Il n’y a pas à tergiverser, le confinement était indispensable pour venir à bout du coronavirus. Autant que le port du masque en période de déconfinement. Là n’est pas la question.
En revanche, ce qui est sur et certain, c’est que si le confinement a été dur, difficile, long et pénible pour tout le monde, il a été particulièrement ardu pour les personnes âgées isolées…
Dans ce contexte, l’association les petits frères des Pauvres a souhaité en savoir un peu plus sur cet isolement des ainés et comment ils l’avaient vécu… C’est ce que dévoile leur dernier rapport consacré aux effets du confinement sur nos aînés réalisé avec l’institut CSA Research sur 1.500 personnes âgées de 60 ans et plus.
Ainsi, cette nouvelle étude montre (sans trop de surprise d’ailleurs) que durant le confinement, les relations familiales se sont intensifiées pour une majorité de personnes mais que les relations amicales et de voisinages ont diminué.
Et, chiffre important : selon l’association ce sont 720 000 personnes âgées qui n’auraient eu aucun contact avec leur famille durant le confinement ! Des semaines sans contact et sans nouvelles…
« Je ne suis pas tellement intéressante parce que je suis toute seule, je n’ai pas de visite, je n’ai rien. J’ai trois filles que je ne vois pas depuis des années. J’ai des petits-enfants, trois petits-enfants que je ne connais pas non plus. Je les ai aperçus une fois ou deux » témoigne Simone âgée de 83 ans.
Pour autant et heureusement, une large majorité (87%) des ainés ont eu quelqu’un à qui se confier pendant le confinement mais 650.000 n’ont trouvé personne à qui parler. Pour 41% des ainés, le confinement aurait eu un impact négatif sur leur santé morale et près du tiers (31%) sur leur santé physique.
Un petit tiers (32%) des plus de 60 ans, révèle qu’il a ressenti la solitude tous les jours ou en tout cas, souvent. Ce qui représente tout de même… 5,7 millions de personnes ! Et plus d’un sur dix (13%) a ressenti cette solitude de manière régulière.
« Le manque de contact humain est devenu très lourd. J’avais l’impression de vivre seule sur cette terre. Je n’aurais pas pensé en souffrir autant. J’ai besoin de contact humain » témoigne de son côté, Angèle, 67 ans.
Enfin, si le confinement a fait découvrir la magie des appels en visio-conférence aux internautes seniors, il reste toujours une forte exclusion numérique (ce que l’on nomme de nos jours, illectronisme) des personnes âgées : 4,1 millions de Français de 60 et plus n’utilisent jamais Internet, surtout les plus âgés et les plus modestes. Sans trop de surprise non plus.
Et pour nos aînés, cette situation n’est pas près de changer, puisqu’ils ne perçoivent pas l’intérêt de la technologie : pour 87 % des non-internautes, le numérique n'a pas été un manque pendant le confinement.
Les préconisations des Petits Frères des Pauvres
À l’issue du rapport, les Petits Frères des Pauvres émettent plusieurs préconisations à l’attention des pouvoirs publics mais aussi des citoyens. Ainsi, l’Association demande par exemple la mise en œuvre et la promotion d’une politique nationale ambitieuse de compensation de la perte d’autonomie et de lutte contre l’isolement des aînés, de changer de regard sur la vieillesse (lutter contre l’âgisme et permettre à tous les aînés de pouvoir exercer leur citoyenneté), de prévenir l’isolement des aînés dans les territoires ou encore de soutenir le bénévolat d’accompagnement et l’engagement citoyen.
En revanche, ce qui est sur et certain, c’est que si le confinement a été dur, difficile, long et pénible pour tout le monde, il a été particulièrement ardu pour les personnes âgées isolées…
Dans ce contexte, l’association les petits frères des Pauvres a souhaité en savoir un peu plus sur cet isolement des ainés et comment ils l’avaient vécu… C’est ce que dévoile leur dernier rapport consacré aux effets du confinement sur nos aînés réalisé avec l’institut CSA Research sur 1.500 personnes âgées de 60 ans et plus.
Ainsi, cette nouvelle étude montre (sans trop de surprise d’ailleurs) que durant le confinement, les relations familiales se sont intensifiées pour une majorité de personnes mais que les relations amicales et de voisinages ont diminué.
Et, chiffre important : selon l’association ce sont 720 000 personnes âgées qui n’auraient eu aucun contact avec leur famille durant le confinement ! Des semaines sans contact et sans nouvelles…
« Je ne suis pas tellement intéressante parce que je suis toute seule, je n’ai pas de visite, je n’ai rien. J’ai trois filles que je ne vois pas depuis des années. J’ai des petits-enfants, trois petits-enfants que je ne connais pas non plus. Je les ai aperçus une fois ou deux » témoigne Simone âgée de 83 ans.
Pour autant et heureusement, une large majorité (87%) des ainés ont eu quelqu’un à qui se confier pendant le confinement mais 650.000 n’ont trouvé personne à qui parler. Pour 41% des ainés, le confinement aurait eu un impact négatif sur leur santé morale et près du tiers (31%) sur leur santé physique.
Un petit tiers (32%) des plus de 60 ans, révèle qu’il a ressenti la solitude tous les jours ou en tout cas, souvent. Ce qui représente tout de même… 5,7 millions de personnes ! Et plus d’un sur dix (13%) a ressenti cette solitude de manière régulière.
« Le manque de contact humain est devenu très lourd. J’avais l’impression de vivre seule sur cette terre. Je n’aurais pas pensé en souffrir autant. J’ai besoin de contact humain » témoigne de son côté, Angèle, 67 ans.
Enfin, si le confinement a fait découvrir la magie des appels en visio-conférence aux internautes seniors, il reste toujours une forte exclusion numérique (ce que l’on nomme de nos jours, illectronisme) des personnes âgées : 4,1 millions de Français de 60 et plus n’utilisent jamais Internet, surtout les plus âgés et les plus modestes. Sans trop de surprise non plus.
Et pour nos aînés, cette situation n’est pas près de changer, puisqu’ils ne perçoivent pas l’intérêt de la technologie : pour 87 % des non-internautes, le numérique n'a pas été un manque pendant le confinement.
Les préconisations des Petits Frères des Pauvres
À l’issue du rapport, les Petits Frères des Pauvres émettent plusieurs préconisations à l’attention des pouvoirs publics mais aussi des citoyens. Ainsi, l’Association demande par exemple la mise en œuvre et la promotion d’une politique nationale ambitieuse de compensation de la perte d’autonomie et de lutte contre l’isolement des aînés, de changer de regard sur la vieillesse (lutter contre l’âgisme et permettre à tous les aînés de pouvoir exercer leur citoyenneté), de prévenir l’isolement des aînés dans les territoires ou encore de soutenir le bénévolat d’accompagnement et l’engagement citoyen.