infarctus du myocarde de 25%, doit aussi être considéré comme un véritable facteur de risque et prévenu par des mesures collectives et individuelles ».
Les dangers du tabac pour le coeur et les artères sont multiples :
• A court terme, le tabac favorise la survenue de spasmes des artères (rétrécissement brutal), la formation de caillots et l’apparition de troubles du rythme cardiaque. Ces mécanismes expliquent la brutalité́ des accidents cardio-vasculaires qui en découlent : infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, mort subite.
• A plus long terme, le tabac abîme progressivement les artères, et de façon d’autant plus rapide et importante si d’autres facteurs de risque sont présents, comme un excès de cholestérol, une hypertension artérielle ou un diabète.
• Le monoxyde de carbone qui résulte de la combustion de la cigarette, prive le coeur d’une partie de l’oxygène qui lui est indispensable, et contribue à « l’asphyxier ».
Il faut savoir que le tabac présente un risque pour la santé quel que soit son mode de consommation : cigarette, tabac à rouler, cigarillo, cigare, pipe, chicha…. Point important : les cigarettes à moindre teneur en nicotine et en goudrons ne sont pas moins cancérigènes que les autres.
Il faut le savoir, le tabac reste la première cause de mortalité évitable, responsable de 200 morts chaque jour en France. D’autre part, le tabac est aussi le premier facteur de risque évitable de cancers. Sur les 150.000 décès par cancer recensés chaque année, 45.000 sont directement attribuables à sa consommation. Sans tabac, on estime qu’un tiers des décès par cancer pourraient être évités.
« Pour se protéger des méfaits du tabac, la réduction de la consommation n’est pas suffisante, il faut cesser toute exposition. Le tabac fumé, quel que soit son mode de consommation (cigare, cigarillos, narguilé/chica, pipe) présente un risque pour la santé » rappelle le Professeur Daniel Thomas, Président d’honneur de la FFC et vice-Président de l’Alliance contre le tabac.
Et d’ajouter : « le tabagisme passif, qui augmente en moyenne le risque d’infarctus du myocarde de 25%, doit aussi être considéré comme un véritable facteur de risque et prévenu par des mesures collectives et individuelles ».
Les dangers du tabac pour le coeur et les artères sont multiples :
• A court terme, le tabac favorise la survenue de spasmes des artères (rétrécissement brutal), la formation de caillots et l’apparition de troubles du rythme cardiaque. Ces mécanismes expliquent la brutalité́ des accidents cardio-vasculaires qui en découlent : infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, mort subite.
• A plus long terme, le tabac abîme progressivement les artères, et de façon d’autant plus rapide et importante si d’autres facteurs de risque sont présents, comme un excès de cholestérol, une hypertension artérielle ou un diabète.
• Le monoxyde de carbone qui résulte de la combustion de la cigarette, prive le coeur d’une partie de l’oxygène qui lui est indispensable, et contribue à « l’asphyxier ».
Il faut savoir que le tabac présente un risque pour la santé quel que soit son mode de consommation : cigarette, tabac à rouler, cigarillo, cigare, pipe, chicha…. Point important : les cigarettes à moindre teneur en nicotine et en goudrons ne sont pas moins cancérigènes que les autres.
Comment protéger son cœur et ses artères du tabac ?
De fait, réduire sa consommation de tabac ne suffit pas ! L’objectif est un arrêt total et définitif de l’exposition à la substance, le plus précocement possible. Le Professeur Daniel Thomas insiste : « le tabac est une drogue dure très addictive. Près de 70% des fumeurs souhaitent arrêter, ils ont besoin d’aide et il est primordial de ne pas les culpabiliser. Sortir d’une addiction est difficile, ce n’est pas simplement un problème de volonté, il faut de la motivation et de l’aide. Il existe des moyens pour en sortir sans souffrir ».
Point important : la FFC souligne qu’il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer, mais que plus l’arrêt a lieu tôt, meilleures sont les chances de retrouver des artères en bonne santé. Chez les personnes âgées de trente ans et plus, l’arrêt du tabac représente toujours un bénéfice majeur. Les méthodes conventionnelles d’arrêt dont l’efficacité médicale a été validée sont les substituts nicotiniques, les médicaments d’aide au sevrage et les thérapies comportementales. Elles doivent s’inscrire dans une stratégie de traitement précise et prolongée, pour limiter le risque de reprise.
Pour optimiser les chances de sevrage dans la durée, la FFC conseille aux fumeurs souhaitant arrêter de :
• Réfléchir à une source de motivation personnelle forte (enfants, grossesse, odeurs, haleine, etc.)
• Consulter leur médecin traitant, un pharmacien ou un autre médecin qui les suit, pour établir ensemble une stratégie d’arrêt. En cas de difficulté, le fumeur pourra être orienté vers un tabacologue.
Bon à savoir : le Journal officiel daté du 24 mars 2018 a inscrit deux types de substituts nicotiniques à la liste des médicaments remboursables à 65% depuis le 28 mars 2018. Il s'agit des gommes à mâcher Nicotine EG Fruit 2mg et 4mg sans sucre et Nicotine EG Menthe 2mg et 4mg sans sucre (laboratoires Eurogenerics) et de la gamme de patchs NicoretteSkin (Laboratoire Johnson & Johnson).
Point important : la FFC souligne qu’il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer, mais que plus l’arrêt a lieu tôt, meilleures sont les chances de retrouver des artères en bonne santé. Chez les personnes âgées de trente ans et plus, l’arrêt du tabac représente toujours un bénéfice majeur. Les méthodes conventionnelles d’arrêt dont l’efficacité médicale a été validée sont les substituts nicotiniques, les médicaments d’aide au sevrage et les thérapies comportementales. Elles doivent s’inscrire dans une stratégie de traitement précise et prolongée, pour limiter le risque de reprise.
Pour optimiser les chances de sevrage dans la durée, la FFC conseille aux fumeurs souhaitant arrêter de :
• Réfléchir à une source de motivation personnelle forte (enfants, grossesse, odeurs, haleine, etc.)
• Consulter leur médecin traitant, un pharmacien ou un autre médecin qui les suit, pour établir ensemble une stratégie d’arrêt. En cas de difficulté, le fumeur pourra être orienté vers un tabacologue.
Bon à savoir : le Journal officiel daté du 24 mars 2018 a inscrit deux types de substituts nicotiniques à la liste des médicaments remboursables à 65% depuis le 28 mars 2018. Il s'agit des gommes à mâcher Nicotine EG Fruit 2mg et 4mg sans sucre et Nicotine EG Menthe 2mg et 4mg sans sucre (laboratoires Eurogenerics) et de la gamme de patchs NicoretteSkin (Laboratoire Johnson & Johnson).