Le collectif Inter-Urgences n'a pas manqué de souligner l'ironie amère de ce "record", dans un contexte où les revendications des personnels de santé semblent se heurter à l'inertie des directions hospitalières. Avec une pointe d'indignation teintée d'urgence, le collectif rappelle que la rentrée approche à grands pas... et avec elle, la nécessité impérieuse de mobiliser les soignants pour refonder un système à bout de souffle.
La direction de l'établissement hospitalier brestois s'est empressée de réagir face à cette situation délicate. Elle se défend en invoquant des motifs strictement "médicaux" pour justifier la durée exceptionnellement longue passée par la nonagénaire sur le brancard ; une décision qui n'aurait rien à voir avec une quelconque défaillance organisationnelle. En effet, selon François Gauthiez, directeur de l'hôpital incriminé, des lits étaient disponibles : "On n'a pas abandonné le patient", a t-il assuré au quotidien Charente Libre le 22 août .
Pour autant, la Société francophone de médecine d'urgence recommande que la durée moyenne de séjour dans une unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) – partie intégrante des services d'urgence – soit inférieure à 24 heures... Une norme largement dépassée dans le cas présent.
La patiente en question aurait été prise en charge rapidement par l'équipe médicale dès son arrivée aux urgences et aurait bénéficié d'une chambre individuelle. Toutefois, le temps passé sur le brancard reste considérable et questionne sur la fluidité et l'efficacité du parcours des patients au sein des hôpitaux français.
Alors que le débat autour des conditions d'accueil aux urgences continue de faire rage, cet épisode à Brest vient rappeler combien il est urgent d'apporter des réponses concrètes et humaines aux problèmes structurels qui minent notre système de santé, et qui portent atteinte aux patients comme aux personnels soignants.
La direction de l'établissement hospitalier brestois s'est empressée de réagir face à cette situation délicate. Elle se défend en invoquant des motifs strictement "médicaux" pour justifier la durée exceptionnellement longue passée par la nonagénaire sur le brancard ; une décision qui n'aurait rien à voir avec une quelconque défaillance organisationnelle. En effet, selon François Gauthiez, directeur de l'hôpital incriminé, des lits étaient disponibles : "On n'a pas abandonné le patient", a t-il assuré au quotidien Charente Libre le 22 août .
Pour autant, la Société francophone de médecine d'urgence recommande que la durée moyenne de séjour dans une unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) – partie intégrante des services d'urgence – soit inférieure à 24 heures... Une norme largement dépassée dans le cas présent.
La patiente en question aurait été prise en charge rapidement par l'équipe médicale dès son arrivée aux urgences et aurait bénéficié d'une chambre individuelle. Toutefois, le temps passé sur le brancard reste considérable et questionne sur la fluidité et l'efficacité du parcours des patients au sein des hôpitaux français.
Alors que le débat autour des conditions d'accueil aux urgences continue de faire rage, cet épisode à Brest vient rappeler combien il est urgent d'apporter des réponses concrètes et humaines aux problèmes structurels qui minent notre système de santé, et qui portent atteinte aux patients comme aux personnels soignants.