Arthrose du genou : Sanofi oeuvre à l'information et à l'accompagnement des patients

L’arthrose touche près de dix millions de Français. Cette pathologie est d’ailleurs considérée comme l’une des principales causes d’invalidité chez les sujets actifs. Avec le programme « L’Arthrose en mouvement », le laboratoire Sanofi souhaite offrir aux malades, une gamme d’outils visant à favoriser une meilleure prise en charge de la gonarthrose, autrement dit, l’arthrose du genou. Détails.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Mercredi 7 Janvier 2015

Rappelons que la gonarthrose touche 3,5 millions de Français sur près 10 millions de Français atteints d’arthrose. Trop souvent considérée comme une simple usure liée au vieillissement, l’arthrose est une véritable maladie qui, si elle ne se guérit pas, se soigne. Pour info, cette pathologie concerne les trois tissus de l’articulation : le cartilage, l’os sous chondral (zone osseuse située sous le cartilage) et la membrane synoviale qui tapisse l’intérieur de l’articulation.
 
Plus concrètement, ce nouveau programme proposé par Sanofi offre deux applications : Arthmouv (appli mobile dédiée aux patients atteints de gonarthrose) et Genou 3D, qui vise à mieux comprendre l’anatomie du genou, les symptômes gonarthrosiques, ainsi que l’impact mécanique de la pathologie. Ce dispositif est complété par deux sites Internet : Sanofi-arthrose.fr pour tout savoir sur la pathologie, et retrouverlemouvement.fr, visant à favoriser l’exercice et le retour au mouvement.
 
Dans la plupart des cas, une thérapeutique prise isolément n’aura qu’un effet limité sur le retour au mouvement tandis que l’addition de solutions apportera des résultats significatifs, tant au niveau de la douleur qu’au niveau de la mobilité articulaire. Cette approche pluridisciplinaire offre plusieurs types de solutions : non pharmacologiques (exercices physiques, régime amaigrissant …), antalgiques de palier 1, anti-inflammatoires non stéroïdiens, injection de corticoïde, anti-arthrosiques d’action lente (AASAL), viscosupplémentation (VS) et chirurgie. Le dialogue entre les différents acteurs autour du patient s’impose pour déterminer la ou les solutions, en tenant compte de son profil. Par exemple, la moitié des patients atteints de gonarthrose fait aussi de l’hypertension : la prescription d’antiinflammatoires non stéroïdiens doit donc se faire avec la plus grande prudence.
 
Pour le Professeur Serge Perrot, Médecin rhumatologue, Centre de la Douleur du Groupe hospitalier Hôtel Dieu, Paris, « la douleur, principal signe clinique de la gonarthrose, est un ressenti subjectif : sa mesure et son analyse sont de plus en plus précises et personnalisées et permettent une prise en charge mieux adaptée ». « Plus j’ai mal, moins je bouge. Moins j’ai mal, plus je bouge », le spécialiste rappelle donc l’importance d’effacer la douleur pour retrouver le mouvement et la place de la dimension psychologique dans une approche globale (physique et pharmacologique).
 
Parmi les objectifs du volet psychologique, il faut en retenir deux qui permettent au patient d’accepter son état et la stratégie thérapeutique : « corriger les fausses croyances » (l’idée du vieillissement, de l’inéluctabilité, du handicap…), et « préparer le patient à l’avenir » (plus on aide le patient à mieux voir son avenir, plus on l’aide à anticiper, plus il se sentira compris et acceptera son état et la stratégie thérapeutique mise en place). Par ailleurs, trop de patients ne respectent pas le dosage prescrit et “sous dosent“. C’est une erreur car prendre la dose prescrite, au bon moment, peut stopper le cercle vicieux de la douleur. 











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