Le centre mémoire du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph est constitué d’une consultation mémoire et d’un hôpital de jour d’évaluation diagnostique. La prise en charge se fait généralement sur une journée et selon une approche :
-globale : le patient est évalué et suivi sur le plan médical, psychologique et social ;
-pluridisciplinaire : l’équipe médicale est composée de quatre médecins : un neurologue, deux gériatres, un géronto-psychiatre et paramédicale (neuropsychologue, diététicienne, assistante sociale, infirmière…)
• 1ère phase : L’évaluation de la pathologie
A. La consultation mémoire est au service de plus de 750 patients/an en 2007 au sein du groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph.
Partie intégrante du plan ministériel Alzheimer, la consultation mémoire est le point de départ de toute plainte ou signes de troubles de mémoire perçus soit par le patient, soit par son médecin référent ou encore par son entourage.
Les troubles dits « cognitifs » peuvent aussi se traduire par une difficulté à trouver le bon mot (le langage), à la difficulté de reconnaître des visages pourtant connus (on parle de prosopagnosie), ou encore le sentiment d’être submergé par les activités du quotidien et de ne pas être capable de réagir aux situations nouvelles.
La consultation mémoire est assurée par un médecin spécialisé, neurologue ou gériatre. Ils sont au nombre de 6 au sein du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph. Elle a fait l’objet d’une labellisation en 2006 par l’ARH.
La consultation mémoire va avoir pour objectif de faire un premier point avec le patient et quelqu’un de son entourage, pour évaluer la nature et l’importance des troubles médicaux et psycho-sociologiques.
Elle dure une heure, sur la base d’un dialogue et de petits tests psychométriques. A l’issue de cet entretien, le médecin proposera au patient :
• de faire une évaluation plus approfondie au sein de l’hôpital de jour d’évaluation pour affiner le diagnostic et proposer un projet de soin.
• de continuer une surveillance personnelle et médicale avec son médecin référent avec un suivi ultérieur à l’hôpital.
B. L’hôpital de jour, vers un diagnostic et un « projet de soin ».
• La phase de tests
Après la consultation mémoire, le médecin peut souhaiter faire une évaluation plus complète de l’état du patient. Dans ce type de pathologies cognitives, il est essentiel d’évaluer les autres facteurs de « comorbités » qui peuvent avoir un rôle dans les troubles observés (par exemple : diabète, problèmes cardiaques, certains médicaments, dépression…).
Durant une journée, le patient va répondre, selon les cas, à une série de tests psychométriques (pour évaluer sa mémoire, ses capacités de langage, son degré de concentration, la rapidité de compréhension et d’exécution d’une tâche, le raisonnement face à un problème…) et être soumis à des examens complémentaires (scanner, prise de sang, radiographie, électrocardiogramme…).
En cas de besoin et parce que l’état du patient le justifie, une journée complémentaire peut être nécessaire pour d’autres investigations.
• La synthèse de la journée et l’annonce du diagnostic :
Au cours et à l’issue de la journée, le patient et un proche sont reçus par au moins un médecin spécialisé (mais le plus souvent par un binôme gériatre et neurologue) pour aborder le temps de l’explication de la maladie, avec des mots choisis qui soient compréhensibles par le patient et son entourage.
Plusieurs situations sont envisagées :
- Soit le patient présente une maladie bien spécifique et il lui est proposé un traitement et un suivi en consultation mémoire, en général dans les 3 mois, avec le médecin hospitalier qui l’a reçu initialement.
- Soit le patient doit encore être soumis à des tests pour affiner le diagnostic.
- Soit le patient n’a pas de troubles plus inquiétants et il lui sera proposé un suivi à l’hôpital, en partenariat avec son médecin référent, et selon une régularité bien définie.
Le médecin définira un « projet de soin » médical et paramédical dont l’objectif principal est de permettre au malade de se maintenir à domicile dans les meilleures conditions.
• Le cas particulier des patients de plus de 75 ans et les situations d’urgences
Pour ces patients, directement pris en charge il est parfois difficile de les mobiliser ou leur situation sanitaire justifie une prise en charge directe en hôpital de jour d’évaluation, sans passer par la consultation mémoire.
Ce type de prise en charge nécessite un partenariat étroit avec la famille et le médecin référent et demande à l’équipe médicale de la disponibilité, pour assurer la qualité et le confort des patients les plus fragiles.
A l’issue de cette journée, le médecin hospitalier fera une synthèse, expliquera le diagnostic et déterminera « le projet de soin », comme pour tout autre patient pris en charge au sein de l’hôpital de jour d’évaluation.
• 2ème phase : Le suivi
Le projet de soin établi par le médecin comprendra notamment un suivi en consultation mémoire.
Cette consultation dure environ ½ heure et son rythme est défini en fonction du besoin du patient et de son état médical et psychologique durant la maladie.
Bien entendu, le médecin hospitalier est en lien permanent avec le médecin référent et les intervenants de ville (par exemple l’orthophoniste, l’aide à domicile…).
-globale : le patient est évalué et suivi sur le plan médical, psychologique et social ;
-pluridisciplinaire : l’équipe médicale est composée de quatre médecins : un neurologue, deux gériatres, un géronto-psychiatre et paramédicale (neuropsychologue, diététicienne, assistante sociale, infirmière…)
• 1ère phase : L’évaluation de la pathologie
A. La consultation mémoire est au service de plus de 750 patients/an en 2007 au sein du groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph.
Partie intégrante du plan ministériel Alzheimer, la consultation mémoire est le point de départ de toute plainte ou signes de troubles de mémoire perçus soit par le patient, soit par son médecin référent ou encore par son entourage.
Les troubles dits « cognitifs » peuvent aussi se traduire par une difficulté à trouver le bon mot (le langage), à la difficulté de reconnaître des visages pourtant connus (on parle de prosopagnosie), ou encore le sentiment d’être submergé par les activités du quotidien et de ne pas être capable de réagir aux situations nouvelles.
La consultation mémoire est assurée par un médecin spécialisé, neurologue ou gériatre. Ils sont au nombre de 6 au sein du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph. Elle a fait l’objet d’une labellisation en 2006 par l’ARH.
La consultation mémoire va avoir pour objectif de faire un premier point avec le patient et quelqu’un de son entourage, pour évaluer la nature et l’importance des troubles médicaux et psycho-sociologiques.
Elle dure une heure, sur la base d’un dialogue et de petits tests psychométriques. A l’issue de cet entretien, le médecin proposera au patient :
• de faire une évaluation plus approfondie au sein de l’hôpital de jour d’évaluation pour affiner le diagnostic et proposer un projet de soin.
• de continuer une surveillance personnelle et médicale avec son médecin référent avec un suivi ultérieur à l’hôpital.
B. L’hôpital de jour, vers un diagnostic et un « projet de soin ».
• La phase de tests
Après la consultation mémoire, le médecin peut souhaiter faire une évaluation plus complète de l’état du patient. Dans ce type de pathologies cognitives, il est essentiel d’évaluer les autres facteurs de « comorbités » qui peuvent avoir un rôle dans les troubles observés (par exemple : diabète, problèmes cardiaques, certains médicaments, dépression…).
Durant une journée, le patient va répondre, selon les cas, à une série de tests psychométriques (pour évaluer sa mémoire, ses capacités de langage, son degré de concentration, la rapidité de compréhension et d’exécution d’une tâche, le raisonnement face à un problème…) et être soumis à des examens complémentaires (scanner, prise de sang, radiographie, électrocardiogramme…).
En cas de besoin et parce que l’état du patient le justifie, une journée complémentaire peut être nécessaire pour d’autres investigations.
• La synthèse de la journée et l’annonce du diagnostic :
Au cours et à l’issue de la journée, le patient et un proche sont reçus par au moins un médecin spécialisé (mais le plus souvent par un binôme gériatre et neurologue) pour aborder le temps de l’explication de la maladie, avec des mots choisis qui soient compréhensibles par le patient et son entourage.
Plusieurs situations sont envisagées :
- Soit le patient présente une maladie bien spécifique et il lui est proposé un traitement et un suivi en consultation mémoire, en général dans les 3 mois, avec le médecin hospitalier qui l’a reçu initialement.
- Soit le patient doit encore être soumis à des tests pour affiner le diagnostic.
- Soit le patient n’a pas de troubles plus inquiétants et il lui sera proposé un suivi à l’hôpital, en partenariat avec son médecin référent, et selon une régularité bien définie.
Le médecin définira un « projet de soin » médical et paramédical dont l’objectif principal est de permettre au malade de se maintenir à domicile dans les meilleures conditions.
• Le cas particulier des patients de plus de 75 ans et les situations d’urgences
Pour ces patients, directement pris en charge il est parfois difficile de les mobiliser ou leur situation sanitaire justifie une prise en charge directe en hôpital de jour d’évaluation, sans passer par la consultation mémoire.
Ce type de prise en charge nécessite un partenariat étroit avec la famille et le médecin référent et demande à l’équipe médicale de la disponibilité, pour assurer la qualité et le confort des patients les plus fragiles.
A l’issue de cette journée, le médecin hospitalier fera une synthèse, expliquera le diagnostic et déterminera « le projet de soin », comme pour tout autre patient pris en charge au sein de l’hôpital de jour d’évaluation.
• 2ème phase : Le suivi
Le projet de soin établi par le médecin comprendra notamment un suivi en consultation mémoire.
Cette consultation dure environ ½ heure et son rythme est défini en fonction du besoin du patient et de son état médical et psychologique durant la maladie.
Bien entendu, le médecin hospitalier est en lien permanent avec le médecin référent et les intervenants de ville (par exemple l’orthophoniste, l’aide à domicile…).