Comment êtes-vous entré dans la peau d’Antoine Toussaint ?
En lui apportant mon vécu. Et avec un immense plaisir ! Déjà, j’ai beaucoup aimé qu’il s’agisse d’un chanteur. Et puis j’aime sa désespérance. Il se pose des questions. Pour vouloir en finir avec la vie, il faut du courage.
Au cours du film, il découvre qu’il reste curieux, ouvert aux autres, et prêt à repartir pour un tour, prêt pour une grande histoire d’amour. Donc, un personnage complexe et sans pathos. J’aime beaucoup les comédies sentimentales.
J’adore le cinéma de Jean-Pierre Améris et j’étais très touché qu’il pense à moi pour ce personnage.
D’habitude, quand je vois passer ce genre de rôle, je me dis :« Ah, dommage, j’aurais bien aimé jouer ça ». Celui-là il me l’a proposé, et j’en ai été très heureux !
Mais pour répondre plus concrètement à la question, je dirais qu’un personnage, on le « sent », et on se l’approprie, on l’apprivoise.
Même quand on n’a pas le sentiment de travailler, le personnage est là, au fond de soi et on y pense, constamment, on tourne autour, on l’envisage, on essaye de le comprendre, on lui trouve des motivations, des façons d’agir, et cela fait qu’on entre dans sa peau.
Un personnage ne se quitte pas le soir quand on se démaquille et qu’on remet ses propres vêtements. Il vit en vous tout le temps.
Et vous avez retrouvé Valérie Lemercier…
Avoir une partenaire comme elle, c’est déterminant. Selon qui est en face de vous, vous ne répondez pas de la même façon. Valérie est toujours généreuse, précise, méticuleuse, inventive. Elle est extrêmement bienveillante.
C’est quelqu’un qui me touche particulièrement, j’ai énormément de tendresse, d’affection et d’admiration pour elle. Elle est aussi extrêmement douée. Donc j’étais très heureux de jouer avec elle, très à l’écoute et très attentif à ce qu’elle exprimait.
J’ai totalement confiance en son instinct, en son goût. On a pris des risques, on a essayé des choses, et surtout, on s’est beaucoup amusés à faire ce film ensemble. Ce sont des personnages qui traversent toute une palette de sentiments, donc passionnants à incarner.
Aucune scène n’est inutile ou moins importante qu’une autre. Il n’y a pas de gras, de superflu. Jean-Pierre arrive sur le plateau hyper préparé, et il tient son film avec beaucoup de rigueur. Il a l’œil sur tout et à l’arrivée cela donne un film très réussi, et aussi très beau à voir.
Il y a une scène que vous aimez particulièrement ?
Évidemment, chanter à l’Olympia « Mambo italiano » avec Patrick Timsit, que j’aime tant, qui m’encourage depuis les coulisses, puisqu’il joue mon manager, c’était une joie ! Mais je peux vous citer plusieurs scènes qui me viennent spontanément.
La rencontre dans le train avec le personnage que joue Valérie, ou la scène du mariage… Le film est riche de scènes fortes. J’ignore si c’est un film qui est dans l’air du temps, si plein de gens viendront le voir, mais je sais que je l‘aime et que je suis extrêmement fier de l’avoir tourné.
Après est-ce que les gens seront amusés, émus, touchés ? C’est entre les mains du ciel…
En lui apportant mon vécu. Et avec un immense plaisir ! Déjà, j’ai beaucoup aimé qu’il s’agisse d’un chanteur. Et puis j’aime sa désespérance. Il se pose des questions. Pour vouloir en finir avec la vie, il faut du courage.
Au cours du film, il découvre qu’il reste curieux, ouvert aux autres, et prêt à repartir pour un tour, prêt pour une grande histoire d’amour. Donc, un personnage complexe et sans pathos. J’aime beaucoup les comédies sentimentales.
J’adore le cinéma de Jean-Pierre Améris et j’étais très touché qu’il pense à moi pour ce personnage.
D’habitude, quand je vois passer ce genre de rôle, je me dis :« Ah, dommage, j’aurais bien aimé jouer ça ». Celui-là il me l’a proposé, et j’en ai été très heureux !
Mais pour répondre plus concrètement à la question, je dirais qu’un personnage, on le « sent », et on se l’approprie, on l’apprivoise.
Même quand on n’a pas le sentiment de travailler, le personnage est là, au fond de soi et on y pense, constamment, on tourne autour, on l’envisage, on essaye de le comprendre, on lui trouve des motivations, des façons d’agir, et cela fait qu’on entre dans sa peau.
Un personnage ne se quitte pas le soir quand on se démaquille et qu’on remet ses propres vêtements. Il vit en vous tout le temps.
Et vous avez retrouvé Valérie Lemercier…
Avoir une partenaire comme elle, c’est déterminant. Selon qui est en face de vous, vous ne répondez pas de la même façon. Valérie est toujours généreuse, précise, méticuleuse, inventive. Elle est extrêmement bienveillante.
C’est quelqu’un qui me touche particulièrement, j’ai énormément de tendresse, d’affection et d’admiration pour elle. Elle est aussi extrêmement douée. Donc j’étais très heureux de jouer avec elle, très à l’écoute et très attentif à ce qu’elle exprimait.
J’ai totalement confiance en son instinct, en son goût. On a pris des risques, on a essayé des choses, et surtout, on s’est beaucoup amusés à faire ce film ensemble. Ce sont des personnages qui traversent toute une palette de sentiments, donc passionnants à incarner.
Aucune scène n’est inutile ou moins importante qu’une autre. Il n’y a pas de gras, de superflu. Jean-Pierre arrive sur le plateau hyper préparé, et il tient son film avec beaucoup de rigueur. Il a l’œil sur tout et à l’arrivée cela donne un film très réussi, et aussi très beau à voir.
Il y a une scène que vous aimez particulièrement ?
Évidemment, chanter à l’Olympia « Mambo italiano » avec Patrick Timsit, que j’aime tant, qui m’encourage depuis les coulisses, puisqu’il joue mon manager, c’était une joie ! Mais je peux vous citer plusieurs scènes qui me viennent spontanément.
La rencontre dans le train avec le personnage que joue Valérie, ou la scène du mariage… Le film est riche de scènes fortes. J’ignore si c’est un film qui est dans l’air du temps, si plein de gens viendront le voir, mais je sais que je l‘aime et que je suis extrêmement fier de l’avoir tourné.
Après est-ce que les gens seront amusés, émus, touchés ? C’est entre les mains du ciel…