L’autoportrait est un exercice délicat et très intime pour un artiste. Se représenter. Se renvoyer l’image de soi-même sur une toile. Se dessiner tel que l’on se voit… Pas évident, même en ayant un véritable talent pour le dessin et la peinture ! C’est encore moins facile lorsqu’on tombe malade…
William Utermohlen était un peintre américain. Les médecins lui ont annoncé qu’il était atteint de la maladie d’Alzheimer en 1995. Il a alors 62 ans et décide de se peindre. De réaliser régulièrement des autoportraits jusqu’à la fin de sa vie pour montrer l’évolution et la représentation de soi que l’on peut se faire en étant touché par cette pathologie…
On a le sentiment qu’il change de style à chaque nouvel autoportrait alors que c’est clairement la maladie qui évolue et qui le fait peindre autrement… Selon sa femme, professeur d’histoire de l’art, « alors que William avait une technique précise, presque scientifique, son style s’altère et se rapproche de l’expressionnisme abstrait. Petit à petit, les lignes se tordent, les aplats de couleurs se font plus crus et le visage peint se déforme ».
Un formidable témoignage où l’art, à défaut de soigner, permet de mieux comprendre ce qui s’est passé dans la tête de cet homme. Il a arrêté de peindre en 2000, mais il est mort en 2007, treize ans après le diagnostic de sa maladie. Comme le dira sa femme, « En réalité, il est en mort en 2000, car il est mort le jour où il n’a plus été capable de peindre. En fait, il est mort en 2007, mais ce n’était plus lui ».
Rappelons qu’en France, près de 900 000 personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer ou par une maladie apparentée. Trois millions de nos compatriotes sont directement ou indirectement concernés par la maladie, qu’ils soient malades ou proches des personnes malades.
William Utermohlen était un peintre américain. Les médecins lui ont annoncé qu’il était atteint de la maladie d’Alzheimer en 1995. Il a alors 62 ans et décide de se peindre. De réaliser régulièrement des autoportraits jusqu’à la fin de sa vie pour montrer l’évolution et la représentation de soi que l’on peut se faire en étant touché par cette pathologie…
On a le sentiment qu’il change de style à chaque nouvel autoportrait alors que c’est clairement la maladie qui évolue et qui le fait peindre autrement… Selon sa femme, professeur d’histoire de l’art, « alors que William avait une technique précise, presque scientifique, son style s’altère et se rapproche de l’expressionnisme abstrait. Petit à petit, les lignes se tordent, les aplats de couleurs se font plus crus et le visage peint se déforme ».
Un formidable témoignage où l’art, à défaut de soigner, permet de mieux comprendre ce qui s’est passé dans la tête de cet homme. Il a arrêté de peindre en 2000, mais il est mort en 2007, treize ans après le diagnostic de sa maladie. Comme le dira sa femme, « En réalité, il est en mort en 2000, car il est mort le jour où il n’a plus été capable de peindre. En fait, il est mort en 2007, mais ce n’était plus lui ».
Rappelons qu’en France, près de 900 000 personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer ou par une maladie apparentée. Trois millions de nos compatriotes sont directement ou indirectement concernés par la maladie, qu’ils soient malades ou proches des personnes malades.