La compagnie aérienne indienne Air India cherche à améliorer son image de marque et sa réputation indique un récent article du quotidien The Hindustan Times.
C’est la raison pour laquelle elle vient d’éditer un petit guide de bonne conduite destiné à son personnel navigant commercial. Ceux que l’on nomme communément les PNC.
Parmi les différentes règles qu’il contient, le guide demande à ses PNC, entre autres, de ne pas se présenter avec des cheveux gris (il convient de les teindre) ni même de calvitie pour les messieurs (il convient alors de se raser la tête) !
Naturellement, on est confronté ici à l’exemple même d’âgisme : on refuse les cheveux blancs ou gris et les cranes dégarnis au prétexte que cela « fait vieux ». Bien évidemment, cela n’est pas dit, mais c’est bel et bien ce que cela signifie… Etonnant de la part d’une compagnie nationale !
Pour rappel, on appelle « âgisme », tous ces biais liés à nos croyances sur le vieillissement… Et il y en a ! Ces derniers affectent non seulement nos relations quotidiennes avec nos anciens, mais aussi notre propre santé au-delà d’un certain âge. Les enjeux sont donc à la fois de nature éthique et de santé publique.
D’une manière générale, l’âgisme apparaît lorsque l’âge est utilisé pour catégoriser et diviser les gens d’une façon qui entraîne des préjudices, des désavantages et des injustices. Une sorte de racisme par l’âge pour faire simple.
Dans la pratique et au quotidien, il peut prendre de nombreuses formes se traduisant par des attitudes empreintes de préjugés, des actes discriminatoires et des politiques et des pratiques institutionnelles perpétuant des croyances stéréotypées.
C’est la raison pour laquelle elle vient d’éditer un petit guide de bonne conduite destiné à son personnel navigant commercial. Ceux que l’on nomme communément les PNC.
Parmi les différentes règles qu’il contient, le guide demande à ses PNC, entre autres, de ne pas se présenter avec des cheveux gris (il convient de les teindre) ni même de calvitie pour les messieurs (il convient alors de se raser la tête) !
Naturellement, on est confronté ici à l’exemple même d’âgisme : on refuse les cheveux blancs ou gris et les cranes dégarnis au prétexte que cela « fait vieux ». Bien évidemment, cela n’est pas dit, mais c’est bel et bien ce que cela signifie… Etonnant de la part d’une compagnie nationale !
Pour rappel, on appelle « âgisme », tous ces biais liés à nos croyances sur le vieillissement… Et il y en a ! Ces derniers affectent non seulement nos relations quotidiennes avec nos anciens, mais aussi notre propre santé au-delà d’un certain âge. Les enjeux sont donc à la fois de nature éthique et de santé publique.
D’une manière générale, l’âgisme apparaît lorsque l’âge est utilisé pour catégoriser et diviser les gens d’une façon qui entraîne des préjudices, des désavantages et des injustices. Une sorte de racisme par l’âge pour faire simple.
Dans la pratique et au quotidien, il peut prendre de nombreuses formes se traduisant par des attitudes empreintes de préjugés, des actes discriminatoires et des politiques et des pratiques institutionnelles perpétuant des croyances stéréotypées.