Vieillissement cutané : le point sur la médecine régénérative aux USA avec le Dr Diane Duncan

Pour cette 25e édition, l’IMCAS accueille à nouveau cette année les acteurs de la dermatologie, de la chirurgie plastique et des sciences de l’âge pour un temps de rencontres et d’échanges sur les grandes innovations actuelles et les perspectives qu’elles dessinent pour ces spécialités. Le point sur les médecines régénératives. Le point sur la médecine régénérative aux USA avec le Dr Diane Duncan.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Mardi 13 Février 2024

En tant que praticienne spécialisée en chirurgie plastique basée à Denver dans le Colorado, je me suis intéressée à la médecine régénérative pendant la majeure partie de ma carrière.
 
Au cœur de cette exploration se trouve l’esthétique fonctionnelle, une perspective qui a façonné ma carrière et qui, je crois, ouvre des portes vers des avancées révolutionnaires dans le domaine.
 
Le marché de la médecine régénérative aux États-Unis a évolué d’une façon remarquable. On estime qu’il atteindra entre 45 et 48 milliards de dollars d’ici la fin de cette décennie. Un signal clair de l’engouement croissant pour ces approches novatrices et leur impact potentiel sur la santé humaine.
 
En scrutant les différents types de tissus soumis aux affres du temps, nous avons débuté notre analyse par la peau. Le déclin des niveaux d’acide hyaluronique (AH) avec l’âge est une réalité à laquelle nous sommes confrontés, conduisant inévitablement à un amincissement de la peau et à des rides cutanées.
 
C’est dans ce contexte que j’ai exploré diverses approches de traitement, allant des méthodes biologiques impliquant des cellules souches à l’utilisation de dispositifs basés sur l’énergie.
 
Nos recherches se sont ensuite étendues au vieillissement du tissu adipeux, mettant en lumière les modifications de la forme des globules gras et les méthodes visant à restaurer la structure par le biais de la radiofréquence sous-dermique.
 
Des cas cliniques ont été présentés pour illustrer l’impact significatif de ces traitements régénératifs sur la peau et le tissu adipeux, offrant ainsi un aperçu concret de leur efficacité.
 
L’attention s’est tournée aussi vers le vieillissement musculaire, avec un accent particulier sur l’atrophie sarcopénique liée à l’âge et l’infiltration graisseuse. Une étude vétérinaire a été évoquée, décrivant des traitements novateurs mêlant haute teneur en matières grasses et radiofréquence pour stimuler les cellules satellites musculaires.
 
Nos discussions ont également plongé dans la perception de la médecine régénérative, reconnaissant l’engouement du public pour les cellules souches tout en adressant les préoccupations légitimes concernant les pratiques trompeuses.
 
En tant que praticienne, j’ai souligné la sécurité de l’utilisation autologue basée sur mon expérience,  cherchant à instaurer une confiance nécessaire.
 
En envisageant l’avenir prometteur de la médecine régénérative, mes aspirations se tournent vers la prise en charge du vieillissement métabolique, en mettant particulièrement l’accent sur l’obésité sarcopénique et la résistance à l’insuline.
 
J’ai plaidé en faveur d’une approche intégrée, reconnaissant la nécessité d’adresser la perte de tissu et la fonction organique de manière holistique.
 
Cela souligne le potentiel innovant que notre domaine offre, incitant à la recherche continue et à la quête de solutions novatrices pour améliorer la qualité de vie de manière significative.




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